vendredi 21 juin 2019

C'est fini

Je suis allée jusqu'au Sud-Ouest de la France, traversée l'Espagne et le Portugal du Nord vers l'Ouest pour atteindre Figueira Da Foz qui était mon point de chute. J'ai admiré de beaux paysages que je vous aie fait découvrir chaque jour par tous les temps.

Les villes qui m'auront vraiment marquée sont : Figueira Da Foz, Porto et Aveiro au Portugal, Bilbao, malgré la pluie, en Espagne, puis Messanges dans les Landes où J'ai posé mes valises deux semaines et pour terminer, St-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée.

Je remercie tous les lecteurs : ma famille, mes amis, mes copains qui m'ont suivie avec assiduité pendant ce périple, qui ont agrémenté et embelli mon blog avec des commentaires pertinents, ceux et celles qui m'ont envoyé des messages par sms, Whatsapp, mail ou qui ont, tout simplement, téléphoné. Des messages de soutien lorsque les conditions étaient un peu compliquées, des messages drôles, des messages d'encouragements.

Merci à Blandine D. et son conjoint qui ont créé la structure de ce blog .

Guy R. vous n'étiez pas derrière moi pour corriger mes écritures, un crayon de bois à la main. Vous m'avez donné les ficelles d'une écriture limpide, plus structurée, j'espère en avoir fait bon usage.

C'est fini, nous rentrons.

Rendez-vous lors des prochaines pérégrinations, si vous le voulez bien !


C'est fini 


jeudi 20 juin 2019

Un rayon de soleil par un interstice du lanterneau m'a réveillée

À chaque coup de lame de la mer un coup de vent venait fouetter le camping-car cette nuit. Le soleil a pointé son nez tôt ce matin, une belle journée s'annonçait.

Un ciel bleu, un thermomètre qui affichait vingt-cinq degrés, juste une petite brise pour rafraîchir l'atmosphère pesante, les conditions idéales pour enfourcher nos vélos et prendre les pistes en direction de St-Gilles-Croix-de-Vie.

À St-Hilaire-de-Rietz, j'ai juste jeter un coup d’œil sur le port de plaisance et continuer sur la piste cyclable. Plus nous nous sommes approchés de St-Gilles-Croix-de-Vie, plus nous avons rencontré des promeneurs à pied ou à vélo. Il faut être attentionné sur cette voie car elle est en double sens et partagée avec les piétons. J'ai contourné des poussettes, des chiens, j'ai surtout été vigilante aux laisses, tendues, des clebs éloignés de leur maître peu consciencieux. Ce que je redoutais le plus étaient les coureurs cyclistes qui pensaient, peut-être, s'entraîner pour le prochain tour de France.
St-Hilaire-de-Rietz est à une altitude de 5 mètres, c'est un faux plat tout le long : St-Gilles-Croix-de-Vie culmine à 14 mètres !

Lorsque nous sommes arrivés en ville, la voie cyclable est marquée au sol par un sigle vert, juste la largeur du guidon d'un vélo, presque dans le caniveau. Avant d'arriver au port de pêche, des camions allaient et venaient près de la criée. Un mastodonte me suivait, j'avais beau serrer des fesses, cela ne faisait pas rétrécir ni le vélo, ni les sacoches, ni ma personne !

Quelle belle balade de la plage de Rietz jusqu'à la Vie !

Je me suis arrêtée de très nombreuses fois pour immortaliser des vues imprenables sur l'océan : des criques de sable fin comme en Espagne, des rochers comme en Bretagne, de belles demeures comme à Dinard : c'est la corniche Vendéenne. Les rayons de l'astre reluisaient sur les flots, le murmure des vagues venant s'écraser sur les rochers était relaxant, l'air salin venait émoustiller mes narines. Le mot "huître" parcourait mon esprit.

Comme je le disais précédemment, sur la grande plage de Sion, à St-Hilaire-de-Rietz, je n'ai jeté qu'un seul coup d’œil, ensuite j'ai contemplé la grande plage des Cinq Pineaux, le trou du Diable, le Feu de Grosse Terre... jusqu'au port de pêche de St-Gilles-Croix-de-Vie. Des fanions colorés fleurissaient la rue piétonne, peut-être pour fêter mon arrivée ! Nous avons garé nos bicyclettes au parking prévu à cet effet, face à l'église Ste-Croix bâtie au XIXème siècle, d'architecture néo-byzantine. À pied, nous avons traversé tout le centre par la rue piétonnière, dans laquelle, j'ai léché presque toutes les vitrines, pour arriver devant le magnifique carrousel face au port de plaisance. Entre les deux, coule la Vie, la plus courte des grandes rivières de Vendée, elle prend sa source au sud de la commune de Belleville-sur-Vie, entre les lieux-dits "le Grand Monicq" et "la Vrignaie", pour se jeter 62 kilomètres plus loin dans l'Atlantique, là où j'étais !




