Le parc des cascades de Gimel est un des plus beaux sites naturels de la Corrèze, situé à 12 km au nord de Tulle à Gimel-les-cascades. Dans ce village de caractère, de nombreux artisans d'art expriment leur savoir-faire autour de l'art de la terre et du feu. Néanmoins, à cette époque de l'année, les petites boutiques, les restaurants sont tous fermés.
Pour accéder il fallait aller en contrebas du village de Gimel-les-Cascades et de là de très belles vues sur les trois cascades nous étaient offertes.
Gimel surplombe les gorges de la Montane où rugit un spectaculaire triptyque de cascades. Elles sont composées de trois chutes d’eau successives, d’une hauteur totale de 143 mètres, nous avons pu les admirer au fil de notre promenade : le Grand Saut (45 m), la Redole (38 m), et la Queue de Cheval (60 m), cette dernière se jetant dans le gouffre de l’ Inferno.
C’est le peintre-écrivain Gaston Vuillier qui a fait connaître les cascades de Gimel, à la fin du XIXe siècle, et qui, fasciné par la beauté des paysages de ce lieu a largement contribué à la sauvegarde de ces cascades qui sont classées depuis 1912 au titre des sites et monuments naturels à caractère artistiques.
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«La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle possède le secret du bonheur, et nul n'a su le lui ravir.»
George Sand (1804-1808), Femme de lettres française
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| Le bourg de Gimel-les-Cascades |
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| Une vue imprenable sur les vallons corréziens |
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| Le bruit de l'eau frappant les rochers est agréable |
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| Oups ! ne tombons pas... |
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| Quelle belle demeure |
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| Ici la nature sent vraiment bon |
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| De l'eau au moulin |
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| Ici coule une rivière ! |
Poursuivons ci-dessous, une nouvelle aventure et découverte !
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À l’origine forteresse médiévale puis transformé à la Renaissance, le château de Sédières est situé à Clergoux et est niché dans un écrin de verdure.
À 3 kilomètres de Clergoux, dans un vaste domaine de 130 hectares de forêts, d'étangs et d'eaux vives, se dresse le Château de Sédières, véritable bijou de la «Renaissance italienne» classé Monument Historique en 1958, et propriété du Conseil départemental de la Corrèze depuis 51 ans.
Le château de Sédières est un bel exemple d’architecture Renaissance niché dans son décor nature. Sa construction date de l’époque médiévale, bien qu’ il ne reste de cette période que le pont-levis enjambant les fosses et donnant accès à une porte flanquée de deux tourelles.
Construit au XVème siècle par la famille Bothier (ou Bouthier), seigneurs de Sédières et de Champagnac, le château était alors une résidence fortifiée, de forme carrée, renfermant une petite cour et un donjon de 5 étages. Il reste de cette époque le pont-levis, comme je l'ai écrit précédemment, donnant accès à une porte flanquée de deux tourelles, quelques mâchicoulis et meurtrières.
Au XVIème siècle, d'importants travaux de rénovation ont été entrepris par Dominique de Sédières, transformant ce château féodal en habitation de plaisance ; les fossés sont comblés et remplacés par des terrasses, les murs d'enceinte sont détruits, des toits aigus et des tourelles coiffées en poivrières viennent ajouter de la grâce au vieux manoir.
Au XVIIème siècle, les Lentilhac décident la création d'un magnifique jardin à la française, avant d'émigrer à la Révolution, laissant le château exposé aux injures du temps et aux gens de rapine.
Il faut ensuite attendre 1821 et le rachat de la propriété par le Général de Chanal pour redonner vie au domaine. La restauration du château et des dépendances est entreprise sous l'influence du célèbre architecte français Viollet-le-Duc et le domaine agricole de 400 hectares est à nouveau exploité.
À la mort du général, sa fille, épouse du baron de Neukirchen de Nyvenheim, décide de créer un orphelinat agricole qui restera à l'avant-garde du progrès technique jusqu'en 1904, date de sa fermeture.
Le domaine de Sédières connaît alors une nouvelle et longue période d'abandon et sombre dans un état de délabrement et de dégradation déplorable et très regrettable.
C'est en 1965 que le Conseil départemental de la Corrèze décide le rachat du château et de ses dépendances, après déclaration d'utilité publique, l'État devenant propriétaire du domaine forestier attenant, réduit à 130 hectares. Dès l'acquisition, il est procédé aux premières interventions d'urgence (mise hors d'eau des bâtiments, étaiement…) et un vaste programme de restauration est entrepris ; les travaux se poursuivent d'année en année.
Depuis 1974, le château et son domaine s’animent, alliant patrimoine, événements culturels, arts vivants et loisirs nature : expositions, spectacles jeune public, apéro-concerts, musique classiques, musique actuelles, danse et activités sportives et de nature…
Il est tombé quelques gouttes de pluie, de la boucaille disons-nous en Bretagne. Même si le thermomètre n'affiche que 14 degrés, il ne fait pas froid car pas un brin de vent ne s'élève.
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«O saisons ô châteaux. L'âme n'est pas sans défauts.»
Arthur Rimbaud (1854-1891), Artiste, écrivain, Poète
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Nous voici à Clergoux où se situe le château de Sedières
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| Dommage que je ne possède pas un drône, la vue depuis le ciel aurait été sympa ! |
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| Oh, Sylvie si tu voyais les belles balades par ici ! Nous serions ravies toutes les deux de fouler ces sentiers |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
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