Me voici arrivée sur la côte
atlantique vendéenne. Là où j'ai passé tous les week-ends de mon enfance. Nos parents avaient déposé leur caravane sur un
terrain non viabilisé, il y avait juste une petite route à
franchir, traverser les pins et nous étions sur une plage où
presque personne ne venait car, à cet endroit, il fallait venir à
pied. On disait avec sœurette que c'était notre plage privée.
Toutes deux nous connaissons les moindres recoins de la région ! Ouah !
C'était la liberté. Que de secrets partagés nous avons.
En dehors des grandes vacances, papa
conduisait toute sa famille vers notre destination préférée (la
Vendée) pour passer nos week-ends agréables. Car pendant un
mois de la période estivale nous préférions aller visiter d'autres lieux de la
France.
Nous en avons passé des journées à jouer au jokari sur la plage, au ballon dans l'eau, à
courir dans les dunes de pins, à pouffer de rire dans un transat sur
le terrain pendant que papa et maman se reposaient, à dépenser
quelques francs chez le glacier ou à la terrasse d'un bistrot en
sirotant une limonade menthe. Je ne m'éternise pas sur la pêche aux
coquillages : Ce n'était pas mon attraction préférée.
Ma première voiture, une coupée 204
Peugeot beige, connaissait, aussi, la route de Nantes à La Barre de
Monts ou Notre Dame de Monts. N'oublions pas le passage de Gois, une
route romaine submersible à marée haute, pour rejoindre l'île de
Noirmoutier. À cette époque, il n'y avait pas de pont ! Nous
en avons vu des véhicules, de personnes peu raisonnables, emportés par les marées.
Que de bons souvenirs : nous
étions si jeunes. Et me voici de retour dans la région de mon
enfance avec sœurette et nos époux respectifs.
Le pont de St Nazaire enjambant l'estuaire de la Loire |
Cabane à carrelet au dessus des étiers |
Les étiers du marais Breton-Vendéen |
Et la plage |
La liberté ! |
À demain pour de nouvelles découvertes
et aventures !
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