Le trou du Diable

Le feu de Grosse Terre












Maison des écrivains de la mer



La Vie



C'est un commerce de vêtements, peut-être un ancien restaurant !

Eglise Ste Croix



mercredi 19 juin 2019

Journée foutue, journée perdue

Puisqu'il y avait un marché le mercredi aux Mouettes, comme indiqué sur la pancarte à l'accueil du camping, nous étions partis en sa direction. Malheureusement les places et rues étaient désertes. Après renseignements pris, les commerçants ne viennent déballer qu'en juillet et août. Mauvaises informations donc ! Je ne dirai pas que nous avons fait 11 kilomètres pour rien puisque nous avons acheté deux autres livres dans un magasin : un de Valentin Musso et non Vincent, comme je l'avais baptisé hier et un différent, d'un autre genre, de Paulo Coelho. Comme dit Sylvie L, il faut changer de lecture... Pourtant je m'attache à certains écrivains !

La journée avait mal commencé. Puis, j'avais décidé de profiter de la machine à laver du camping pour faire une bonne lessive. Peut-être la dernière avant le retour. Le linge, la lessive dégoulinant dessus, le tout dans le tambour, la somme de 4,50 euros insérée dans la machine et.......... Elle ne marche pas ? Vrrrrrrrrh ! En furie je suis allée à l'accueil, j'étais vraiment fâchée, encore plus lorsqu'une des filles m'a fait entendre que je ne pourrais pas être remboursée car le matériel est à un prestataire qui est difficilement joignable. J'ai retiré, en colère, tout le linge gluant de lessive liquide et je l'ai lavé à la main. Vous pouvez imaginer que les vêtements et surtout les serviettes de bain auraient dû mal à sécher n'étant pas bien essorés ! Déjà la wifi fonctionne très mal malgré la somme de 22,00 euros déboursée : Prestataire aussi ! Comme le boulanger !

Au moins le vent s'est levé en apportant l'air salin que j'aime tant. Il a, aussi, chassé l'orage. Et, enfin, grâce au zéphyr, tee-shirt, short, maillot de bain et serviettes de bain ont commencé à sécher puis une pluie fine s'est invitée ! Le seul avantage est que j'aime bien entendre battre l'averse sur le toit du camping-car.

L'après-midi, j'ai préféré me plonger dans le thriller de Valentin Musso "Une vraie famille".

mardi 18 juin 2019

St-Hilaire-de-Rietz

Il a fait horriblement chaud cette nuit. Toutes les personnes que j'ai rencontrées se plaignaient de ne pas avoir dormi. Ce matin le temps était à l'orage, il faisait déjà trente-cinq degrés à neuf heures. Il faisait très lourd, le ciel était brumeux et bas. Au milieu de la matinée, les nuages se sont déchirés pour laisser entrevoir un grand soleil. En le regardant, j'avais l'impression qu'il disait: -"Oui j'étais là juste derrière le rideau de voile !" La brume s'est dissipée, une légère brise, bienvenue, est arrivée. À vélo c'était bien agréable de rouler avec un léger vent de face : il me rafraîchissait ! 

Sur le marché, il y avait un peu de monde, les touristes se lamentaient, comme de bons Français, sur le temps... 

Sur la plage en scrutant l'horizon, je me demandais si l'Amérique était si éloignée. L'océan était calme, les vagues venaient mourir lentement sur le sable blond et les algues desséchées. La mer était si plate que je ne sentais même pas l'air salin. La scène avait un air de déjà vu. J'ai préféré m'allonger sur la serviette, beige bien réparée et embellie par ma petite sœur, étendue sur la plage et lire un thriller de Vincent Musso, écrivain français, comme son frère Guillaume.

"La commune de St-Hilaire-de-Rietz est située sur la Côte de Lumière entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Jean-de-Monts. Elle est recouverte d'une forêt domaniale de pins maritimes le long de la côte, la forêt des Pays-de-Monts et, en grande partie, du marais breton vendéen dans les terres, ainsi que de marais salants. Elle est également longée par un cours d'eau, la Vie, qui arrive du Nord.
La station balnéaire de Saint-Hilaire-de-Riez compte 10 kilomètres de sable fin, bordées de dunes, et 3 kilomètres de côtes rocheuses, c'est l'un des plus longs rivages de la façade Atlantique.
À Saint-Hilaire-de-Riez, villas et hôtels sont construits dans le quartier de Sion à la fin du XIXème siècle.
Avec une capacité d'accueil de près de 80.000 estivants, sans compter les très nombreuses maisons secondaires et colonies de vacances implantées sur le territoire, les activités de plage et le tourisme se développent. A l’origine de la cité, Rié est une île.
La découverte d’un gisement de bronze ancien date de l’Antiquité.
De l’époque Gallo-romaine jusqu'à la fin du XVIIème siècle, les habitants de Saint-Hilaire-de-Riez, de Notre-Dame-de-Riez et de Croix-de-Vie, vivent isolés du reste des terres du Bas-Poitou." (Aux pays de mes ancêtres).

