dimanche 30 avril 2023

Shopping

J’apprends qu’il y a un complexe commercial à Mohammédia : Toutes les grandes enseignes que nous connaissons en France sont représentées. Mais pourquoi attendre la prochaine ville ? "Vite, Phil viens avec moi et sautons dans un taxi."

Magasins d’électro-ménagers, cuisinistes, High-Tech, vêtements, chaussures, de bricolages mais aussi de bricoles diverses… Chouette alors. Il est vrai qu’il est assez difficile de traîner mon chéri dans ce genre d’endroit. Mais quand même, j’ai besoin du mannequin pour acheter des shorts.

Dans un grand magasin bleu et blanc que vous connaissez où l’on trouve de tout pour le sport, il a essayé deux shorts. Oh, pas plus ! Vite la caisse, et vite… nous repartons. Il est vrai que la plage c’est quand même mieux, toutefois, il fallait passer par là.

Comme aussi, j’ai trouvé un coiffeur, juste à côté du camping, je vais y passer une grande partie de la journée demain.

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«Le bonheur n'est pas dans l'argent, mais dans le shopping.»

Marilyn Monroe (1926-1962), actrice, mannequin et chanteuse américaine

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Un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a seulement que deux indices. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai.

  • Avec un seul thé.
  • Elle serait sur le calendrier.

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Sur celui-ci non seulement la couleur est passée 
et il a un accroc.

Phil trouvait ses shorts très bien !
L'un a un accroc, deux ont la couleur de passée
et un troisième est trop grand...

Il en a acheté deux (pratiquement les mêmes)
"À fond la forme !"
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

samedi 29 avril 2023

C’est quand tu reviens ?

Ma famille, mes ami(e)s, mes copains et copines me demandent souvent la date de notre retour. Il fallait calculer entre le 2 juin, date d’expiration de nos visas, et un dimanche, jour dominical, pour traverser tranquillement la ville de Bordeaux. Et puis, nous voulons profiter encore du soleil africain, même si actuellement ses rayons sont très brûlants. Bien sûr nous n’allons pas attendre le dernier moment pour franchir le détroit de Gibraltar, il vaut mieux prendre quelques précautions.

Normalement, nous ne ferons que quatre arrêts en Espagne, le premier à Algésiras et le quatrième à la frontière franco-espagnole. Jai bien dit normalement, ainsi nous devrions prendre le ferry le mardi 23 mai. Si notre planning ne change pas nous contournerons Bordeaux le dimanche 28 mai.

Mercredi prochain nous décampons, nous poursuivons notre chemin un peu plus vers le Nord.

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«Si on court à l'infini, on revient à son point de départ.»

Kate Atkinson, écrivaine britannique / la Souris bleue

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Un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a seulement que deux indices. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai.

  • Avec un seul thé.
  • Elle serait sur le calendrier.

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Phil est heureux, j'ai cuisiné de la viande de bœuf
avec des tomates et quelques épices...
Il a tout mangé !

Pendant ce temps j'ai dégusté 1/4 de melon jaune
bien sucré, Hum !

Mercredi nous continuerons notre chemin vers le Nord
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

vendredi 28 avril 2023

Ploc – Ploc – Ploc...

À cinq heures j’entendais ploc – ploc – ploc… J’avais l’impression que des glands tombaient sur la tôle. Nous ne sommes pourtant pas stationnés sous un chêne ! Des gouttes d’eau discontinues s’écrasaient sur le toit du camping-car. Depuis hier, le temps était malade, l’atmosphère était très lourde. Il faisait très chaud et humide. Ce matin le vent s’était levé apportant avec lui quelques nuages. Néanmoins ils laissaient passer les rayons du soleil et surtout un indice d’UV très élevé.

