À la porte de la Corrèze se situe la petite
ville de Masseret où nous sommes arrêtés pour visiter la tour. Ce
petit village est utilisé au Moyen Âge comme à l'époque romaine
pour la position favorable de son site qui lui permettait de
contrôler toute la région, le lieu devient vite une forteresse au
12e siècle.
Avec son allure médiévale, la tour,
construite en 1957, est située à l’emplacement d’un ancien
château féodal, disparu depuis plusieurs siècles. Il permettait de
surveiller les passages entre le Haut et le Bas Limousin grâce à
son emplacement stratégique au sommet de la colline.
Véritable emblème de la commune, la tour est
visible à des kilomètres et demeure la porte d’entrée en Corrèze
depuis l’autoroute A20. Elle abrite un château d’eau et, au
sommet, une table d’orientation qui dévoile un panorama à 360°
permettant de découvrir les Monédières, le plateau de Millevaches
jusqu’aux Monts d’Auvergne.
La construction d’un château d’eau fut
décidée en 1954 par le Conseil municipal sous l’impulsion forte
de Marcel Champeix, alors maire, afin de permettre l’alimentation
en eau potable du bourg de Masseret.
Sujet de préoccupation pour la municipalité
depuis le début du XXe siècle, il semblait difficile de trouver une
ressource en eau suffisante, de qualité et pas trop éloignée. Même
si le projet était jugé utile, il a été interrompu par la 2e
guerre mondiale pour revenir à l’ordre du jour à la fin de
l’année 1949.
La source de Méjonial, sur la commune de La
Porcherie, est retenue étant la plus proche, ce qui permettait de
minimiser le coût de l’investissement. Un arrêté du Préfet de
la Haute-Vienne en date du 21 avril 1952 autorise l’occupation des
terrains et les travaux de recherche auquel le maire de la Porcherie
tente de s’opposer. L’extension du projet au village de
Freygefond est décidée en 1955 et prévoit un réservoir de 200 m³,
placé sur une éminence dominant le bourg de Masseret.
Marcel Champeix insiste pour que l’ouvrage
soit visible de loin, comporte une table d’orientation et présente
un caractère architectural en rapport avec l’esthétique des
lieux.
Puis nous avons continué jusqu'à Luberzac
pour y passer deux jours. Deux pour recharger les batteries, deux
pour prendre des douches, deux pour laver du linge, deux pour
attendre le week-end qui correspond à celui des journées du
patrimoine.
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«En somme, la Corrèze m'a appris la peine des hommes, leur courage, leur patience, leur dignité, leur indomptable espérance.»
Jacques Chirac (1932-2019), président de la République de 1995 à 2007
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Masseret, la porte de la Corrèze |
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Nous y voici |
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La tour |
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Allons-nous y grimper ? |
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Allez grimpons ! |
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Encore ! |
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L'effort est payant |
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Le paysage est magnifique |
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Ne serait-ce pas notre maison secondaire que j'aperçois tout en bas ? |
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Les tables d'orientation |
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Les vaches limousines sont toutes petites ! |
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De la chaise porteur à... |
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...la voiture électrique |
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Masseret |
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Nous redescendons |
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Juste pour jeter un œil |
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Il n'y a pas de chef de gare ? |
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Et bien non ! |
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Toutefois il y a des panneaux indicateurs modernes... |
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Le train n'est pas arrivé |
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Un des étangs de Masseret |
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La Corrèze une sculpture |
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La Corrèze verdoyante |
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Ici aussi il y a de la paille |
Lubersac : son nom est dérivé de
Lupersacum qui signifie domaine de Lupercus, riche Romain qui y
aurait établi sa villa, aux alentours de 40 après JC.
Au cœur du village, la Maison Renaissance dite
«Maison des Archiprêtres», présente en façade : arcades,
fenêtres à meneaux et sculptures que vous pouvez regarder sur mes
clichés.
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Nous voici pour deux jours à Lubersac |
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La maison de la Renaissance abrite l'office du touristes |
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Dans une rue de Lubersac |
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C'est toujours la maison de la Renaissance |
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L'hôtel de ville |
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L'église |

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Monument aux morts pour la France |
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Ne cherche pas, c'est fermé ! |
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Dans la fontaine sur la place centrale l'eau n'est pas potable |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
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