C'est par là ? |
Nous ne pouvons pas y
entrer seuls. Il faut être dans un taxi. À la douane un policier
m'a bien fait comprendre que je n'avais pas le droit de faire des
photos. Il faut croire qu'ils ont des choses à cacher ! Il
paraît que les agents vérifient les passeports : (Pas cette fois !)
Je n'ai plus d'appareil
mais j'ai encore un téléphone, j'ai "volé" 2 clichés.
Pas plus, car les quais, recouverts d'écailles, affluent. Et, il y a
des caméras partout.
C'est vraiment un monde
de mecs, ils ne piaillent pas, ils
ne hurlent pas, ils n'ont pas de pipe à la bouche mais le plus souvent un
mégot de cigarette. Le visage buriné, barré de rides profondes,
ces pêcheurs, parfois très jeunes, partent sur des coques de noix
aux couleurs passées. Et pourtant ils ramènent beaucoup de
poissons. J'ai vu un énorme espadon, plus de 100 kilos, que les
marins en tenue plastifiée, pour certains, hissaient avec hardeur à
l'aide de cordes, d'une barque vers le quai. Des gaillards
exténués, une bretelle de salopette pendante sur un côté, étaient
couchés, malgré l'odeur fétide balayée par le vent, sur un amas de filets bleus et verts.
D'un gros bateau, un
sardinier, une chaîne humaine s'affairait débarquant des caisses de
sardines et d'anchois pour les empiler dans un camion de 38 tonnes.
J'apercevais une tête dépasser de la cale, le moussaillon
surélevait les casiers, les stockait sur le pont. Un mousse les
prenait, les déposait sur un tablier sans fond. Des hommes les
faisaient glisser sur les barreaux en fer en les remontant jusqu'au
quai. Enfin d'autres jetaient de la glace pilée, transportée en
brouette cabossée et rouillée, sur les poissons. D'autres encore les empilaient et pour
terminer, les caisses de clupéidés étaient chargées dans le
camion. Ils allaient vite, sous le soleil ardent, ils étaient en
sueur.
Mais c'est tout ! Car
même Phil n'a pas eu le droit d'entrer à la criée....
Voici mes photos :
Puis celles du Net :
J'ai vraiment vu tout cela |
De nombreux goélands
survolaient, à basse altitude, les embarcations en quête de
nourriture
|
"Il était une fois dans le Sud. En longeant la plage de Sidi Ifni, en direction de son port, l’attention du visiteur de cette ville est attirée par une immense structure en béton un peu en retrait du rivage étrangement construite au milieu de la mer.
Cette "curiosité" est un vestige de ce qui était un système de téléphérique unique du milieu du siècle dernier, construit vers la fin de l’occupation coloniale espagnole de Sidi Ifni. Cette infrastructure était l’un des rares systèmes de téléphériques maritimes du monde et une fierté locale, a écrit le site "Atlas Obscura".
Comme les eaux près de la côte de Sidi Ifni sont peu profondes pour un port, un système innovant de grues et de poulies a été créé dans les années 1960 pour transporter les passagers et les marchandises entre la terre ferme et les navires. Le bloc de béton au large de la plage était autrefois un quai où les navires chargeaient et déchargeaient leurs cargaisons.
Les marchandises et les personnes étaient ensuite transportées dans des chariots soutenus par des pylônes géants dominant le port sur la côte. Ces pylônes sont encore visibles aujourd'hui, bien que les câbles les reliant aient disparu depuis longtemps.
La ligne s’étendait sur quelques kilomètres à l’intérieur des terres jusqu'à une station d’atterrissage sur les falaises de la ville. De nos jours, cette ancienne station ressemble à un immense bunker en béton."
Je n'ai pas pu prendre en photo ceci également |
Puis, revenons à mes clichés :
Il y a, toujours, la mer |
Tous les touristes ne savaient pas où aller sinon les pieds dans l'eau, il faisait encore plus chaud qu'hier ! |
À demain pour de nouvelles aventures !
Malgré leur refus Notre "grand reporter" a réussi à nous informer de ce qui se passe dans ce port🛥🚤⚓... bravo 👏pour ta détermination et ton ingéniosité pour diffuser des images 📷 même sans appareil photo 😃😅🤣
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