Plus nous nous
rapprochions du Touquet plus les boulevards verdoyants étaient bien
entretenus par les agents de la ville postés le long de la route, un
sac plastique dans une main, une longue pince dans l'autre. Au
travers des arbres j'apercevais des dunes de sable.
Mais le Touquet n'est pas
fait pour accueillir les camping-caristes. Ou si, plus loin... Il
faut alors revenir à pied, ce qui n'est pas pour mon squelette,
actuellement !
Des maisons bourgeoises
se dressaient le long de la jetée. Sur la plage des planches à
voile attendaient des sportifs et, un peu plus loin, des bateaux
étaient amarrés. À 8 heures du matin, la ville était endormie.
En 1837, Alphonse
Jean-Baptiste Daloz, notaire, acquiert le domaine du Touquet,
constitué alors de terrains dunaires à l'embouchure de la Canche,
il y plante des pins et autres essences, le domaine ainsi boisé
offre vers la fin du siècle un site idéal, de mer et de forêt, qui
inspire au directeur du Figaro et ami du notaire la vocation nouvelle
et le nom attractif de Paris-Plage.
Puisque nous n'étions
pas admis dans ce coin, réservé à une classe argentée, nous avons filé vers le Nord. Entre les forêts d'arbres, protégeant du
regard de belles maisons, longeant la route, j'ai appuyé,
rapidement, sur le déclencheur de mon appareil photos pour capturer
quelques images. Nous étions entre l'aérodrome et l'hippodrome. Des
hôtels de luxe accueillent des visiteurs, aux portefeuilles bien
rempli, tout proche du somptueux golf.
Nous avons quitté la
belle côte d'Opale pour nous diriger vers Bergues dans le Nord.
Je ne suis pas déçue,
plutôt écœurée !
Ce n'est pas la dune du Pilat mais celle de Cucq |
Au loin, de Cucq on aperçoit le Touquet |
La belle plage de Cucq |
Une jolie maison ! |
A droite : l'hippodrome, à gauche : l’aérodrome |
Ici, il ne pleut pas toujours et on y mange des frites ! |
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