vendredi 17 juillet 2020

C'était une petite escapade

Après ces quelques jours, que j'ai aimé vous faire partager, pendant lesquels j'ai retrouvé ma petite sœur sur les terres de jeux de notre enfance,  puis, une découverte des mines à Faymoreau, grâce à un roman que j'ai lu avec passion, nous voici sur le chemin du retour.

J'espère vous avoir permis, aussi, de savourer ces bons moments pendant cette courte durée.






"Vis comme si l'instant le plus important de ta vie était le moment que tu vis maintenant."
Proverbe bouddhiste



"Chasse la nature par la porte, elle rentrera par la fenêtre."
Proverbe russe (1884)

À bientôt pour de nouvelles découvertes et aventures !

jeudi 16 juillet 2020

Corons vendéens

Si je n'avais pas tourné une seule des pages du premier tome "La galerie des jalousies" écrit par Marie-Bernadette Dupuy, je n'aurais pas connu l'histoire de Isaure Millet, fille de paysan, et de Thomas Marot, fils de mineur. J'ai été passionnée par l'histoire des familles Millet-Marot et tout ce qui les entoure. Je ne savais pas qu'il y avait eu des mines de charbon exploitées en Vendée, à Faymoreau, plus précisément. Ce roman se déroule après la guerre de 14-18. L'écrivaine décrit les gueules cassées, les gueules noires et les terribles coup de grisou dans une époustouflante intrigue. Un roman captivant qui m'a conduit jusqu'à Faymoreau.

C'est une commune bocagée, située à l’extrême sud-est de la Vendée. Elle est bordée d’un côté par le département des Deux-Sèvres et de l’autre par la rivière Vendée. D’une superficie de 1.100 hectares, elle dépend du canton de Saint-Hilaire-des-Loges. Aujourd’hui, Faymoreau est connue pour son Centre Minier. Elle était déjà célèbre pour ses moulins particulièrement actifs grâce à la Coopérative Agricole du Val de Loire toujours propriétaire des lieux.

Depuis l’an 1003 jusqu'au milieu du XIIIe siècle, les terres de Faymoreau appartiennent aux plus grands seigneurs du Poitou : les familles Chabot, Lusignan puis Parthenay-l’Archevêque. En 1251, Gognore l’Archevêque en fait don à Guillaume Fort. En 1330, la seigneurie devient propriété de la famille du Puy du Fou suite au mariage de Catherine Fort avec Jean du Puy du Fou et y restera pendant trois siècles. Plusieurs propriétaires suivront : Panou, de Grimoüard… De 1793 à 1802, la commune est dépourvue de maire car le village dépend de l’administration municipale du canton de Foussais.

En 1827, un sabotier découvre par hasard du charbon, à Marillet, près de Faymoreau, en creusant un puits près de sa maison. De là commence pour Faymoreau et sa région, une grande aventure qui durera 130 ans.
En 1836, une verrerie est créée pour consommer sur place, le charbon de faible qualité, destiné à alimenter les fours. L’entreprise produit jusqu'à un million de bouteilles pour les régions de Cognac et Bordeaux, des bocaux ainsi que des cloches à jardin.
En 1840, la Société des Mines de Faymoreau, qui exploite le charbon dans le bassin, bâtit le premier coron pour loger les mineurs et leurs familles. Quelques années plus tard, le village minier de Faymoreau, distant du bourg de deux kilomètres, se développe avec la construction du quartier de la direction, de la Chapelle des Mineurs, des corons de la haute et de la basse terrasse, des écoles…
La ligne de chemin de fer Angers-Niort, qui traverse le bassin minier de Faymoreau, ouvre de nouveaux débouchés en 1869.

Quelques années après la construction de l’Hôtel des Mines et du dortoir des célibataires, l’électricité arrive dans le Sud-Vendée, dans les Deux-Sèvres et dans le Nord de la Charente-Maritime, grâce à la création de la centrale électrique de Faymoreau en 1922. La main-d’œuvre afflue de toute l’Europe et principalement de Pologne. La commune compte à cette époque plus de 1.000 habitants (202 en 2017). La production de charbon atteint 60.000 tonnes par an. Pendant la Seconde guerre mondiale, malgré l’occupation allemande, les mines deviennent un lieu de refuge pour les réfractaires au Service du Travail Obligatoire.
En 1950, la centrale électrique s’arrête ce qui porte un coup fatal à la mine qui vend le tiers de sa production à EDF. Le gisement de charbon s’épuise, la Société des Mines effectue les premiers licenciements. La mine ferme définitivement le 28 février 1958. Les derniers mineurs sont reclassés dans d’autres sites miniers français. La fin de l’exploitation du charbon endort le village de Faymoreau, la population diminue, les commerces ferment progressivement…

Fort de ce glorieux passé industriel, le Conseil municipal de Faymoreau décide en 1995, de lancer un grand projet culturel et touristique afin de faire revivre et développer la commune marquée par l’exode rural et le déclin économique.
Aujourd'hui, le Centre Minier propose au public un voyage au centre de la mine.

