mardi 31 mai 2022

À petits pas

Chaque jour nous avançons lentement, nous profitons de la vie telle qu’elle vient. Le soleil, le calme, la mer, les pistes cyclables... un panaché qui nous enthousiaste. L'existence est si sereine ainsi. Chaque petit pas nous rapproche aussi du départ ! Rassurez-vous, je vais toujours partager mes clichés encore plusieurs jours.

«On marche dans la vie à petits pas pour que l'empreinte devienne un grand pas.»

Pensée de Sonia Lahsaini

Ce matin et en début d’après-midi nous avons fait un tour à St Jean-de-Monts puis, après déjeuner, sur la plage, une petite balade de 17 kilomètres sous le soleil ardent. Et, l’après-midi nous continuons notre lecture dans les transats. Ne rien faire !

La plage de la Parée du Jonc

Un équidé serait-il passé par là ?

Sérénité

Tranquillité

On peut apercevoir l'Estacade

Limite de baignade surveillée

Mais qui a oublié sa charrette ?

Il me semble, madame, que les chiens en liberté sont interdits sur cette plage...

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

lundi 30 mai 2022

Féministe

Lorsque je regarde tous les retraités qui m’entourent, les hommes, les femmes, je suis bien certaine que nombreuses ne touchent pas de retraite ou peu. Faisaient-elle parties des féministes ?

Un gros mot, ou presque. Lorsque Alexandre Dumas fils emploie pour la première fois, en 1872, le terme «féministe», c’est dans un pamphlet, afin de ridiculiser les hommes qui souhaitent donner plus de pouvoir aux femmes. Il faut attendre une dizaine d’années, et son appropriation par la journaliste Hubertine Auclert, pour que le mot se réfère à un mouvement pour l’égalité entre hommes et femmes. Mais les idées ont précédé le vocabulaire.

Retour en arrière : à la Révolution française souffle un vent d’universalisme qui donne des idées à certaines. Puisque «les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits», selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, comment expliquer que certains êtres, du fait de leur sexe ou de leur catégorie sociale, ne jouissent pas de cette égalité ? C’est ce paradoxe que pointe, en 1791, la femme de lettres Olympe de Gouges, en publiant la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. «La femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit également avoir celui de monter à la tribune», prône l’article 10. Les revendications concernent alors les droits civiques, l’éducation, l’accès au travail...

Mais l’avènement de l’Empire douche les espoirs de ces révolutionnaires. «Le code Civil, en 1804, fait de la femme une mineure, sous la domination de son mari», résume Bibia Pavard, maîtresse de conférences en histoire à l’université Panthéon-Assas et coauteure de Luttes de femmes : 100 ans d’affiches féministes. Les idées féministes se font plus discrètes, affleurant parfois en filigrane dans la presse. «Des magazines féminins vont contrer la censure en publiant, entre deux historiettes morales ou sujets frivoles, un compte rendu de procès de violence conjugale, où le mari n’est pas condamné, ou un encart sur Mary Wollstonecraft, pionnière du féminisme en Angleterre, détaille Caroline Fayolle, maîtresse de conférences à l’université de Montpellier et auteure du livre Le Féminisme. D’autres publications font plus clairement de la résistance, comme L’Athénée des dames, qui contient un manifeste pour l’égalité des sexes. S'inspirant des utopies socialistes, quelques expériences contestataires, dans les années 1830, envisagent une égalité élargie en matière de droits civiques. «Elles prônent l’abolition des systèmes d’exploitation de l’homme par l’homme, pas seulement des hommes sur les femmes mais aussi, par exemple, des riches sur les pauvres», précise Caroline Fayolle. Dans ce cadre se forme la communauté mixte de Ménilmontant – quelques dizaines de personnes cohabitant selon les théories de Saint-Simon, avec l’idée de libérer la femme du carcan du mariage. Les Saint-Simoniennes y expérimentent une vie sexuelle et des enfants hors union. Mais l’utopie périclite après trois ans.

