dimanche 29 mai 2022

Grand vent

Aujourd’hui il fait très beau, si le mercure n’était pas monté au-dessus de 12 degrés ce matin, il affiche désormais au milieu de l’après-midi 22. Cependant, le vent est très fort.

Lorsque nous sommes allés ce matin à Notre-Dame-de-Monts il soufflait latéralement. C’était bien difficile de conserver son alignement sur la chaussée. Car, si nous empruntons le chemin cyclable, très accidenté, dans le forêt dunaire, nous débouchons sur une route très fréquentée par les automobilistes.

Parfois nous roulons, à certains endroits, sur le trottoir, mais pas aujourd’hui jour de marché, où de nombreux badauds se précipitent pour rejoindre une foule déjà grouillante sur la petite place de l’église. Les commerçants attendent les touristes derrière leur étal et se frottent les mains : «approchez, approchez, aujourd’hui il y a des réductions…». Je ne sais vraiment pas de quelles réductions ils hurlent puisque j’ai aperçu une fois de plus le melon à 8,00 euros !

À la boulangerie pâtisserie du coin de la rue principale il y avait une queue interminable. Il fallait être vraiment patient pour acheter du pain ou une brioche tant renommée. Ma famille connaît bien ce commerce et devant lequel nous avons toujours vu, depuis de nombreuses années, un défilé de personnes. Il faut reconnaître que ce jour est la fête des mères, néanmoins il n’y avait personne devant le fleuriste !

Après avoir posé nos petites reines le long du mur, élevé en 1893, de l’église, nous avons parcouru les allées du marché rapidement pour reprendre nos bicyclettes et aller rejoindre le bord de mer. Je calme était revenu, dommage que le vent soufflait si fort.

«Sans le saule, comment connaître la beauté du vent.”

Lao She (1899-966), dont le nom de plume est Shu Qingchun, écrivain chinois.

La plage de Notre-Dame-de-Monts
au loin on peut apercevoir le pont de Noirmoutier

Les voiliers attendent la marée haute

C'est plus calme ici que dans les rues de la ville

Aujourd'hui c'est celui de Notre-Dame-de-Monts


Dès le Moyen Age il semblerait que les familles avaient pour tradition de préparer une «gâche» ou une «pacaude» lors des fêtes de Pâques. Au XIXe siècle, la brioche vendéenne se transforme et se présente «tressée». Sa recette évolue, la crème se retrouve désormais uniquement dans la «gâche», et la brioche est parfumée à la fleur d’oranger ou bien à l’eau-de-vie. En 1949, une association de boulangers créent le label «Brioche Vendéenne». Cette période de l’après-guerre voit sa réputation grandir avec le développement du tourisme. Aujourd’hui, vous ne pourrez pas traverser la Vendée, que ce soit sur la côte ou dans le bocage campagnard, sans croiser tous les kilomètres, soit une boulangerie artisanale qui fabrique sa brioche, soit une boutique d’un des 3 grands noms qui ont fait de ce bon produit une véritable industrie  (Sicard, l’Essartaise, La Tresse dorée) sans en dénaturer l’esprit.  





 

J'ai terminé mon livre et je commence un autre,
pendant que Phil termine également le sien.

Je ne pourrai pas terminer cet article sans souhaiter une

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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