J'aurais aussi pu appeler cet article "entracte". Alors qu'il n'y a rien à dire. Les acteurs se reposent, se ressourcent. Mais je ne l'ai pas nommé ainsi car un autre porte déjà ce titre.
Nous sommes à Burgos (Espagne) à 215 kilomètres de la frontière française. Nous avons parcouru 992 kilomètres depuis Malaga. Il pleut, le thermomètre affiche 25 degrés dans le camping-car à 16 heures et 16 degrés sous la pluie.
Au Maroc, la courbe du nombre d'infections au coronavirus a grimpé en passant de 8.132 à 8.533 cas depuis notre départ. Tant qu'au nombre de personnes guéries, il est passé de 7.278 à 7.570. Il y a 3 nouveaux décès à déplorer, le total est passé de 208 à 211. Calfeutré depuis mi-mars, le gouvernement marocain a décidé d'opter pour une prolongation de l'état sanitaire jusqu'au 10 juillet. Les frontières n'ouvriront pas avant.
Nous avons bien fait d'acheter ce troisième billet de bateau. Il fallait "dégager" de ce territoire, loin de ma Patrie. La situation a été très difficile : Qui serait sélectionné pour avoir une place ? Qui a triché sur la longueur de son véhicule pour payer moins cher et s'en fiche que d'autres camping-caristes restent sur le quai par manque de place sur le navire ? Il fallait faire preuve d'humanité dans mon "petit village", il fallait aussi savoir résister et être combatif pour ne pas être le dernier sur le quai d'embarquement.
"Quand l'eau déborde, les digues sont rompues ; Quand le coeur déborde, l'entente est rompue."
Proverbe malgache
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| Pastel de nata |
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| Vache espagnole |
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| Au détour dans un petit village |
Prenez soin de vous.
À demain pour la suite de l'aventure !
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