Le temps d'une pause

Je remplis mon article, aujourd'hui, sur mon téléphone portable, comme je l'ai fait souvent et, je peux vous assurer que sur le petit écran d'un smartphone ce n'est pas toujours facile.

À neuf heures nous étions déjà sur les routes landaises. Je regardais, avec nostalgie, la route percer les grandes forêts de sapins dont, parfois, l'accès est interdit pour risque d'incendie. 

La circulation sur l'A10 était dense, nous avons passé Bordeaux juste avant midi, à l'heure où les familles sont réunies en ce week-end de Pentecôte. Puis des vignobles, vallonnés, s'étendaient jusqu'à l'horizon. Le pays du pinot !

Dans les Charentes Maritimes des parcelles de toutes les couleurs forment un puzzle : une de blé, une d'orge, une d'avoine... Nous sommes à Mirambeau. Un village déserté de ses habitants. De vieilles maisons de bourg, qui devaient appartenir à des familles fortunées, sont fermées. Le propriétaire d'un château, dans un joli parc clôturé, loue des chambres d'hôtes. Tout est barricadé, les maisons, les commerces même l'église. Tout semble avoir une histoire lointaine, endormie à ce jour.

Nous avons eu le soleil toujours avec nous, à quinze heures il faisait vingt-cinq degrés.

Nous sommes là pour une nuit, le temps d'une pause. Demain, nous serons plus près de la mer qui me manque déjà !  

Les routes landaises

Des champs à perte de vue

Mirambeau

Le château

Au bout ce n'est pas l'océan

Le cheval n'est même pas blanc