Nouvel appel d’air avec la révolution de février 1848, qui crée un moment d’espoir généralisé, rapidement déçu. Non seulement la IIe République ne confère pas le droit de vote aux femmes, mais les révoltes ouvrières de juin sont durement réprimées. Une double trahison pour les femmes proches du socialisme qui ont participé au mouvement. Estimant que leur émancipation ne viendra pas de la République, elles préfèrent dès lors s’organiser au sein d’associations de travailleurs.

La fin du 19e siècle et la création de la IIIe République changent la donne : ce qui n’était jusqu’à maintenant que le combat d’une poignée de personnalités devient un mouvement massif. Progressivement, sur le modèle des suffragettes anglaises, des associations d’envergure se montent, recrutant des milliers d’adhérentes et faisant émerger des figures comme Hubertine Auclert, qui anime le journal La Citoyenne. La question enflammant le débat public est celui du droit de vote, et les féministes rivalisent de créativité pour la relayer, usant parfois de coups d’éclat comme la grève de l’impôt ou le cassage d’urnes. «Il y a déjà l’idée de médiatiser et de mener une forme de lobbying auprès des politiciens», fait remarquer Bibia Pavard.

En parallèle aux associations de femmes républicaines et laïques s’organisent des groupes de femmes catholiques. «Celles-ci réclament aussi le droit de vote, arguant que les femmes sont porteuses de valeurs spécifiques, bonnes pour la société et susceptibles de moraliser la vie politique, souligne Caroline Fayolle. Il y a cette opposition entre les féministes universalistes, pour lesquelles les deux sexes sont égaux, et les différentialistes, qui érigent les différences entre les sexes en complémentarité.» Las, la Première Guerre mondiale signe le coup d’arrêt de cette mobilisation : les féministes se rallient à l’Union sacrée, mouvement de solidarité des Français contre l’oppresseur, que le président de la République, Raymond Poincaré, appelle de ses vœux le 4 août 1914.

Au sortir du conflit, c’est à nouveau la déception : alors que de nombreux pays européens octroient le droit de vote aux femmes en 1918 ou en 1919, la France botte en touche, plusieurs propositions de loi étant rejetées par le Sénat. En cause, l’alliance paradoxale des conservateurs et des républicains laïcs. «Les premiers redoutent une destruction de la cellule familiale, un danger pour la stabilité de la société. Les seconds pensent, eux, que le vote féminin sera nécessairement conservateur, du fait de l’éducation religieuse des femmes», décrypte Bibia Pavard. Le droit de vote est finalement obtenu en 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale. Une réflexion plus globale sur la place des femmes dans la société s’amorce alors, incarnée dans l’essai de Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, publié en 1949. Pour la philosophe, qui exclut tout déterminisme, «on ne naît pas femme, on le devient».

Une nouvelle cause émerge dans les années 1950, celle du contrôle des naissances, portée par La Maternité heureuse. L’association, qui deviendra Le Mouvement français pour le planning familial, explique presque clandestinement à ses adhérentes, à travers des publications et des conférences, comment maîtriser sa sexualité pour éviter les grossesses... Fin 1967, l’Assemblée nationale adopte enfin la loi autorisant la contraception. Dans le sillage de mai 1968, des groupes non mixtes voient le jour. La rencontre de ces mouvements disparates, imprégnés des idées de gauche et d’extrême gauche, entraîne la création, en 1970, du Mouvement de libération des femmes (MLF) qui revendique la libre disposition du corps des femmes. Parmi les combats du MLF : les violences sexistes, le droit à l’avortement, la remise en question de la société patriarcale... Outre des manifestations et son journal Le Torchon brûle, le MLF mise sur de nouveaux modes d’action spectaculaires. Premier fait d’armes ? Déposer une gerbe sous l’Arc de triomphe... à la femme du soldat inconnu. Même volonté d’interpeller l’opinion publique avec «le manifeste des 343», publié le 5 avril 1971, dans Le Nouvel Observateur, dont les signataires, pour certaines célèbres, déclarent publiquement avoir eu recours à l’avortement. Autre levier mis en œuvre : la politisation de certains procès. À Bobigny, en 1972, l’avocate Gisèle Halimi plaide le cas d’une jeune fille ayant avorté illégalement à la suite d’un viol. Six ans plus tard, à Aix-en-Provence, elle défend deux homosexuelles, battues et violées par un groupe d’hommes alors qu’elles faisaient du naturisme.

