Pourquoi ne pas se faire plaisir lorsqu'une pâtisserie se trouve au bout de la ruelle ? Une ruelle certes non bitumée, boueuse, poussiéreuse, endommagée par des trous, des pierres, des déchets... dans laquelle toutes sortes de marchands proposent une multitude de camelotes : fruits, légumes, viande, poisson, pain, objets en plastique, en bois, en métal... où bicyclettes, motocyclettes, piétons et charrettes tirées par un cheval ou un âne se partagent la voie. Je m'imagine sans peine dans le décor d'un western.
Dans cette pâtisserie, les mille-feuilles côtoient les cornes de gazelle. Pour 2 dirhams (20 centimes pièce), il serait dommage de ne pas en profiter.
La température est remontée aujourd'hui (19 degrés à l'abri). Le soleil est omniprésent. Même s'il y a parfois quelques rafales. Le vent s'est calmé.
Hier, après avoir fait un nettoyage à fond de notre maison secondaire, aujourd'hui, j'ai fait une grande lessive qui sèche étendue sur les fils à linge à l'abri des oliviers.
Alors que j'écris ces quelques lignes, les chiens européens répondent, en hurlant, au Muezzin perché sur son minaret. C'est vendredi, jour saint, jour du couscous.
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«Manger est bon. Avoir mangé est meilleur.»
Anatole France (1844 – 1924), écrivain / Les pensées de Riquet
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Les mille-feuilles côtoient les cornes de gazelles |
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Nous avons commencé, chacun un nouveau livre : un testament inattendue dans les Landes. Phil est avec un thriller |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
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