Un arrêt imposé

Voilà que nous étions repartis vers la fraîcheur. Mais, une vitesse passée et la pédale d'embrayage reste enfoncée ! Phil la tire du bout du pied et pense, dans un premier temps, qu'elle était restée coincée. Mais cela recommence. Au premier garage nous nous arrêtons. Le mécano dit "Pas grave tu remets de l'huile de temps en temps et tu rentres en France". Ben voyons ! Après avoir lâché 50 dirhams nous retournons vers Taroudant et trouvons un petit garagiste. "Gare-toi sur la place". Il a dit le monsieur couvert de cambouis. Aie ! C'est la pompe d'embrayage. Sur le trottoir, par ce que c'est plus plat, 3 mécanos sortent d'un minuscule garage crasseux et s'affairent : ils enlèvent  la boîte de vitesse et plein d'autres pièces, puis notre camping-car se retrouve déchaussé. Les jolis pavés rose, qui couvrent le trottoir, sont couverts d'huile et de graisse. Pas grave non plus, il paraît. Le chef doit aller chercher la pièce. Phil avait compris qu'il devait aller avec lui jusqu'à Agadir. J'ai eu peur de rester seule et de savoir mon chéri partir à 80 km d'ici. Et encore plus peur lorsque j'ai vu le chef sortir sa mobylette. Imaginez mon chéri, en short beige, sur le porte-bagages, tâché de noir, qui me semble d'une autre couleur d'origine, sans casque et jusqu'à la grande ville. Ouf, le magasin est dans le village voisin et le gars pars seul...

Oups !

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En France il aurait fallu combien de temps dans un garage... Ici, 3/4 d'une journée ! Et... 2.400,00 dirhams ! Je vous laisse faire la conversion en euros !

Bon je ne vous fait pas languir. Demain nous partons pour la palmeraie de Tiout.

Mais je vous en dirais plus après en avoir fait le tour !

À demain pour de nouvelles aventures !