Hôtel des mines 


Rue Coron du bas de soie ou de la Haute terrasse ? 


La salle des pendus

Elles fonctionnent de manières variées comme par chimiluminescence, à l'essence, au gaz,
à l'huile et même au pétrole, pour certains modèles.


Départ, envoyer la cage... tous ces signaux semblent
d'une époque lointaine et pourtant à entendre, à ce jour, les anciens mineurs : C'était hier ! 
Eux aussi, travaillaient, parfois, couchés !

Les chariots transportant le charbon 
Que sont-ils devenus ?

Un sac de charbon pour réchauffer les maisonnées mais aussi alimenter les chaudières des verreries
Lorsqu'ils étaient au fond de la mine, d'autres travaillaient à l'air pur...
À demain pour de nouvelles aventures !

mercredi 15 juillet 2020

Foussais-Payré

Le Prieuré qui fut bâti à partir du XIe appartenait à l'abbaye tourangelle de Bourgueil. Reconstruit au 15e il a été fortifié au 16e puis agrandi et embelli au 17e. La parfaite voûte romane du porche abrite la mairie depuis 1982. Par la rue François Laurent on rejoint l'ancienne mairie et l'ancienne poste. Elle illustre l'architecture administrative de la première moitié du 20e. À la différence des nombreuses maisons bourgeoises couvertes d'ardoises, ce bâtiment est revêtu de tuiles plates. Le temple de l'église réformée s'orne d'un fronton à la grecque. Il porte l'inscription "culte évangélique" qui signale les tensions nées entre réformés évangéliques, fidèles à la tradition calviniste, et réformés libéraux, à la suite du Concordat de 1802. Il a abrité une école protestante de 1855 à 1882. l'Auberge Sainte-Catherine, dans la rue du même nom, été tenue par la famille du célèbre mathématicien François Viète (1540-1603), le père de l'algèbre moderne. Peut-être est-il né dans cette auberge ou au village de la Bigotière où il avait résidé ?

Nous avons laissé soeurette et son mari sur notre "terrain de jeu favori". Nous leur souhaitons de bonnes fin de vacances.

Si nous sommes ici, ce n'est que pour un arrêt, avant de vous emmener, ailleurs, demain.

Quelques achats de produits régionaux 

Les routes vendéennes avec nounours 

Les champs de tournesols 


Foussais-Payré











Regardez bien et, trouvez les sculptures.

À demain pour de nouvelles découvertes et aventures !

mardi 14 juillet 2020

Marché nocturne

Nous avons passé une journée tranquille, quelques achats à vélo le matin dont le pain, jeu de boules, lecture, promenade dans les pins, conversations... Et, une petite sortie en soirée.
S'il n'y avait pas de feu d'artifice officiel hier soir, il y avait bien, aujourd'hui, le marché nocturne.
Tous les mardis d’été, l’avenue de la Mer revêt son costume de soirée : une enfilade d’étals d’objets artisanaux "qui se trouveraient bien à l’aise dans vos valises du retour" pour citer le site paysdesaintdemonts. Peintres abstraits ou figuratifs, créateurs de bijoux, créateurs d’accessoires textile, potiers et céramistes, créateurs d’objets du quotidien avec messages personnalisés, fabricants de jouets uniques...
Entre les brides de phrases que je percevais en croisant les badauds, masqués pour certains, je discernais le va et vient des vagues venant s'aplanir sur le sable blond. Les embruns venaient, aussi, me rappeler que l'Océan était tout près, au bout de la rue, juste derrière le manège à balançoires pour enfants.
Nous avons pris beaucoup de plaisir à nous balader jusqu'au front de mer et écouter ses mouvements dans le silence à la tombée de la nuit.

"L'homme pauvre n'est pas celui dont les mains sont vides, mais celui dont l'âme est vide de désirs"
Proverbe africain

C'était notre terrain de jeu favori 
L'espace est immense

N'est-elle pas magnifique la forêt de pins maritimes ? 





Le pin se prête à une structure de cabane


Sentez-vous les embruns ? Au bout du chemin l'Océan vous attend


Que guette t-il ?


Une vue royale sur l'île de Noirmoutier

A pied, à vélo, à cheval, la forêt domaniale des Pays de Monts se traverse
Mais, pourquoi autorise t-on le stationnement des véhicules ?

Une enfilade d'étals : le marché nocturne

Le manège à balançoires pour le plaisir des enfants


Et pour terminer, une crêpe nature avec une boule de glace citron vert.

À demain pour de nouvelles découvertes et aventures. Nous allons décamper pour une autre destination !

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