Si, il me parvenait une délicieuse odeur de biscuit, alors j'étais sur
la bonne route. Plus l'ombre d'un doute, je suis bien à
Saint-Michel-Chef-Chef, capitale de la galette Saint-Michel.
Véritable étape gourmande sur ce parcours sur la route touristique
de la côte de Jade.
L'histoire des galettes de Saint-Michel remonte à 1905. C'est à
cette date que Joseph Grellier ouvre sa première boulangerie dans le
centre-bourg de Saint-Michel-Chef-Chef. L'artisan cherche à produire
un biscuit de bonne conservation et crée ainsi la galette
Saint-Michel. Ces petits biscuits ronds et dorés, cuits dans un four
à bois, connaissent un succès croissant chez les habitants de
Saint-Michel-Chef-Chef. Un été, son épouse, Constance, a l'idée
de vendre ces galettes sur les plages aux «bonnes dames» de Paris,
en vacances à Tharon-Plage.
En 1912, face au succès grandissant de sa galette, Joseph Grellier
décide de construire un local dédié à sa fabrication, en face de
la boulangerie. Ce bâtiment existe toujours. C'est aujourd'hui le
magasin de la biscuiterie. En octobre de cette même année 1912,
Joseph Grellier décède à 37 ans, alors que débutent tout juste
les travaux du nouveau local. Comme il n'a pas d'enfant, c'est sa
femme Constance et sa sœur Marie, âgée alors de 34 ans, qui
poursuivent l'activité de boulangerie-pâtisserie et la fabrication
de la galette.
En 1919, l'inauguration d'une biscuiterie moderne marque le passage à
l'ère industrielle pour la société familiale. Elle choisit l'image
d'une poule, «symbole de la France rurale et de bons produits»,
comme icône de sa marque.
En 1920 sort le fameux Sablé de Retz, suivi des Éventails d'or en
1953 et des Roudor en 1979. L'entreprise reste dans la famille
Grellier jusqu'en 1994, date à laquelle elle est rachetée par le
groupe allemand Bahlsen.
Puis, en 2006, Bahlsen revend la biscuiterie au groupe Morina Baie
Biscuits, qui devient, en 2008, Saint-Michel Biscuits. Aujourd'hui,
Saint-Michel-Chef-Chef fait partie des cinq sites de production de la
marque en France.
Le ciel est toujours d'un bleu pur avec une température avoisinant les 25 degrés l'après-midi.
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«La
vie est un gros gâteau, avec des tranches de réalité et des
tranches de rêve.”
Pierre Richard, acteur, réalisateur, scénariste et producteur
français
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Du fait que nous sommes en avance sur l'horaire pour une visite de l'atelier des galettes Saint-Michel, allons voir l'église qui se situe en face. La paroisse st Gidas de la mer apparaît dans divers écrits sous le nom de "Terra de Chevesche" |
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Le clocher de l'église est surmonté d'une statue de l'archange Saint-Michel. Au-dessus, se trouve l'horloge, et au même niveau sans doute, la chambre des cloches de section octogonale. Sur les quatre coins de l'entablement carré du niveau précédent se dressent des petites tourelles à colonnettes qui achèvent les angles de l'octogone. Au-dessus
se trouve la flèche en pierre, percée de 4 petits fenestrons en
bâtière, donnant sur les 4 points cardinaux. Enfin, cette flèche
est surmontée par un lanternon à jour, lui-même de section
octogonale aussi, surmonté d'une petite flèche. La croix siège sur
l'ensemble.
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Les
vitraux sont
remarquables
de couleurs... |
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... et de luminosité.
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Au
XVème siècle, l'église avait deux autels latéraux, l'un consacré à
Saint Blaise, l'autre à saint Mathurin. |
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Il est 14 heures, l'atelier des galettes est ouvert, allons y ! |
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Nos bicyclettes sont restées devant l'église elles seront, peut-être bénies ! |
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L'atelier c'est ici |
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Sentez-vous cette délicieuse odeur ? |
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Il y en a pour tous les goûts |
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Evidemment nous revenons bien chargés enfin les sacoches de MON vélo ! Avez-vous vu ? |
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Non ! et là ?
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Et ici, c'est mieux ? Phil va se régaler... |
À
demain, pour une dernière nouvelle aventure !