Entre les jeux pour enfants, le terrain de boules, la piscine, le jardin d'agrément je me suis posée à une table sur la terrasse du restaurant.
Je regarde, à l'abri des rayons du soleil mordants, les vacanciers. J'ai de quoi gratter sur mon bloc que j'ai emporté avec un crayon. Des Espagnols, des Allemands, des Français, des Italiens... Ils sont tous là car ce sont les vacances scolaires. Les estivants côtoient les retraités camping-caristes que nous sommes. De plus, cette année le beau temps n'est pas au rendez-vous ni en Espagne ni au Portugal. Les voyageurs ont préféré faire la traversée afin de retrouver le soleil et la chaleur. Aujourd'hui, il fait terriblement chaud à Marrakech. L'indice UV est de couleur rouge avec un taux de 9. Les prévisionnistes notent une indice de 10 dans les jours à venir. La couleur passera au violet. Il va falloir se protéger. Nous resterons ici pas plus d'une quinzaine de jours. Nous irons rejoindre la côte où l'air est plus respirable.
Me voici donc installée près des jeux, de la piscine à la terrasse du restaurant et j'observe ; Les enfants en maillot de bain bigarré pataugent dans l'eau chauffée par le soleil. Des lunettes colorées de plongés sur le front ils crient sous l’œil vigilant d'un parent. Pendant que l'autre lézarde sur un transat. Derrière moi un bébé pleure. Il attend peut-être un biberon, ou la chaleur lui est insupportable. Un couple d'amoureux vient d'arriver. Elle, blonde, en maillot de bain bleu, sirote un coca glaçons. Lui, quelques fils blancs dans sa chevelure châtain, en slip de bain noir conversent dans une langue qui m'est inconnue. À l'instant, le serveur leurs apporte un panier de frites. Et, il y a un couple sexagénaire qui se régale d'un couscous. C'est vendredi, jour Saint, jour du couscous dans tous les restaurants. Ils se portent bien tous les deux. Habillée d'une salopette rose et d'un tee-shirt blanc, d'un short beige et d'un tee-shirt noir, les cheveux grisonnants, ils trinquent avec un verre de vin blanc. Derrière la terrasse, entre les troncs des poivriers et des palmiers je distingue des camping-cars arriver. Ce sont des mastodontes, des cars, c'est un groupe d'une vingtaine, ils viennent d'Allemagne. La foule va et vient. Ça patauge, ça discute, ça se désaltère, ça mange, ça s'installe... Des claquettes, des sacs-à-dos il y en a partout. Je ne compte pas les serviettes de plage posées ici et là. Ici dans ce camping le foule foisonne. Seuls les Français déjeunent à midi, les étrangers se rassemblent autour de la table plus tard. 14 heures au plus tôt, 16 heures au plus tard.
Je suis revenue à notre emplacement, ici je ne suis pas harcelée de mouches piquantes, l'atmosphère est plus calme. Je préfère entendre les oiseaux chanter que les hurlements des uns et des autres. Être au calme.
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Vous aimez toujours les énigmes ? Continuons le nouveau quiz. Il y a 14 indices. Le résultat sera en ligne le 26 avril. Comme d'habitude, je note et je me tais sur vos conclusions. Vous pouvez toujours indiquer autant de solutions que vous le souhaitez jusqu'au 25 avril au soir, elles ne sont pas limitées !
- Mon ossature est égale
- Ma hauteur peut atteindre un mètre
- Je nécessite beaucoup d'attention
- Lorsque nous sommes plusieurs réunis mon apparence ressemble à un verre
- Les tentatives des obtenteurs pour me développer ont commencé dès 1870
- Ma première présentation a eu lieu au tout début des années 2000 du XXI siècle
- Lorsque nous sommes au moins 45, je ressemble à une étoile
- Je possède une excellente immunité
- Nous sommes capable de faire fondre le cœur de n'importe quelle fille
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«Le voyageur voit ce qu’il voit, le touriste voit ce qu’il est venu voir.»
Gilbert Keith (1874 – 1936), écrivain anglais
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Ils sont au moins une vingtaine |
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Des mastodontes |
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Depuis la payotte j'aperçois la piscine et le restaurant c'est là seulement que je peux capter la wifi |
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Un des jeux pour enfants |
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La piscine |
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Je ne voudrais pas payer le carburant ! |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
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