Et, cet après-midi, la couverture nuageuse s’est dispersée laissant place au soleil, la température est toujours élevée (27 degrés) à l'abri. Nous sommes sur nos transats, à l'ombre d'un arbre, lézardant, nous évadant dans nos lectures respectives. Eh oui, Phil a trouvé dans la pile des livres que j’ai lus «Un avion sans elle».

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«Durant l'absence de pluie, ce sont les jeunes arbres qui jaunissent les premiers. Les vieux ont des cachettes souterraines qu'on appelle expérience.»

Félix Leclerc (1914-1988), auteur-compositeur-interprète, poète, écrivain, animateur de radio et de télévision, scénariste, metteur en scène et acteur québécois. / Le Petit Livre bleu de Félix

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Un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a seulement que deux indices. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai.

  • Avec un seul thé.
  • Elle serait sur le calendrier.

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Je continue ma lecture
pendant que Phil entame "Un avion sans elle" de Michel Bussi

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

jeudi 27 avril 2023

Modérons-nous

Nous profitons au maximum de ces instants de calme, de soleil et de liberté ; notre départ de Mohammédia approche. Nous irons dans une autre ville que nous ne connaissons pas. Nous ne savons pas ce qui nous attend, pourtant nous espérons y rester une quinzaine de jours. Dans cet endroit, j’ai repéré un coiffeur franchisé bien renommé en France et un magasin de sport aussi bien connu en France. Je vais pouvoir me faire couper les cheveux et Phil s’acheter des shorts. Tout cela avant de prendre le chemin du retour. Bien sûr, il y aura avant Tanger un arrêt à Asilah.

Il n’y a vraiment rien à la télévision, Phil n’a cependant pas plié la parabole car nous souhaitons regarder les événements, en France, le 1er mai. Quoique ! Nous savons bien que les journalistes, même s’ils ont -la liberté de la parole-, ne nous feront pas tout voir, ne nous diront pas tout. Leurs patrons sont des hommes politiques. Ils ne peuvent colporter des informations pouvant conforter les français dans leurs idées, ils pourraient bien être remerciésAlors !

Le 2 mai, Phil va fermer la parabole et laver le camping-car, surtout les panneaux solaires et, le 3 nous prendrons la route un peu plus vers le Nord.

En attendant, nous farnientons. Après six mois d’absence, si nous serons heureux de revoir notre famille, nos ami(e)s, nos copains/copines, notre «chez-nous», nous n’avons pas hâte de débourser des sommes faramineuses pour l’achat de produits quotidiens. Car en France si le prix du litre de carburant est de 1,70 euros, celui au Maroc est à 1,19 euros. Puis, grâce à Francine en Pays de Loire, Lysiane en Bretagne et Ahmed dans le Province de Sidi-Ifni, j’ai pu faire un tableau de comparaison de quelques fruits et légumes France en euros/ Maroc en Dirhams :

  • - Avocat : entre 1,45 et 1,99 euros pièce – 50,00 dirhams le kg (soit 4,48 euros le kg)
  • - 1 kg de pommes-de-terre : entre 1,50 et 3,49 euros – 9 dirhams (soit 0,81 euros le kg)
  • - 1 kg de tomates : entre 3,99 et 4,99 euros – 4 dirhams (soit 0,36 euros le kg)
  • - 1 kg d’oranges : entre 1,32 et 3,99 euros - entre 5 et 8 dirhams (soit entre 0,45 et 0,72 euros le kg)
  • - 1 kg de très bonne viande de bœuf : un peu plus de 50,00 euros – 90 dirhams (soit 8,07 euros le kg)...

En outre, il est vrai que certains produits comme la crème fraîche longue conservation (60 dirhams la petite brique soit 5,38 euros), 250 grammes de beurre salé (46 dirhams soit 4,12euros) ou encore une petite bûche de chèvre (70 dirhams soit 6,37 euros) sont très chers au Maroc.

Il faut tout de même savoir que le salaire minimum d’un ouvrier marocain est de 2.000 dirhams (179,26 euros).

