Cette route de 200
kilomètres environ, franchissant le Haut Atlas, est l’une des plus
belles du Maroc. Le parcours montagneux n’est qu’une succession
de virages dangereux qui culminent le col de Tizi N Tichka à près
de 2.300 mètres d’altitude. Avant de prendre la route, il faut
surtout faire le plein de carburant car il n’y a aucune
stations-service.
La vue jusqu’à Aït
Barka est surprenante avec beaucoup de contrastes et comme décor le
djebel Tistouit dominant un cirque de montagnes enneigées. En
contrebas, je percevais des kasbah et des petits villages que nous
finissions par approcher. La route serpente entre les pins, les
lauriers-roses, les amandiers et les cultures en terrasse. Le décor
est changeant. Malgré le mauvais état de la chaussée, j’ai
admiré des pans de montagnes recouverts d’une terre sablonneuse
rougie par l’oxyde de fer pour laisser un peu plus loin les
collines à nu puis des adrets verdoyants. J’avais une superbe vue
sur l’oued, presque asséché, blotti au fond d’un canyon
encaissé.
Personne ne sait quand
les travaux seront terminés. Parfois des entreprises commencent des
chantiers et s’aperçoivent qu’elles manquent de matériaux, de
main-d’œuvre ou tout simplement de savoir-faire !
Voici la fin de ce petit
reportage ! Demain, je vous conduirais à Marrakech.
Il fait toujours aussi beau, le
thermomètre affiche à l'ombre à 13 heures :
À demain pour de
nouvelles aventures !
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