«Une femme libre est exactement le contraire d'une femme légère." "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.»

Simone de Beauvoir (1908-1986, philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française.

Merci à nos aïeules de nous avoir défendues ! Gardons notre indépendance...


Je continue ma lecture, Phil commence un nouveau thriller
qui lui semble une légère copie sur le film "La ligne verte" de Franck Darabont

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

dimanche 29 mai 2022

Grand vent

Aujourd’hui il fait très beau, si le mercure n’était pas monté au-dessus de 12 degrés ce matin, il affiche désormais au milieu de l’après-midi 22. Cependant, le vent est très fort.

Lorsque nous sommes allés ce matin à Notre-Dame-de-Monts il soufflait latéralement. C’était bien difficile de conserver son alignement sur la chaussée. Car, si nous empruntons le chemin cyclable, très accidenté, dans le forêt dunaire, nous débouchons sur une route très fréquentée par les automobilistes.

Parfois nous roulons, à certains endroits, sur le trottoir, mais pas aujourd’hui jour de marché, où de nombreux badauds se précipitent pour rejoindre une foule déjà grouillante sur la petite place de l’église. Les commerçants attendent les touristes derrière leur étal et se frottent les mains : «approchez, approchez, aujourd’hui il y a des réductions…». Je ne sais vraiment pas de quelles réductions ils hurlent puisque j’ai aperçu une fois de plus le melon à 8,00 euros !

À la boulangerie pâtisserie du coin de la rue principale il y avait une queue interminable. Il fallait être vraiment patient pour acheter du pain ou une brioche tant renommée. Ma famille connaît bien ce commerce et devant lequel nous avons toujours vu, depuis de nombreuses années, un défilé de personnes. Il faut reconnaître que ce jour est la fête des mères, néanmoins il n’y avait personne devant le fleuriste !

Après avoir posé nos petites reines le long du mur, élevé en 1893, de l’église, nous avons parcouru les allées du marché rapidement pour reprendre nos bicyclettes et aller rejoindre le bord de mer. Je calme était revenu, dommage que le vent soufflait si fort.

«Sans le saule, comment connaître la beauté du vent.”

Lao She (1899-966), dont le nom de plume est Shu Qingchun, écrivain chinois.

La plage de Notre-Dame-de-Monts
au loin on peut apercevoir le pont de Noirmoutier

Les voiliers attendent la marée haute

C'est plus calme ici que dans les rues de la ville

Aujourd'hui c'est celui de Notre-Dame-de-Monts


Dès le Moyen Age il semblerait que les familles avaient pour tradition de préparer une «gâche» ou une «pacaude» lors des fêtes de Pâques. Au XIXe siècle, la brioche vendéenne se transforme et se présente «tressée». Sa recette évolue, la crème se retrouve désormais uniquement dans la «gâche», et la brioche est parfumée à la fleur d’oranger ou bien à l’eau-de-vie. En 1949, une association de boulangers créent le label «Brioche Vendéenne». Cette période de l’après-guerre voit sa réputation grandir avec le développement du tourisme. Aujourd’hui, vous ne pourrez pas traverser la Vendée, que ce soit sur la côte ou dans le bocage campagnard, sans croiser tous les kilomètres, soit une boulangerie artisanale qui fabrique sa brioche, soit une boutique d’un des 3 grands noms qui ont fait de ce bon produit une véritable industrie  (Sicard, l’Essartaise, La Tresse dorée) sans en dénaturer l’esprit.  





 

J'ai terminé mon livre et je commence un autre,
pendant que Phil termine également le sien.

