Le Grand Tournant: En passant par les dunes

Ce matin, en nous baladant perchés sur nos bicyclettes à travers les dunes, dont un plan avait été établi par le préfet de la Vendée en 1822 afin d’effectuer des travaux qui on été pour but de stabiliser le sable et d'empêcher qu'il n'envahisse l'arrière-pays, nous sommes arrivés par hasard sur le marché bihebdomadaire. Nous avons boudé le melon d’Espagne à 4,95 euros, les pommes de terre de Noirmoutier à 4,00 euros et le fromage blanc à presque 9,00 euros le kilo. Nous sommes revenus avec une seule salade (laitue) à tout de même 1,50 euros ! Tant mieux pour mes sacoches, pour une fois mon vélo n’avait pas l’apparence d’un mulet chargé…

Cet après-midi, nous avons emprunté ces mêmes dunes, toujours avec le même transport, pour aller bouquiner sur la plage de la Parée du Jonc. C’est l’une des plus éloignées du cœur de station de Saint Jean de Monts. La marée était basse, il faisait terriblement chaud, des mouches piquantes nous assaillaient, il n’y avait pas un souffle d’Éole. Nous ne sommes restés pas plus d’une petite heure.

De retour au camping-car, nous nous sommes empressés d’aller sous une douche froide et de reprendre nos lectures respectives à l’ombre.

Néanmoins nous y retournerons un matin pour jouir de sa beauté naturelle et sauvage. Car elle donne une grande place à la flore dunaire et offre un panorama sur l’île d’Yeu. Côté sud, elle laisse deviner l’emblématique estacade qui trône sur la plage du même nom.

«Écrire liberté sur le bord d'une plage, c'est déjà avoir la liberté de l'écrire. Même si la mer efface ce mot : la liberté demeure.»

Jean-Michel Wyl, écrivain québécois.

Aujourd’hui, il fait encore plus chaud (35 degrés à l’abri).