dimanche 4 février 2024

Encore et encore...

Cette journée a été vraiment longue en attente. Nous devions être sur le port d'embarquement à 9 heures, toutefois le bateau avait du retard, le navire a pris la mer seulement à 10 heures 40. Mais avant il a fallu montrer nos billets. Sur le bateau nous avons rempli les demandes de nos visas.

Et surtout, mais surtout, lorsque le navire a amarré, et que nous sommes sortis avec notre maison roulante après que la mâchoire du bâtiment s'ouvre, nous devions passer par la police : passeports, par l'autre service de police : confection de la carte grise marocaine du véhicule, la douane : alors il a fallu attendre, attendre et encore. Nous aurions préféré passer sous le scanner, l'attente aurait été moins longue. À la sortie du port, encore les passeports, toujours et encore... Puis l'attente au change de monnaie et l'installation de la carte SIM. Jamais nous n'avions trouvé le temps aussi long à l'arrivée au Maroc. Au passage de la douane, si certains véhicules étaient vidés de tout leur contenu, nous n'avons pas vu l'ombre d'un chien. Le policier nous a simplement demandé si nous n'avions pas d'armes, pas de drones (interdit sur le territoire marocain). Non, nous n'avons rien à déclarer a dit Phil.

Nous sommes à Asilah le joli village de pêcheur bleu et blanc à l'intérieur de petit médina. Nous sommes un peu déçus de ne pas avoir vu de calèche tiré par des chevaux. C'était quand même bien l'empreinte du pays... Où sont-ils ? Surtout les cochers qui faisaient quelques bénéfices lors de balades. Nous avions lu que le gouvernement marocain voulait supprimer toutes sortes d'animaux dans les villes du territoire. Nous verrons bien pendant notre séjour si cette loi a été appliquée partout, nous ne sommes qu'au début de notre séjour. Toutefois, il n'y a plus de meutes de chiens ici.

***

« Attendre est encore une occupation. C'est ne rien attendre qui terrible.»

Césare Pavese (1908-1950), écrivain italien

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Voici mes photos en vrac, je n'ai pas eu le courage de les trier aujourd'hui.


Street Art à Asilah


Une porte bien décoré dans la petite médina

Ce matin nous partions très tôt du parking où 
nous avons couché pour rejoindre le port de Algéciras

L'attente commençait déjà


Ce n'est pas notre bateau, celui-ci est Morroco

Aie ! lorsqu'il vont débarquer à Tanger-Med
il va leur falloir tout vider...

Avez-vous vu les camions perchés sur le navire ?

Toujours l'attente

Tanger est en vu

Ici nous attendions que la mâchoire du 
bâtiment s'ouvre

Papier encore et encore
Et, regardez bien la camionnette sur laquelle un homme
est perché. Il a dû tout vider son contenu...
Quelle pagaille au sol

Nous venons de quitter le port
direction le sud


Asilah : le Maroc

La médina de Asilah nous semble bien triste un dimanche

Heureusement que nous avions une vue sur l'océan

Dans les ruelles, certains artistes exposent leurs œuvres 

Un des rempart de la ville

Asilah nous voilà
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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