Le titre de mon article ne veut pas dire que c’est la fin. D’abord il y a, encore, la journée de demain que nous passerons plus à l’Ouest. Et puis, il y aura bien d’autres aventures qui débuteront avant la fin de cette année !
«Le secret, c'est de vivre au jour le jour, ici et maintenant, et de bien hiérarchiser les objectifs. Il y a la montagne à gravir et les étapes pour arriver au sommet. Ces étapes sont votre quotidien.»
Yannick Noah, artiste, chanteur, joueur de tennis, musicien, sportif
Si nous avions écouté les météorologues nous n’aurions pas emporté nos bicyclettes. Sans cette locomotion que nous affectionnons, tous les deux, nous aurions été triste alors ! Ces prévisionnistes ne savent plus, ils devraient revenir à des méthodes ancestrales, nos aïeux ne se bernaient que rarement et, pourtant ils n’avaient pas les outils d’aujourd’hui. Des averses, tous les jours, nous avaient-ils annoncées ! Nous avons eu pratiquement que du soleil et surtout de la chaleur comme vous avez pu le voir sur mes derniers articles. Néanmoins, il en faudrait de la pluie car nous avons vu des rivières asséchées, l’eau des étangs très basse, des cultures fanées : des tournesols ressemblant à des squelettes dont les tiges étaient dénudées. Toutefois, leur petite tête jaune était péniblement inclinée, vers le sol, en direction du soleil.
«Le Tournesol, Le Tournesol-N'a pas besoin d'une boussole-Ni d'arc-en-ciel, ni d'arc-en-ciel-Pour se tourner vers le Soleil...» Paroles de la chanson : Le Tournesol de Nana Mouskouri
Je comprends encore mieux certaines populations dépourvues de précipitations. «La pluie c’est lourd. On se mouille, après on a froid, on chope les crèves, on ruine sa coiffure…» Pour autant, la pluie fait pousser les végétaux, remplit les nappes phréatiques et s’avère indispensable à notre bon fonctionnement et à celui de notre terre. Notre relation à la pluie est plutôt problématique. On l’aime et on la déteste. Les Ariqueño/a par contre, ne la connaissent tout simplement pas. Ou si peu… Chez eux, il ne pleut presque jamais et il faut bien faire avec… Bienvenue dans la ville de Arica (Chili) la plus sèche du monde ! Surnommée la ville de l’éternel printemps, il n’y est pas tombé une seule goutte entre 1903 et 1918. Contrairement à ce que ces statistiques pourraient laisser penser, il y fait assez doux.
Arica, là j'exagère car je ne suis pas au Chili et en plus, ce n'est pas un de mes clichés (photo du Net) |
Mais, revenons à St Jean d’Angély où nous nous reposons, préparons notre trajet de demain, envisageons notre grand départ prévu à la fin de l’année, nous baladant dans le parc autour de l’étang et en nous évadant dans nos lectures respectives. S’il tombait quelques averses, enfin, ce matin, le ciel se dégage maintenant en milieu d’après-midi.
Un château de St Jean d'Angély ? Non un mini golf |
Un hôtel trois étoiles |
Il y a de nombreux endroits pour se poser |
la boutonne frémit |
Même s'il manque d'eau, les parterres sont toujours bien entretenus |
Les conifères surplombe les petits massifs |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire