Nous étions si épuisés, qu’il n’y avait pas besoin de nous
bousculer pour nous allonger hier soir.
Alors
que je lisais et que le soleil déclinait, les oiseaux s’étaient
massés
dans les arbres et piaffaient à qui mieux mieux. Une
vraie pagaille s’organisait sur les branches. Le
chasseur et voleur de nids
était de la partie. La femelle coucou gris à une manière bien
singulière de pondre. Cette espèce fait ce qu’on appelle du
parasitisme de couvée. En effet, elle a la particularité de ne pas
faire son nid elle même, mais de s’octroyer celui d’une autre.
Elle va repérer un nid dans lequel des œufs ont déjà été
pondus, et attend que la femelle de ce nid parte chercher à manger.
Elle va ensuite voler jusqu’à ce nid et pondre son œuf, après en
avoir gobé un ; les oiseaux sachant combien d’œufs ils
pondent, la mère pourrait abandonner sa couvée si elle s’apercevait
qu’elle couve un œuf de trop. Ainsi, la mère abusée couve à la
place de la femelle coucou et nourrit le petit coucou après
éclosion. Le jeune coucou gris sort de son œuf souvent un ou deux
jours avant ceux avec qui il partage le nid. D’instinct, et bien
qu’il naisse aveugle, il profitera de l’absence de sa mère
adoptive, qui le prendra pour l’un de ses petits, pour jeter les
autres œufs hors du nid, à l’aide de son dos creux, en forme de
cuillère. En réalisant ce méfait , le coucou gris aura toute la
nourriture nécessaire pour grandir, ses potentiels "frères et
sœurs adoptifs" n’étant plus là pour partager les repas
avec lui. Et pourtant j’aime
bien entendre ces
cuculidaes
chanter : «cou-cou»...
La
nuit de sommeil a été
réparatrice. Ce matin nous
avons enfourché nos bicyclettes et pris la direction de
Notre-Dame-de-Monts. Il suffit de traverser le camping pour rejoindre
les sentiers cyclables qui serpentent dans les pins. La piste dite la
vélodyssée monte, descend, tourne à gauche puis à droite. C’est
bien agréable de se balader sur
les dunes sablonneuses. Mais attention il y a parfois des tas de
sable qui pourraient nous déséquilibrer.
Au retour, les sacoches de mon vélo étaient tellement chargées que
je ne pouvais plus m'ensabler !
«Si vous
aimez les oiseaux, n’achetez pas de cage, mais plantez un arbre.»
Pensées
de Pierre Sakhinis.
Ici
il fait toujours très beau,
voire très chaud (30 degrés à l’abri) heureusement la
brise, seulement
lors de la marée, vient rafraîchir légèrement
l’air.
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Les sacoches pleines sont biens sur mon vélo ! |
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La piste monte puis descend |
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Qu'il fait bon de se balader dans la forêt |
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Le sentier, surplombant la route, est creusé dans la dune |
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Ici quelques emplettes |
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Allez nous retournons |
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J'ai trouvé au sol cette minuscule feuille. Je la trouve bien jolie, mais... Je ne sais pas de quelle arbre elle est tombée ? Si vous savez je serais contente de l'apprendre ! |
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Je continue ma lecture, Phil a commencé hier un.... thriller |
À
demain,
pour de nouvelles aventures
et découvertes !
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