Avec un bloc sur le rocher

Les parasols publicitaires, ouverts comme des champignons rouges, ont fleuri sur la plage. Les chaises, écarlates, sont alignées face à l'océan comme devant un spectacle. Des tables rubiconds sont également parsemées à la disposition du plaisancier.

Les estivants, les autochtones sont arrivés et peuvent bénéficier de ce mobilier, en matière plastique, mis à disposition gracieusement par la municipalité.

Si nous les français nous allons sur la plage avec une serviette de bain, une glacière, un thermos, un bouquin... Les marocains n'oublient pas d'apporter le réchaud, la théière et le thé avec une collation.

Des adolescents grimpent sur un rocher dangereusement glissant et sautent dans l'océan en faisant des cabrioles. Je reconnais, à ses vêtements, l'un d'eux : il a conservé son short et son maillot et à même gardé ses chaussettes, comme hier lorsqu'il était seul et plongeait. Il s'entraînait pour épater les copains aujourd'hui.

Les plus petits, en maillot de bain bigarré, crient dans l'eau et s'éclaboussent. Les personnes, d'un certain âge, sont trop couvertes à mon goût par cette chaleur. Elles sont blotties sous un parasol, apporté par leurs soins ou celui de la municipalité et regardent la nouvelle génération s'amuser.

Des jeunes femmes arrivent en robes légères, l'une rouge à bretelles. Leurs longues chevelures noires volent au grès du vent et de leurs pas. L'une emmène par la main une petite fille en slip de bain, peut-être la sienne, tremper ses pieds dans les vagues venant mourir sur le sable.

Au loin, adossées au mur de la promenade surélevée, des pêcheurs ont délaissé leur barques après les avoir recouvertes de bâches, les filets étalés au sol sèchent.

À marée descendante, je suis passée sur le rocher. Me voici assise sur une grosse pierre faisant face à la plage, dans mon sac à dos j'ai apporté un bloc notes et un crayon. Je regarde. J'entends le son les humains, j'écoute les oiseaux de mer babiller, je respire l'air iodé.

À contrebas les vagues vont lécher les pieds des enfants en se chahutant de plaisir. De l'autre côté, d'un autre rocher sur lequel des maisons se dressent, les plongeurs font des sauts artistiques en hurlant.

Un très jeune enfant, marchant fébrilement sur les cailloux, habillé d'un pantalon marron, d'une chemisette écossaise et d'une casquette bleu à visière rouge donne la main en riant à chacun de ses deux parents qui le font sauter de pierre en pierre. Ils passent devant moi. L'homme paré d'un survêtement de marque, la dame un jean et un chemisier bleu à motifs noirs l'habille parfaitement, ses cheveux sont attachés par une haute queue de cheval me saluent. On se sourit, ils continuent leur chemin vers le haut du rocher.

Un pêcheur, peut-être un breton va, un tabouret pliant sous un bras, une canne à pêche à la main, au bas de l'autre côté du rocher.

Et, il y a cette petite fille, tout près du rivage, les yeux cachés de lunettes de plongées pour adultes, sa mini robe noire cintrée par un ruban bleu gitane, rit aux éclats et me donne le sourire. Elle essaie comme son papa de mettre la tête sous l'eau.

Pendant tout ce temps, Phil se balade à la recherche de nouveaux coquillages entre les rochers.

Nous étions vendredi, c'était hier, ce n'était pas le week-end mais les vacances scolaires. Il y a plus de monde l'après-midi que le matin.

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Continuons le nouveau et avant-dernier quiz. Il y a 12 indices. Le résultat sera en ligne le 16 mai. Comme d'habitude, je note et je me tais sur vos conclusions. Vous pouvez toujours indiquer autant de solutions que vous le souhaitez jusqu'au 15 mai au soir, elles ne sont pas limitées !

1. Mon inventeur a gagné des médailles aux Grandes Expositions à Londres en 1851 et 1862
2. Je suis né au Royaume-Uni
3. À la mort de mon inventeur en 1877, son neveu me coud en 2.800 exemplaires par an
4. Je pèse entre 410 et 460 grammes
5. Mon inventeur était fabricant de chaussures
6. J'étais en forme de prune
7. En 1875, je suis en caoutchouc
8. Ma première exportation est l'Australie
9. À mes début j'étais en vessie de porc
10. Je suis un et, ils sont 15 à me maltraiter

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«La vie serait plus intéressante avec un générique et des rires enregistrés.»

William Boyd Watterson II, connu sous le nom de Bill Watterson, peintre, scénariste et dessinateur de bande dessinée américain

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Les parasols publicitaires, ouverts comme des champignons rouges

Les plus petits, en maillot de bain bigarré, crient dans l'eau et s'éclaboussent.

Des adolescents grimpent sur un rocher dangereusement glissant et sautent dans l'océan en faisant des cabrioles.

Au loin...des pêcheurs ont délaissé leur barques...

À contrebas les vagues vont lécher les pieds des enfants en se chahutant de plaisir.

Dans les creux Phil est à la recherche de coquillages

Il faut tout de même prendre quelques précautions
sur le rocher, il y a de grosses cavités

Un pêcheur va,.. au bas de l'autre côté du rocher.

peut-être un breton ?

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !