Le Grand Tournant: Saints de glace

Du 11 au 13 mai, c’était la période des saints de glace. C'est au cours du Haut Moyen-Âge (dès l'an 476) que des constatations climatiques sont relevées en Europe, notamment par les agriculteurs. Ils étaient contrariés chaque année à la même époque par le subit retour d'une période de gel matinal parfois rude, néfaste aux cultures.

S’il n’a pas gelé, il a plu tout le jeudi de l’Ascension. De nombreux vacanciers sont arrivés avec leurs enfants. Vélos, trottinettes, patins et autres objets roulants étaient de sortis. Les bambins courraient, à travers les allées inondées, affublés de vêtements de pluie et de bottes. Ils étaient heureux d’être au grand air. Les parents, qui étaient certainement en télétravail, respiraient enfin, sous leur parapluie ! Maillots de bain, serviettes de plage, seau, pelles et râteaux en matière plastique aux couleurs pastel, ballons étaient rangés.

Il paraît qu’il faut attendre quelques jours après les saints de glace pour que le beau temps s’installe. Et, en effet, en regardant la météo, le soleil devrait être de retour à partir du 19 mai. Jour de la réouverture des terrasses, des musées. Et aussi de mon rendez-vous chez le dentiste. Car, ce n’est pas le mardi 19 mai, il n’existe pas cette année ! (Merci Sylvie). Mais bien le mercredi 19…

Phil a profité de ce mauvais temps pour «bricoler» sur une prise de courant. Moi ? Je vous ai écrits. Et, surtout nous avons lu.

Après un orage, cette nuit, et une pluie torrentielle, le soleil nous faisait des clins d’œil dès son levée. Enfin ! J’ai «sauté» sur l’occasion pour une faire une grande lessive. Avec le vent, toutes les fringues étaient sèches à midi. Ce matin : une virée à vélo pour quelques emplettes chez les petits commerçants. En partant, le vent dans le dos, les sacoches vides, c’était génial. Mais… En revenant, la tête baissée, je faisais des efforts considérables pour appuyer sur les pédales.

Mon chéri, têtu, n’a pas voulu faire réviser son vélo avant de partir. Et voilà ! Les patins de freins sont usés. Ce qu’il y a d’intéressant est que lorsqu’il arrive derrière des piétons et qu’il freine, le bruit est tellement infernal que les personnes se rangent avant que nous ayons eu le temps de les prévenir de notre passage. Il doit tout de même faire attention de ne pas percuter un poteau… Vous avez compris : nous recherchons un atelier de réparation de cycles. S’il n’y en a pas ici, nous savons où il y en a : là où nous irons bientôt…

Je vais lire, au soleil, dans un beau fauteuil que mes parents m’ont donné pendant que Phil va faire une partie de pétanques. Puis, nous irons donner à manger aux canards sauvages.