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«Je veux oublier que le retour est inévitable.»

Ella Maillart (1903-1997), exploratrice, voyageuse, écrivaine et photographe suisse / Oasis interdites

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Un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a seulement que deux indices. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai.

  • Avec un seul thé.
  • Elle serait sur le calendrier.

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Une brume s'est élevée,
toutefois l'air salin est très très chaud


Merci les gars.
Vous êtes de vrais athlètes 

L'eau est tiède

Il y a beaucoup de courant à cet endroit

Avez-vous vu le plongeur ?

Les vagues frappent le récif

C'est dangereux de se baigner  ici,
il y a beaucoup de rochers et le courant est fort

Ce n'est toujours pas la Bretagne

On ne peut que deviner le village de El Mansouria

Mais où va se couple sur le rocher ?
La mer monte, ils vont être seuls abandonnés

Sur la plage les fleurs résistent à la chaleur

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

mercredi 26 avril 2023

Le grand bazar

Après la visite du port de pêche, hier, nous sommes repartis dans un petit taxi en direction du Souk de Benyakhlef ouvert 24h/24 et 7j/7. C’était un vrai capharnaüm. Je n’ai jamais vu un bazar aussi étonnant. Le souk de Fès est le plus grand du Maroc, néanmoins, il me semble, d’après mes souvenirs, qu’il y avait une répartition des boutiques dans un ordre un peu plus structurel. Ici la répartition est très hétéroclite : le boucher se situe entre un marchand de casseroles d’occasions et un magasin de sous-vêtements. L’opticien entre une droguerie et un marchand de fruits secs si ce n’est pas un magasin de chaussures. Incroyable dans ce souk où l’on peut s’y perdre, on trouve de tout, neuf et occasion. Je me retrouvais dans des couloirs assombris par des toits en tôle dans lesquels je devais retirer mes lunettes de soleil et par je ne sais quel miracle le soleil m’éblouissait en arrivant au milieu d’une travée car, cette dernière continuait à ciel ouvert et là, je devais baisser mes lunettes de soleil sur le nez pour les relever quelques instants plus tard. En outre, il y avait une très longue travée réservée aux vendeurs de tissus, d’accessoires de couture et de couturiers. Tous les hommes s'affairaient derrière leur machine à coudre. Les étals bigarrés contrastaient avec les autres. Il y avait un choix impressionnant. Oh les couturières seraient heureuses ; ici rubans, fil, fermetures à glissières de toutes les tailles, passepoil, biais, galon... en grand nombre, tous les articles classés par ordre de couleur se côtoyaient, sans oublier tous les tissus. On aurait dit un nuancier. C’était beau.

Il y avait beaucoup de monde, les allées sont étroites et même encombrées d’accessoires divers ou de caisses empilées comme un château de cartes. Évidemment, nous nous sommes perdus, et nous ne retrouvions pas la sortie. Par ici, non par là… Nous croisions de nombreux marocains, habitués à ce lieu, il y avait un murmure mouvementé de conversations inaudibles, de toutes façons, je ne connais pas la langue arabe. Dans ce labyrinthe les vendeurs nous souriaient et nous avons dû demander notre chemin.

Dehors, sous les rayons du soleil ardents, les grands taxis étaient à la queue leu leu garés le long d’un trottoir. Les chauffeurs s’étaient assemblés par terre, à l’ombre sous un arbre. L’un d’entre eux nous a ramenés à bonne destination. Ouf ! C’était une journée bien remplie. Aujourd’hui nous restons tranquilles à l’ombre car vous l’avez compris, et peut-être même entendu aux informations, c’est la canicule en Espagne et au Maroc.

Nous sommes tellement bien dans ce petit camping que nous pensons y rester jusqu’au tout début du mois de mai.

Phil a levé la parabole de la télévision. Oh mais rien à changer dans les programmes depuis notre départ fin novembre. En fait, il n’y a rien d’intéressant. En ce qui concerne les informations, nous les lisons chaque matin sur mon I phone, c’est bien suffisant !

