mardi 4 février 2020

Le port

C'est par là ?

Nous ne pouvons pas y entrer seuls. Il faut être dans un taxi. À la douane un policier m'a bien fait comprendre que je n'avais pas le droit de faire des photos. Il faut croire qu'ils ont des choses à cacher ! Il paraît que les agents vérifient les passeports : (Pas cette fois !)
Je n'ai plus d'appareil mais j'ai encore un téléphone, j'ai "volé" 2 clichés. Pas plus, car les quais, recouverts d'écailles, affluent. Et, il y a des caméras partout.
C'est vraiment un monde de mecs, ils ne piaillent pas, ils ne hurlent pas, ils n'ont pas de pipe à la bouche mais le plus souvent un mégot de cigarette. Le visage buriné, barré de rides profondes, ces pêcheurs, parfois très jeunes, partent sur des coques de noix aux couleurs passées. Et pourtant ils ramènent beaucoup de poissons. J'ai vu un énorme espadon, plus de 100 kilos, que les marins en tenue plastifiée, pour certains, hissaient avec hardeur à l'aide de cordes, d'une barque vers le quai. Des gaillards exténués, une bretelle de salopette pendante sur un côté, étaient couchés, malgré l'odeur fétide balayée par le vent, sur un amas de filets bleus et verts.
D'un gros bateau, un sardinier, une chaîne humaine s'affairait débarquant des caisses de sardines et d'anchois pour les empiler dans un camion de 38 tonnes. J'apercevais une tête dépasser de la cale, le moussaillon surélevait les casiers, les stockait sur le pont. Un mousse les prenait, les déposait sur un tablier sans fond. Des hommes les faisaient glisser sur les barreaux en fer en les remontant jusqu'au quai. Enfin d'autres jetaient de la glace pilée, transportée en brouette cabossée et rouillée, sur les poissons. D'autres encore les empilaient et pour terminer, les caisses de clupéidés étaient chargées dans le camion. Ils allaient vite, sous le soleil ardent, ils étaient en sueur.

Mais c'est tout ! Car même Phil n'a pas eu le droit d'entrer à la criée....

Voici mes photos :




Puis celles du Net :


J'ai vraiment vu tout cela




De nombreux goélands survolaient, à basse altitude, les embarcations en quête de nourriture  

"Il était une fois dans le Sud. En longeant la plage de Sidi Ifni, en direction de son port, l’attention du visiteur de cette ville est attirée par une immense structure en béton un peu en retrait du rivage étrangement construite au milieu de la mer.
Cette "curiosité" est un vestige de ce qui était un système de téléphérique unique du milieu du siècle dernier, construit vers la fin de l’occupation coloniale espagnole de Sidi Ifni. Cette infrastructure était l’un des rares systèmes de téléphériques maritimes du monde et une fierté locale, a écrit le site "Atlas Obscura".
Comme les eaux près de la côte de Sidi Ifni sont peu profondes pour un port, un système innovant de grues et de poulies a été créé dans les années 1960 pour transporter les passagers et les marchandises entre la terre ferme et les navires. Le bloc de béton au large de la plage était autrefois un quai où les navires chargeaient et déchargeaient leurs cargaisons.
Les marchandises et les personnes étaient ensuite transportées dans des chariots soutenus par des pylônes géants dominant le port sur la côte. Ces pylônes sont encore visibles aujourd'hui, bien que les câbles les reliant aient disparu depuis longtemps.
La ligne s’étendait sur quelques kilomètres à l’intérieur des terres jusqu'à une station d’atterrissage sur les falaises de la ville. De nos jours, cette ancienne station ressemble à un immense bunker en béton."

Je n'ai pas pu prendre en photo ceci également




Puis, revenons à mes clichés :

Il y a, toujours, la mer

Tous les touristes ne savaient pas où aller sinon les pieds dans l'eau, il faisait encore plus chaud qu'hier !



À demain pour de nouvelles aventures !

1 commentaire:

  1. Malgré leur refus Notre "grand reporter" a réussi à nous informer de ce qui se passe dans ce port🛥🚤⚓... bravo 👏pour ta détermination et ton ingéniosité pour diffuser des images 📷 même sans appareil photo 😃😅🤣

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