Le ciel était
magnifique, le thermomètre affichait trente-quatre degrés,
heureusement qu'une légère brise me permettait d'endurer les rayons
mordants du soleil.
Nous irons à
St-Gilles-Croix-de-Vie plutôt après-demain, aujourd'hui il faisait
bien trop chaud, prendre les pistes, parfois dégagées, entre les
bois me paraissait peu judicieux. Je me souviens trop le jour où
nous sommes allés jusqu'à l'étang de Moisan, dans les Landes, il
faisait si chaud ! Demain, nous irons au marché de
St-Hilaire-de-Rietz.
Ce matin, nous sommes
partis vers le centre de St-Hilaire-de-Rietz par la piste cyclable
entre l'océan et la route départementale. Sur le port, je me suis
arrêtée pour contempler, à marée basse, des pêcheurs à pied
groupés devant des bateaux colorés, un air penchant, arrimés sur
le limon. Je déteste ce sport, j'aime bouger, marcher, pédaler mais
surtout ne pas rester, les pieds dans la vase, une griffe dans une
main, un seau dans l'autre, la tête penchée, à chercher sur un
petit mètre carré des coquillages. Sincèrement, je les préfère
dans mon assiette ! Ou regarder ce petit groupe de gens et
immortaliser le spectacle jusqu'à l'horizon.
Pendant que Phil était à
la boulangerie acheter le pain puis à la presse le journal, j'ai
très vite fait le tour des rayons d'une petite supérette et pris la
sortie : des tomates à 4 euros le kilo, une salade à 3 euros,
une petite brioche, bien que Vendéenne à 7 euros.... Le pain et le
journal dans les sacoches, toujours fixées sur mon vélo, nous sommes allés à la grande surface. J'ai peut-être son prénom mais je ne
m'appelle pas de Rothschild !
Au retour, toujours sur
la même piste, entre les baliveaux, bien chargés, nous pédalions
allégrement. Certains arbres plantés au milieu du chemin nous
obligent à les contourner à droite évidemment pour laisser le
cycliste venant en contre-sens passer de l'autre côté. Je suis
passée la première et j'ai évité un vieux monsieur en face, il a
perdu son équilibre et a presque percuté Phil avant de tomber. Il
était perdu. Nous nous sommes arrêtés pour l'aider à se relever.
Nous avions pitié, j'ai frotté le dos de son veston de toile beige
couvert de feuilles. Nous nous sommes assurés qu'il allait bien
avant de reprendre notre chemin, nous avons, même, attendu qu'il
soit reparti. Je suis certaine qu'il ne m'a pas vue !
À l'ombre, après avoir
parcouru quelques pages d'un thriller j'ai pris la direction de la
plage, juste après la dune de sable, derrière la petite barrière
du camping. Je regardais au loin le port de plaisance où des
pêcheurs à pied étaient ce matin. Les embarcations se balançaient
au gré du vent sur la mer à marée haute. J'ai l'impression qu'un
bateau m'envoyait des signaux avec les réverbérations du soleil sur
son pare-brise. Juste devant moi, sur le rivage, des pêcheurs à la
ligne attendaient sagement, je n'ai pas vu le vieux loup de mer !
Quelques personnes étaient allongées sur le sable, mais pas une
s'est risquée à plonger dans les eaux froides de l'Atlantique.
Je joins mes photos non
pas pour que vous m'enviez, mais pour vous envoyer un peu de bonheur,
un peu de chaleur, un peu de quiétude. Je sais que, plus vers le
Nord, vous manquez de soleil, je vous en envoie un peu, car le
bonheur, c'est de partager....
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Pêcheurs à pied |
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A marée basse |
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Sans commentaires ! |
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C'était à votre droite monsieur ! |
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Derrière la dune : la mer ! |
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La voici la mer ! |
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Pêcheurs à la ligne |
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Le port au loin, à marée haute |
Les paysages en bord de mer sont semblables à nos côtes,les moins découpées, j'en conviens. Sinon côté mercure, l'été est bien là! Chez nous aussi depuis cet après midi.
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