«Le fameux souk de Benyakhlef, situé en plein centre de la commune, engendre de nombreux problèmes qui irritent les habitants et les exposent à plusieurs sortes de risques. La situation est pénible pour les riverains, avant et après le souk. Une situation qui doit inciter les services concernés à traiter de toute urgence le problème qui défigure le centre de la commune de Benyakhlef. Le transfert du souk évoqué maintes fois n'a jamais été mené à terme. En effet, le conseil communal avait adopté, lors de l'une de ses sessions, une résolution pour le transfert du souk à Aïn Tekki (Hay Al Mohammadi) sur un terrain d'une superficie de 13 hectares. Néanmoins, ces 13 hectares font partie d'une assiette foncière de 120 hectares mobilisés dans le cadre du programme «Villes sans bidonvilles». Le lot de terrain concerné n'est pas ouvert à l'urbanisation. La commune est interpellée pour régler le problème d'indisponibilité du foncier et s'approprier les 13 hectares nécessaires à la création du futur souk et œuvrer, ainsi, pour l'ouverture de la zone concernée par ce projet à l'urbanisation.

En attendant une solution qui tarde à voir le jour, ceux qui résident à proximité du souk continuent de s'exposer à des risques de tout genre (pollution sous toutes ses formes, nuisances sonores, problèmes d'hygiène, d'insécurité, etc.). «Le développement de la commune, souligne ce riverain, ne peut se faire sans la volonté et l'ambition de tous, en privilégiant une bonne qualité de vie. Le transfert du souk est une priorité. La réalisation des projets socio-économiques en lieu et place permettrait de sauvegarder l'environnement et de donner plus d'attrait au centre de Benyakhlef, longtemps marginalisé. Les services concernés sont interpellés pour valoriser les atouts de la commune afin de garantir un meilleur cadre de vie aux habitants.» En effet, la commune de Benyakhlef aux vocations multiples n'arrive pas à valoriser ses atouts. Des atouts qui constituent, certes, un tissu pour son développement économique, social, culturel et sportif, mais des contraintes structurelles freinent son essor. Les problèmes qu'il convient de régler consistent en l'habitat insalubre, ou encore l'état actuel de la forêt, un patrimoine qui ne cesse de se dégrader. Il y a également lieu de citer le retard accumulé dans la réalisation du fameux projet de l'échangeur situé au niveau du pont de Benyakhlef. Un autre problème non des moindres concerne l'état de la route régionale 313 reliant Mohammedia à Benyakhlef. Cet axe qui connaît un intense trafic routier est confronté à de sérieux problèmes de fluidité de la circulation, de sécurité routière et de nuisances diverses. Sur une bonne partie de cette route qui mène au centre de Benyakhlef, nids de poule, trous dans la chaussée, défaillances de signalisation, etc. constituent le lot des usagers de la route. La commune doit se pencher sur le défaut d'infrastructures de base et privilégier l'entretien continu des voies névralgiques, avec plus d'intérêt pour la maintenance, sans omettre l'urgence du déménagement du souk en question.»

Article de presse de lematin.ma (Mohammedia Un véritable «souk» à Benyakhlef)

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« Si vous voulez acheter, traversez le bazar en regardant et achetez en retournant.»

Proverbe arabe

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Un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a que deux indices. Le premier est ci-dessous, le second arrive demain. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai.

  • Avec un seul thé.

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Image du Net

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

mardi 25 avril 2023

Les ports de Mohammédia

Sur le grand boulevard, nous avons hélé un grand taxi (vert foncé) qui nous a conduit jusqu’au centre-ville, en face de la gare. Au Maroc les grands taxis sont des transports en commun qui peuvent emmener jusqu’à 6 personnes. Le prix de la course est de 5 dirhams par tête. Si nous sommes six clients dans le véhicule c’est bien 10 dirhams que nous déboursons. En outre si nous sommes seuls c’est 30 dirhams. Si vous ne connaissez pas la différence entre les grands et les petits taxis vous pouvez retourner sur mon article du 11 mars 2023 «Une course perpétuelle». Puis nous avons grimpé dans un petit taxi (vert clair).