Je ne pourrai pas terminer cet article sans souhaiter une

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

samedi 28 mai 2022

Plus de frein

En revenant, hier, de notre balade journalière, à vélo, la poignée de frein de ma petite reine n’avait plus de résistance. Le câble étant coupé la mâchoire de frein arrière ne fonctionnait plus. Je faisais très attention en serrant la poignée de frein avant, je n’avais pas l’intention d’un coup de passer par-dessus le guidon. Et, je ne possède pas une bicyclette à pignon fixe !

Après avoir téléphoné au «docteur vélo», ce dernier m’avait donné rendez-vous ce matin dès 9 heures. Il fallait donc se lever un peu plus tôt que d’habitude pour aller au centre-ville de St Jean-de-Monts en passant à travers le marché bihebdomadaire. D’autant plus que nous devions y aller doucement. Il faisait frais dans les pins dès 8 heures, les exposants sur la place de l’église et dans tous le centre de la ville déballaient leurs cartons et commençaient seulement à exposer leurs marchandises. Seuls les primeurs étaient déjà à l’œuvre.

J’ai déposé ma bicyclette chez le mécanicien et alors qu’il travaillait, nous avons fait le tour du marché. Comme très souvent, nous sommes revenus avec les sacoches de mon vélo pleines…

«J'aime la bicyclette pour l'oubli qu'elle donne. J'ai beau marcher, je pense. A bicyclette je vais dans le vent, je ne pense plus, et rien n'est d'un aussi délicieux repos.”

Émile Zola (1840-1902), considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier.

Aujourd’hui, s’il ne faisait frais ce matin et surtout à l’ombre dans les pins, il fait désormais chaud (25 degrés à l’abri), heureusement un léger vent nous rafraîchit. Nous bouquinons à l’ombre du camping-car.

Docteur vélo !


Toujours chargée comme un mulet !
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

vendredi 27 mai 2022

Sépia

La photographie couleur est créé dans les années 1860, et n'obtient ses lettres de noblesses que dans le milieu des années 1970 quand les photographes auteurs s'en sont emparés. Mais, comment expliquer une si longue naissance de la photographie couleur ?

Dès 1860, Louis Ducos du Hauron, pionnier en la matière, avait décidé de faire des photographies couleurs en superposant trois images réalisées séparément avec un filtre rouge, bleu et jaune. Ce processus, qu'on a ensuite appelé la synthèse trichrome, fut amélioré par les frères Lumière qui, en 1907, commencent à commercialiser les plaques autochromes qui permettent de capter les couleurs en une seule prise de vue. Dès 1909, le mécène Albert Kahn envoie des photographes capturer le monde en couleur grâce à ce procédé. Il constitue ainsi le premier ensemble de photographie couleur d'une aussi grande envergure, appelé «les archives de la planète».

La complexité du procédé couleur permet de comprendre assez aisément pourquoi la pellicule couleur ne se démocratisa qu'à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Le prix des pellicules y est également pour quelque chose. Acheter et développer une pellicule couleur coûtait plusieurs fois le travail d'un film noir et blanc, et ce jusque dans les années 1970. Si bien que les premières années de la photographie couleur ont été écrites par les publicitaires et ensuite par la presse magazine. Ainsi, on comprend mieux pourquoi les photographes auteur ont mis de nombreuses années avant de travailler en couleur : l'association entre photographie couleur et publicité était quasi systématique. Walker Evans, par exemple, avait vivement critiqué la photographie couleur avant de s'y mettre dans les années 1970.

L'histoire de la photographie couleur a été largement influencée par des photographes américains comme Stephen Shore, Joel Meyerowitz, Saul Leiter ou William Eggleston. Raymond Depardon avouait lui même avoir commencé à photographier en couleur pour imiter ces regards. La reconnaissance de la photographie couleur passera également par eux notamment grâce l'exposition de 1976 au MoMa, présentant les œuvres de Stephen Shore et de William Eggleston. Dès lors, on reconnaîtra à la couleur le pouvoir de magnifier le banal.

