mercredi 17 septembre 2025

Au porte de la Corrèze

À la porte de la Corrèze se situe la petite ville de Masseret où nous sommes arrêtés pour visiter la tour. Ce petit village est utilisé au Moyen Âge comme à l'époque romaine pour la position favorable de son site qui lui permettait de contrôler toute la région, le lieu devient vite une forteresse au 12e siècle.

Avec son allure médiévale, la tour, construite en 1957, est située à l’emplacement d’un ancien château féodal, disparu depuis plusieurs siècles. Il permettait de surveiller les passages entre le Haut et le Bas Limousin grâce à son emplacement stratégique au sommet de la colline.

Véritable emblème de la commune, la tour est visible à des kilomètres et demeure la porte d’entrée en Corrèze depuis l’autoroute A20. Elle abrite un château d’eau et, au sommet, une table d’orientation qui dévoile un panorama à 360° permettant de découvrir les Monédières, le plateau de Millevaches jusqu’aux Monts d’Auvergne.

La construction d’un château d’eau fut décidée en 1954 par le Conseil municipal sous l’impulsion forte de Marcel Champeix, alors maire, afin de permettre l’alimentation en eau potable du bourg de Masseret.

Sujet de préoccupation pour la municipalité depuis le début du XXe siècle, il semblait difficile de trouver une ressource en eau suffisante, de qualité et pas trop éloignée. Même si le projet était jugé utile, il a été interrompu par la 2e guerre mondiale pour revenir à l’ordre du jour à la fin de l’année 1949.

La source de Méjonial, sur la commune de La Porcherie, est retenue étant la plus proche, ce qui permettait de minimiser le coût de l’investissement. Un arrêté du Préfet de la Haute-Vienne en date du 21 avril 1952 autorise l’occupation des terrains et les travaux de recherche auquel le maire de la Porcherie tente de s’opposer. L’extension du projet au village de Freygefond est décidée en 1955 et prévoit un réservoir de 200 m³, placé sur une éminence dominant le bourg de Masseret.

Marcel Champeix insiste pour que l’ouvrage soit visible de loin, comporte une table d’orientation et présente un caractère architectural en rapport avec l’esthétique des lieux.

Puis nous avons continué jusqu'à Luberzac pour y passer deux jours. Deux pour recharger les batteries, deux pour prendre des douches, deux pour laver du linge, deux pour attendre le week-end qui correspond à celui des journées du patrimoine.

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«En somme, la Corrèze m'a appris la peine des hommes, leur courage, leur patience, leur dignité, leur indomptable espérance.»

Jacques Chirac (1932-2019), président de la République de 1995 à 2007

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Masseret, la porte de la Corrèze

Nous y voici

La tour

Allons-nous y grimper ?




Allez grimpons !

Encore !

L'effort est payant

Le paysage est magnifique

Ne serait-ce pas notre maison secondaire que j'aperçois tout en bas ?

Les tables d'orientation







Les vaches limousines sont toutes petites !






De la chaise porteur à...

...la voiture électrique


Masseret

Nous redescendons

Juste pour jeter un œil 

Il n'y a pas de chef de gare ?

Et bien non !

Toutefois il y a des panneaux indicateurs modernes...

Le train n'est pas arrivé

Un des étangs de Masseret

La Corrèze une sculpture 

La Corrèze verdoyante

Ici aussi il y a de la paille

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Lubersac : son nom est dérivé de Lupersacum qui signifie domaine de Lupercus, riche Romain qui y aurait établi sa villa, aux alentours de 40 après JC.

Au cœur du village, la Maison Renaissance dite «Maison des Archiprêtres», présente en façade : arcades, fenêtres à meneaux et sculptures que vous pouvez regarder sur mes clichés.

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Nous voici pour deux jours à Lubersac


La maison de la Renaissance abrite l'office du touristes


Dans une rue de Lubersac

C'est toujours la maison de la Renaissance

L'hôtel de ville

L'église



Monument aux morts pour la France

Ne cherche pas, c'est fermé !

Dans la fontaine sur la place centrale
l'eau n'est pas potable

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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