Le taxi de couleur vert clair slalomait entre les nombreux véhicules en tout genre. La ville de Mohammédia est très grande. Je regardais par la fenêtre arrière du véhicule les vitrines fermées des magasins défiler. Au feu tricolore, je fixais la couleur du feu sachant que, très vite, la voiture allait s’engager dans un nouveau labyrinthe. Le chauffeur nous a déposés à l’entrée du port de pêche. Un gardien et un agent de police étaient à l’entrée et nous ont demandé l’objet de notre visite. «Non nous n’allons pas acheter du poisson messieurs, nous sommes des vacanciers curieux.» Curieux de savoir, de comprendre… «Entrez mais pas de photos». Oh zut ! Je vais devoir vous décrire les lieux pour imager mes prises de vues avec mes yeux que mon cerveau a enregistrées.

La marée était basse, derrière les grilles, les petites barques, aux couleurs délavées, vertes, bleues, rouges, étaient envasées et avaient un air penché. L’odeur de vase et de poisson était insoutenable. Ces nuisances olfactives me faisaient retrousser le nez. Plus loin, sur des centaines de mètres, le long de la grille, à même le sol, sur un quai, des montagnes de filets étaient amoncelés : «coin de réparation des filets» je pouvais lire sur une pancarte. Le ramendage est tout un art. Les pêcheurs, démêlent et sont armés d’une aiguille à ramender, ils sont parfois nombreux autour d’un filet vert, bleu ou blanc. Ces derniers, lumineux, étalés sur le sol me faisaient penser à un voile de mariée. Et pourtant ! Ils devraient être interdits car leurs mailles ne sont pas à la taille réglementaire et ne laissent pas repartir les petits poissons dont la dimension est inférieure à celle autorisée par le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime. On ferme les yeux ?

Nous avons contournés de nombreux bâtiments de diverses administrations de pêche, des magasins d’articles pour les pêcheurs, une usine de glace... pour déboucher sur une grande place couverte de barques en réparations : peinture, carénage, moteur, hélice… Un charpentier cloutait des planches sur le squelette d’une coque. Je me suis arrêtée, j’ai regardé. En pantalon et veste en jean maculés, la cigarette à la bouche, le pêcheur travaillait avec dextérité. Un autre, un peu plus loin, à l’aide d’une spatule, ôtait la peinture bleue écaillée sur la coque de son bateau. Des débris azuréens jonchaient le sol. «Américan association» je lisais sur une affiche au dessus d’une autre structure. Je m’interrogeais et surtout j’ai questionné (vous me connaissez !). C’est une association américaine qui s’est installée ici afin de former les pêcheurs sur la sécurité. Des agents viennent chaque année pour effectuer les contrôles. Toutefois, ils ne sont pas venus depuis cinq années.

Encore plus loin, tout près du quai les gros bateaux de pêche étaient amarrés. Ils tanguaient sur les flots de l’Océan remontant. La pêche avait été bonne, des caisses de poissons et surtout d’araignées étaient descendues, ou plutôt étaient remontées sur le quai. Les pêcheurs, en tenue imperméable et bottes aux pieds, étaient heureux, les acheteurs examinaient, les badauds regardaient.