Flan Sion

L'Amérique c'est loin ?

Les enfants semblent heureux

Où va t-il ?






Derrière la grille : la dune de sable puis l'Océan !

C'est par là !

Encore un visiteur !


lundi 17 juin 2019

Sur la piste où le vieux monsieur est tombé

Le ciel était magnifique, le thermomètre affichait trente-quatre degrés, heureusement qu'une légère brise me permettait d'endurer les rayons mordants du soleil.

Nous irons à St-Gilles-Croix-de-Vie plutôt après-demain, aujourd'hui il faisait bien trop chaud, prendre les pistes, parfois dégagées, entre les bois me paraissait peu judicieux. Je me souviens trop le jour où nous sommes allés jusqu'à l'étang de Moisan, dans les Landes, il faisait si chaud ! Demain, nous irons au marché de St-Hilaire-de-Rietz.

Ce matin, nous sommes partis vers le centre de St-Hilaire-de-Rietz par la piste cyclable entre l'océan et la route départementale. Sur le port, je me suis arrêtée pour contempler, à marée basse, des pêcheurs à pied groupés devant des bateaux colorés, un air penchant, arrimés sur le limon. Je déteste ce sport, j'aime bouger, marcher, pédaler mais surtout ne pas rester, les pieds dans la vase, une griffe dans une main, un seau dans l'autre, la tête penchée, à chercher sur un petit mètre carré des coquillages. Sincèrement, je les préfère dans mon assiette ! Ou regarder ce petit groupe de gens et immortaliser le spectacle jusqu'à l'horizon.

Pendant que Phil était à la boulangerie acheter le pain puis à la presse le journal, j'ai très vite fait le tour des rayons d'une petite supérette et pris la sortie : des tomates à 4 euros le kilo, une salade à 3 euros, une petite brioche, bien que Vendéenne à 7 euros.... Le pain et le journal dans les sacoches, toujours fixées sur mon vélo, nous sommes allés à la grande surface. J'ai peut-être son prénom mais je ne m'appelle pas de Rothschild !

Au retour, toujours sur la même piste, entre les baliveaux, bien chargés, nous pédalions allégrement. Certains arbres plantés au milieu du chemin nous obligent à les contourner à droite évidemment pour laisser le cycliste venant en contre-sens passer de l'autre côté. Je suis passée la première et j'ai évité un vieux monsieur en face, il a perdu son équilibre et a presque percuté Phil avant de tomber. Il était perdu. Nous nous sommes arrêtés pour l'aider à se relever. Nous avions pitié, j'ai frotté le dos de son veston de toile beige couvert de feuilles. Nous nous sommes assurés qu'il allait bien avant de reprendre notre chemin, nous avons, même, attendu qu'il soit reparti. Je suis certaine qu'il ne m'a pas vue !

À l'ombre, après avoir parcouru quelques pages d'un thriller j'ai pris la direction de la plage, juste après la dune de sable, derrière la petite barrière du camping. Je regardais au loin le port de plaisance où des pêcheurs à pied étaient ce matin. Les embarcations se balançaient au gré du vent sur la mer à marée haute. J'ai l'impression qu'un bateau m'envoyait des signaux avec les réverbérations du soleil sur son pare-brise. Juste devant moi, sur le rivage, des pêcheurs à la ligne attendaient sagement, je n'ai pas vu le vieux loup de mer ! Quelques personnes étaient allongées sur le sable, mais pas une s'est risquée à plonger dans les eaux froides de l'Atlantique.

Je joins mes photos non pas pour que vous m'enviez, mais pour vous envoyer un peu de bonheur, un peu de chaleur, un peu de quiétude. Je sais que, plus vers le Nord, vous manquez de soleil, je vous en envoie un peu, car le bonheur, c'est de partager....



Pêcheurs à pied

A marée basse

Sans commentaires !

C'était à votre droite monsieur !

Derrière la dune : la mer !

La voici la mer !

Pêcheurs à la ligne

Le port au loin, à marée haute

dimanche 16 juin 2019

La fête des pères

C'est toujours un moment agréable lorsqu'on a, encore, la chance de la fêter à son papa. Au restaurant, sur la plage ou autre-part. En France, en Afrique ou ailleurs...

C'est un repas partagé en famille en catimini, un secret pour personne mais qui ne se raconte pas sur le net.

Une belle journée près de la magnifique plage des Demoiselles à St-Jean-de-Monts, à douze kilomètres à vélo. Le soleil ne m'a pas quitté, le thermomètre affichait vingt-cinq degrés à l'abri.



La belle plage de St-Jean-de-Monts

Regardez bien la selle de mon vélo,
je vous rassure : il est empaillé !

Une petite pause au retour

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