Voilà ! Le Maroc a changé d'heure. Nous voici qu'avec une seule heure de décalage. Lorsqu'il est midi en France il est 11 heures au Maroc.
Puisque nous restons tranquilles, nous préparons, non pas notre futur trajet puisque nous l'avons déjà tracé, mais les étapes. La carte routière, le Routard, le guide des campings marocain déployés, le gps et Park4night ouverts sur mon téléphone, nous enregistrons nos campements en fonction de leur situation, des tarifs et de la météo afin d'éviter les tempêtes de sable. Ce n'est pas évident de contourner ces rafales entre montagnes et désert proche de l'Algérie. Que je rassure, tout de suite, les inquiets nous serons à une bonne centaine de kilomètres de la frontière.
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Vous aviez les 13 indices du quiz que je vous rappelle :
1. Je suis une légende
2. Partout dans le monde je suis un étranger
3. J'étais baigné dans du bois précieux.
4. Je suis reconnu en 1954
5. J'étais couronné à Venise
6. Je suis un joueur de bridge professionnel
7. J'aime les chevaux de courses
8. Je suis un flambeur
9. Je suis d'origine syro-libanaise
10. Je suis égyptien
11. À 83 ans je ne suis plus
12. J'ai vu le jour le 10 avril 1932 à
Alexandrie
13. Qui suis-je ?
Je ne suis pas la radio transistor ni les gondoles à Venise. Mais, je suis bien Omar Sharif.
Bravo Francine, Karen, Brigitte, Ahmed, Lysiane, Blandine, maman et toutes les personnes qui se reconnaîtront.
Né à Alexandrie, en Égypte, dans une famille de négociants en bois précieux d'origine syro-libanaise, Omar Sharif se fait remarqué par Youssef Chahine en 1954. Ce dernier le fait tourner dans «Ciel d'enfer» avec la star égyptienne Faten Hamama. Mariés un an plus tard après la conversion de l'acteur à l'islam, ils ont un fils, Tarek.
Omar Sharif devient une vedette internationale dans les 1960 dans le célèbre film de David Lean, «Lawrence d'Arabie» (1962). à Hollywood, Omar Sharif décide de se séparer de son épouse car «entouré de belles femmes, j'étais persuadé que j'allais tomber amoureux d'une starlette et je ne voulais pas l'humilier, ni l'empêcher de refaire sa vie».
Incarnation d'un certain «éternel masculin» (titre de son autobiographie parue en 1976), l'acteur à l'élégante moustache et à la voix rauque assurera pourtant n'être plus jamais tombé amoureux et démentira la plupart des conquêtes qui lui seront prêtées.
En 1963, l'acteur obtient le Golden Globe de meilleur acteur dans un second rôle et une nomination aux Oscar pour son rôle dans «Docteur Jivago» (1965).
Il incarnera aussi bien Genghis Khan que Che Guevara et jouera dans des films aussi différents que «Mayerling» (1968) de Terence Young, «Funny girl» (1968) de William Wyler avec Barbara Streisand ou «Les Possédés» (1988) d'Andrezej Wadja. Couronné à Venise pour l'ensemble de sa carrière, il reçoit en 2004 le César français du meilleur acteur pour «Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran» de François Dupeyron.
La maladie l'avait contraint à s'éloigner des plateaux en 2012, après une dernière apparition dans «Rock The Casbah» de Laïla Marrakci, clôturant une carrière riche de plus de 70 films.
Rarement satisfait de ses prestations «je suis content de dix secondes dans un film et de dix secondes dans un autre», disait-il, l'acteur confiera avoir tourné «beaucoup de mauvais films» par nécessité. Car loin des plateaux de tournage, Omar Sharif est un flambeur. Joueur de bridge professionnel, amateur de courses hippiques, il fréquente assidûment les casinos pour tromper sa «solitude», disait-il.
«Tout l'argent que je gagne, je le perd. Quand j'ai de l'argent, je suis obligé de le dépenser, mais ça ne me gêne pas de ne pas en avoir», assurait-il. Pour payer ses dettes de jeux, il devra même vendre en urgence le seul appartement qu'il ait jamais possédé, à Paris.
Omar Sharif, dont l'humour était aussi fin que le caractère ombrageux, préférait d'ailleurs mener une vie de «nomade». «Je suis le seul acteur au monde qui suis étranger partout. J'avais ma valise, j'allais dans les hôtels «de luxe, comme invité», racontait-il.
L’acteur égyptien Omar Sharif se fit connaître du public international et fut une nommer aux oscars (meilleur acteur dans un second rôle) pour son interprétation d’Ali Ibn el Kharish, le loyal chef arabe du film épique de David Lean, Lawrence d’Arabie (Lawrence ofArabia, 1962). Le rôle-titre du Docteur Jivago (DoctorZhivago, 1965), une adaptation par Lean du roman éponyme de Boris Pasternak, lui permet d’affermir sa renommée.
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Vous aimez toujours les énigmes ? Alors rendez-vous le 10 avril avec un nouveau quiz. Il y aura 14 indices.
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«Il n'était rien. Le puits est tout.»
Omar Sharif (1932 – 2015), acteur égyptien, dans le rôle d'Ali ibn el Kharish pour Lawrence d'Arabie (1962)
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Dans les rues de Adgz |
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Partout dans le Maroc, même dans les plus petits villages il y a de nombreuses pharmacies |
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Même le dimanche, l'apothicaire est ouvert |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
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