Je suis bien certaine que ce chemin longeant la Charente n’était pas bordé d’arbres lorsque les gabarriers tiraient les bateaux. Grâce à ces plantations de chaque côté du chemin, nous étions pratiquement à l’ombre. Toutefois, il était judicieux de faire notre tour ce matin. Cet après-midi l’atmosphère est terriblement lourde. Malgré une légère brise, la chaleur est insupportable. Nous recherchons l’ombre pour nous protéger des rayons du soleil et nous évader dans nos lectures respectives.
Si le temps avait été plus certain, je serais partie sur les traces de Marie-Bernadette Dupuy admirer, en vraie, la vallée de la Touvre et celle des eaux claires plus au Sud-Est. De plus, cette fois, le temps va nous manquer. Mais je vous promets que je vais revenir et vous faire découvrir cet endroit féerique.
«Je pense aussi que l'étude de la nature ne nuit en aucune façon à la pratique de la vie, et que l'esprit qui sait être libre et ailé parmi les oiseaux, parfumé parmi les fleurs, mobile et vibrant parmi les flots et les arbres, haut, serein et paisible parmi les montagnes, sait aussi, quand vient l'heure, et mieux peut-être que personne, être intelligent et éloquent parmi les hommes.»
Le Rhin, lettres à un ami, Lettre XXVIII - Victor Hugo, poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français (1802-1885)
En partant du lac... |
...nous empruntons le chemin "La coulée verte" |
Ici il fait si bon |
Les enfants sont à l'école, les parents au travail, la piste est à nous ! |
La plage des Kaolins ? |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
On dirait bien que cette journée peut se résumer à cette phrase: la vie est un long fleuve tranquille !
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