Les années 1970 verront alors naître les grands de la photographie couleur (Martin Parr, Luigi Ghirri, John Batho, Walker Evans, et bien d'autres...) avant de devenir incontournable.

Toutefois, j’avoue que si la photo couleur existe depuis tant d’années, le cliché noir et blanc rend parfois un regard remarquable sur l’illustration.

«Ce que j’aime dans les photos en noir et blanc, c’est qu’elles donnent l’impression de lire un livre plutôt que de voir un film.” 

Jennifer Price

Je fais un flash-back sur quelques unes de mes photos :

Sur la plage de la Parée du Jonc en 1880, non en 2022

L'Océan Atlantique côté Vendée

La plage des Demoiselles

Une vue imprenable sur un Océan calme

Au loin c'est l'île d'Yeu

Une belle époque

Phil continue sa lecture alors que je commence
le 3ème et dernier tome de la série "Angélina"

Aujourd’hui, jusqu’à 15 heures le temps est très maussade le thermomètre affiche pas plus de 20 degrés à l’abri, de plus, un léger vent rafraîchit l’atmosphère. Pourtant la météo annonce du soleil pour l’après-midi et une hausse des températures pour les jours à venir...

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

jeudi 26 mai 2022

La foule

Et si je revenais sur les plages principales de Saint Jean de Monts ?

Nous y sommes retournés aujourd’hui rien que pour admirer la plage des Demoiselles et immortaliser la statue des oiseaux devant laquelle j’avais oublié de m’arrêter.

Dans les rues commerçantes c’était la foule. On dit que le monde attire le monde.

«Foule - Elle est faite de tout le monde, mais tout le monde a horreur de la foule.»

Pierre Daninos (1913-2005), écrivain et humoriste français / «Le Jacassin»

Ce matin, le temps était très incertain. Le ciel était gris. Le vent venant de l’Océan a poussé la couverture nuageuse vers les terres pour laisser les rayons du soleil nous chauffer la peau. Le thermomètre affichait 20 degrés à l’abri. Toutefois, à l’ombre d’un bâtiment, à l’angle d’une rue nous devions nous couvrir de nos polaires : le vent était glacial.


Les Oiseaux de Mer est une des sculptures animalières monumentales des artistes jumeaux
Jan et Joel Martel. Par leur branche maternelle, leur cœur bat pour la Vendée.
C’est à Saint Jean de Monts qu’ils prennent régulièrement du repos, exposent leurs corps
au soleil et nagent inlassablement.
Ils sont les fiers héritiers d’un pied à terre somme toute très original,
caché en pleine forêt. Leur père, Léon Martel, vers 1900, avait transformé un simple moulin à vent en folie orientalisante flanquée d’une tour, appelée la Chapellenie.
À travers du collectage et leur art, ils participent à la sauvegarde
et la transmission du patrimoine maraîchin.
Grands artistes sculpteurs de leur temps, inspirés du cubisme et de l’Art Déco,
les frères Martel ont créé pour la Ville de Saint Jean de Monts les Oiseaux de Mer.
Une œuvre monumentale non pas à but ethnologique mais plutôt symbolique.
Ces oiseaux prennent leur envol à l’image de Saint Jean de Monts
devenu destination privilégiée de vacances dans les années 50. 




La plage des Demoiselles

Des nuages non menaçants sous un ciel azur

Les vagues viennent s'échouer sur le sable blond et fin

La piste cyclable le long la jetée est très empruntée aujourd'hui

Le calme

Que c'est triste de détruire le littoral avec ces horribles immeubles

Je préfère regarder de ce côté

Une dernière fois en admirant la côte de l'île d'Yeu avant de repartir

C'était quand la "belle époque" ?


Mais où se trouvent nos bicyclettes ?

Parmi toutes celles-ci ?
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

mercredi 25 mai 2022

Promenade sur l’esplanade

Nous avions décidé de pédaler jusqu’à la portion la plus mixte et urbaine du banc de sable de 8 km que forment les plages principales de Saint Jean de Monts.

Nous avons commencé par la plage de l’estacade. Cette plage est unique en Vendée par la présence d’une estacade de 400 mètres. Elle est un lieu magique de contemplation, de jeu et de promenade pour toute la famille. On y vient pour la plage autant que pour l’œuvre monumentale qui y trône : l’estacade.

Nous avons poursuivi le long de la plage de la Baigneuse, certainement la plus populaire et fréquentée des plages de Saint Jean de Monts, puisqu’elle sonne comme le bouquet final des nombreux badauds qui, au sortir de l’avenue de la Mer, commerçante et gourmande, rejoignent avec entrain la plage la plus proche auréolée de ce même allant. Au carrefour de l’avenue de la Mer et de l’esplanade, c’est un véritable lieu de rendez-vous. Si elle est si populaire, c’est qu’en toutes circonstances, elle réussit à se rendre inoubliable.

Puis nous avons longé, en restant sur l’esplanade et la piste cyclable, celle des Oiseaux desservie par l’axe routier principal, la plage résonne comme une évidence pour tous qui découvrent la destination pour la première fois. Elle trône majestueuse en face de l’office de tourisme, du Palais des Congrès et des expositions « Odysséa ». À la différence de ses voisines, elle est auréolée d’une grande plateforme qui la surplombe : l’espace des Oiseaux.

Pour terminer nous avons roulé jusqu’au pied de la grande roue qui s’élève à 40 mètres de hauteur en surplombant la plage des Demoiselles. Cette plage est probablement l’une des plus fréquentées par les habitants et les résidents secondaires. Pour les souvenirs de famille, sa facilité d’accès, sa convivialité… son histoire : En 1917, les soldats américains goudronnent une route sur ce terrain (devenue l'avenue Valentin) pour amener leurs avions à la plage, utilisée comme aérodrome pendant la Première Guerre mondiale. Ou peut-être un peu de tout ça ! . Détruite en avril 2016, la chapelle Sainte-Thérèse a été pendant quatre-vingt ans un marqueur inconditionnel du quartier des Demoiselles et de l’architecture balnéaire de la côte vendéenne. Érigée de 1925 à 1932, elle est l’un des premiers lieux en France à avoir été dédié à la sainte de Lisieux canonisée le 17 mai 1925

«La bicyclette fait de vous un heureux ; quelqu’un de libre en tout cas, de nouvellement libre et c’est insondable et exquis ce sentiment.»

Charles-Albert Cingria (1883-1954), écrivain, poète et musicien suisse

Le mercure affichait une température parfaite pour pédaler sur une vingtaine de kilomètres (20 degrés à l’abri). Dommage si le vent nous poussait en partant, il était bien difficile de pédaler contre lui au retour, d’autant plus que nous avions fait un petit détour pour nous approvisionner, dans une petite surface, puisque demain est férié : jour de l’Ascension. Bien évidemment j’avais les sacoches pleines et je n’enviais pas Phil qui avait un pack de 6 bouteilles d’eau d’1,5 litre sur son porte-bagages.

Je vous laisse découvrir mes clichés au fil de notre balade :

L’estacade




Ils pêchent le bar




La plage des Baigneuses



Joli point de repaire

La plage des Oiseaux

Le bateau n'est pas sur l'eau ?

La piste cyclable le long de la jetée

Plongeant sur la plage des Demoiselles

40 mètres de hauteur : certainement une belle vue, pas pour nous aujourd'hui par ce grand vent

Le parking des vélos

Une des rues commerçantes

Cette sculpture d'Henry Murail symbolise la prédominance de l'eau dans cette cité balnéaire. La Baigneuse ouvre magnifiquement l’avenue de la Mer face à la plage. Tout un symbole puisque cette avenue est l’ancienne allée de sapins, conduisant à la mer, et qui vit la naissance de la station balnéaire dans les années 1900.  Nécessitant 1,4 tonne de terre, cette statue de bronze a demandé 500 kg de plâtre pour son moule. Après son acheminement de la fonderie de Rezé (Loire-Atlantique).

Un contour de l'église pour aller nous approvisionner avant de rentrer.

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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