Nous sommes retournés vers la sortie pour aller sur le port commercial : Interdit au public. Bon, nous allions aller au port de plaisance, néanmoins nous ne trouvions pas l’entrée. Après renseignements, un marocain, qui sortait de l’administration du port nous a fait savoir que le port de plaisance est tout simplement une toute petite marina au fond du port pétrolier. En effet le port de Mohammédia abrite de très gros méthaniers, des monuments qui cachent les rafiots de loisirs. Il fallait déposer une demande d’autorisation au poste de police : nom, prénom, parents, adresses, motifs…. Et puis zut cette démarche nous faisait un peu penser à celle que nous avions faite pour la prolongation de nos visas. Quelle erreur de planquer le port de plaisance au fond du port industriel !

Nous sommes repartis dans un petit taxi en direction du Souk. Cette aventure fera l’objet de mon blog demain.

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« L’endroit le plus sûr pour un bateau, c’est le port. Mais ce n’est pas pour ça que le voyage a été créé.»

Anonyme

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Un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a que deux indices. Le premier est ci-dessous, le second arrive dans deux jours. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai.

  • Avec un seul thé.

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Une de mes photos prises il y a quelques jours

Photo du Net (Port de pêche)

Photo du Net (Port de plaisance)

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

lundi 24 avril 2023

Un coin de paradis

Il ne faut pas un grand camping pour être bien. Dix emplacements seulement, de bons sanitaires, les commerces à proximité et… la plage ! Que demander de plus. Le centre est proche, néanmoins il est préférable de prendre un grand taxi d’autant plus que le port est, de l’autre côté à 8 kilomètres.

Nous venons de nous installer, nous verrons pour les visites dans les jours à venir.

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«La vie, c'est la vie
Il faut se la vivre
Au hasard des jours
Et au fil des nuits
Faut se l'emmener
Jusqu'à l'autre rive.
Faut se l'espérer
Son coin de Paradis.»

Henri Salvador (1917-2008), auteur, compositeur, interprète, humoriste et musicien français. Guitariste / La vie c'est la vie (2006)

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Un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a que deux indices. Le premier est ci-dessous, le second arrive le 27 avril. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai.

  • Avec un seul thé.

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Street Art à Mohammédia


À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

dimanche 23 avril 2023

Que d’événements !

Pour commencer JOYEUX ANNIVERSAIRE à la personne qui se reconnaîtra. Que cette journée soit belle et ensoleillée.

Aujourd’hui, le Maroc a changé d’horaire. Il n’y a plus qu’une heure de décalage avec la France. Lorsqu’il est midi en France, il est 11 heures au Maroc.

Voici un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a que deux indices. Le premier aujourd’hui, le second le 27 avril. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai.

  • Avec un seul thé.

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«Nous devons considérer que tous les événements qui nous arrivent sont des événements heureux.»

Sacha Guitry (1885-1957), dramaturge, acteur, metteur en scène, réalisateur et scénariste français / Le nouveau testament

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Comme je l’ai déjà écrit hier, nous restons tranquilles près de la plage ce dimanche. Demain, nous décamperons. Nous n’irons pas loin, j’ai découvert un tout petit camping à Mohammédia qui nous rapproche de la ville. Nous allons pouvoir déambuler dans les rues du centre et sur le port. Et puis, dans ce camping il est possible de laver, ou de faire laver, son camping-car pour quelques dirhams. Phil souhaite nettoyer, ou re-nettoyer, les panneaux solaires. Vous l’avez compris, nous nous approchons de Tanger. Toutefois avant nous visiterons une autre ville, où nous y resterons entre une ou deux semaines. Bien évidemment nous nous arrêterons ensuite à Asilah faire nos dernières emplettes dans la jolie médina. «Oui maman, je pense à ton plat». Enfin en Espagne nous ne ferons que quelques arrêts sur les aires de services là, nous serons autonomes et il faudra que les panneaux solaires ne soient pas recouverts du sable du désert...

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JOYEUX ANNIVERSAIRE 🎵🌹🍸

J'ai terminé ce livre
L'histoire d'une française mariée à un marocain
arrivant en Afrique du Nord juste avant la fin du protectorat

Je commence "Retour sur la Lande"
Phil termine "Mensonges sur le divan"
C'est son dernier livre... Après ?

