mardi 17 mai 2022

Cacophonie des oiseaux

Nous étions si épuisés, qu’il n’y avait pas besoin de nous bousculer pour nous allonger hier soir.

Alors que je lisais et que le soleil déclinait, les oiseaux s’étaient massés dans les arbres et piaffaient à qui mieux mieux. Une vraie pagaille s’organisait sur les branches. Le chasseur et voleur de nids était de la partie. La femelle coucou gris à une manière bien singulière de pondre. Cette espèce fait ce qu’on appelle du parasitisme de couvée. En effet, elle a la particularité de ne pas faire son nid elle même, mais de s’octroyer celui d’une autre. Elle va repérer un nid dans lequel des œufs ont déjà été pondus, et attend que la femelle de ce nid parte chercher à manger. Elle va ensuite voler jusqu’à ce nid et pondre son œuf, après en avoir gobé un ; les oiseaux sachant combien d’œufs ils pondent, la mère pourrait abandonner sa couvée si elle s’apercevait qu’elle couve un œuf de trop. Ainsi, la mère abusée couve à la place de la femelle coucou et nourrit le petit coucou après éclosion. Le jeune coucou gris sort de son œuf souvent un ou deux jours avant ceux avec qui il partage le nid. D’instinct, et bien qu’il naisse aveugle, il profitera de l’absence de sa mère adoptive, qui le prendra pour l’un de ses petits, pour jeter les autres œufs hors du nid, à l’aide de son dos creux, en forme de cuillère. En réalisant ce méfait , le coucou gris aura toute la nourriture nécessaire pour grandir, ses potentiels "frères et sœurs adoptifs" n’étant plus là pour partager les repas avec lui. Et pourtant j’aime bien entendre ces cuculidaes chanter : «cou-cou»...

La nuit de sommeil a été réparatrice. Ce matin nous avons enfourché nos bicyclettes et pris la direction de Notre-Dame-de-Monts. Il suffit de traverser le camping pour rejoindre les sentiers cyclables qui serpentent dans les pins. La piste dite la vélodyssée monte, descend, tourne à gauche puis à droite. C’est bien agréable de se balader sur les dunes sablonneuses. Mais attention il y a parfois des tas de sable qui pourraient nous déséquilibrer. Au retour, les sacoches de mon vélo étaient tellement chargées que je ne pouvais plus m'ensabler !

«Si vous aimez les oiseaux, n’achetez pas de cage, mais plantez un arbre

Pensées de Pierre Sakhinis.

Ici il fait toujours très beau, voire très chaud (30 degrés à l’abri) heureusement la brise, seulement lors de la marée, vient rafraîchir légèrement l’air.

Les sacoches pleines sont biens sur mon vélo !

La piste monte puis descend

Qu'il fait bon de se balader dans la forêt

Le sentier, surplombant la route, est creusé dans la dune

Ici quelques emplettes

Allez nous retournons

J'ai trouvé au sol cette minuscule feuille. Je la trouve bien jolie, mais...
Je ne sais pas de quelle arbre elle est tombée ? Si vous savez je serais contente de l'apprendre !

Je continue ma lecture, Phil a commencé hier un.... thriller
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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