Nous sommes toujours à Mohammédia

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

samedi 22 avril 2023

Jupes et pantalons au placard !

Le Ramadan est terminé, c’est la fête de l'Aïd el Fitr. Il n’est pas question aujourd’hui et demain d’aller se balader dans les rues. Les musulmans sont à la fête.

C’est quoi l’Aïd-el-Fitr ? C’est un jour de fête pour les musulmans qui célèbrent la rupture du jeûne, et la fin du Ramadan. La date de célébration a été fixée le 21 avril en fonction de la visibilité du croissant lunaire lors de la nuit en Arabie saoudite, en Algérie, en Tunisie, en Égypte et dans d’autres pays du Moyen-Orient (Émirats arabes unis, Quatar, Syrie, Jordanie…). En revanche, dans d’autres pays, les autorités religieuses, qui étaient dans l’impossibilité de voir le croissant lunaire lors de la nuit du doute, ont décalé l’Aïd au samedi 22 avril, donc aujourd'hui. C’est le cas au Maroc, en Indonésie (le plus grand pays musulman), en Malaisie, à Singapour et en Australie.

Il s’agit de marquer la rupture du jeûne observé durant le mois sacré de ramadan, qui a commencé le 23 mars. La journée de fête est marquée par une prière à la mosquée, mais aussi des échanges de vœux, de pâtisseries, de thé et de petits cadeaux. Traditionnellement, les croyants revêtent de nouveaux vêtements, s’offrent des présents et s’acquittent d’une aumône, la zakat al-fitr, destinée aux pauvres.

L’Aïd-el-Fitr, fête de la rupture, est aussi appelée Aïd-el-Séghir, qui signifie «petite fête», par opposition à la «grande fête» que constitue l’Aïd-el-Kébir. Également appelée «Aïd el-Adha», cette dernière est une commémoration du sacrifice relaté dans le Coran et dans l’Ancien Testament : alors qu’Abraham s’apprête à tuer son fils pour obéir à Dieu, un ange remplace le corps de l’enfant par celui d’un bélier. En souvenir, les musulmans effectuent un abattage rituel de mouton –dans deux mois- une pratique qui n’est pas réalisée pour la fin du ramadan. Seules la prière prononcée et la formule de vœux (Aïd Moubarak, ou «joyeuse fête») sont les mêmes pour les deux célébrations.

J’ai rangé jupe et pantalon, je vais pouvoir désormais sortir, en ville, en short, ce qui était très malvenu pendant le Ramadan. Nous restons tranquilles près de la plage ce week-end, nous laissons les rues de la ville aux marocains. Comme je le disais hier, je me suis approchée du bac d’eau et du kiosque. Je me suis, aussi, renseignée : ce n’est pas un bac de retenu pour les poissons, ce n’est pas un kiosque. C’est une piscine «ratée», il paraît. Tant qu’au kiosque, je n'ai pu l'escalader. En tout cas, c’est le bout de la jetée. Nous irons la semaine prochaine au souk, au parc et sur le port de Mohammédia.

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«Un voyage de mille lieues commence toujours par le premier pas.»

Lao Tseu

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Un dernier mini quizz sera en ligne demain avec seulement deux indices. Il y aura, aussi, beaucoup de nouveaux sujets que vous découvrirez.

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L'eau est limpide

Le ciel est bleu

Un kiosque ? Non c'est le bout de la jetée



Les alluvions ont tout abîmé et il n'y a pas d'entretien

Un baigneur et une photographe

"Oui j'ai vu"

Dommage

Cela ne paraît pas sur la photo, mais pourtant
c'est très haut. Si j'étais plus jeune,
si je n'avais pas mon appareil-photos autour de mon cou
si je n'avais pas mon petit sac contenant mon passeport en bandoulière
si....

Elle n'est pas froide dans ce bassin
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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