Merci beaucoup Sylvie L.
pour vos commentaires qui enrichissent et égaient mes articles. Oui,
Gustave Caillebotte a réalisé en 1877 une très belle peinture à
l'huile "Paris sous la pluie". Mais je suppose que ce
peintre, français, était bien à l'abri, derrière une fenêtre ou
sous une porte cochère, pour réaliser son œuvre. Tant qu'à moi,
j'étais sous la pluie au milieu des rues pavées, un appareil photos
dans une main, le plan de la ville tombant en lambeaux de l'autre.
J'admirais les belles et hautes façades colorées, et lorsque je
redressais la tête, mes lunettes étaient couvertes de gouttelettes
d'eau. Je me suis mise à l'abri sous le porche du marché de la
Ribera, qui s'élève sur trois étages, situé au bord de la ria de
Bilbao, dans le centre du vieux quartier, c'est de cet endroit,
presque à l'abri, que j'ai pointé le viseur de mon Olympus pour
immortaliser le clocher de la belle cathédrale de St Jacques. Il
m'était très difficile de prendre dans son ensemble les bâtiments,
la cathédrale, le pont San Antón, ou le marché qui est une
importante référence commerciale de Bilbao et territoire biscaïen,
car les rues si étroites empêchent le recul du photographe amateur
que je suis.
Après notre tour dans la
ville historique, nous nous sommes engouffrés dans le bâtiment de
la Ribera, cet édifice de style éclectique abrite l'un des plus
grands marchés couverts d'Europe avec ses 10.000 m² de superficie.
Si l'activité commerçante du marché remonte au XIVe siècle, son
bâtiment actuel date de 1929. L'architecte Pedro Ispizua imagina un
édifice très moderne pour son époque, permettant à la lumière
naturelle de pénétrer dans tous les espaces. Au rez-de-chaussée
sont concentrés les marchands de poissons, tandis que les deux
étages supérieurs sont réservés aux fruits et légumes et à la
viande. Le marché a fait peau neuve en 2010 après deux années de
travaux, qui ont notamment rendu toute sa splendeur à la façade.
Nous avons acheté quelques denrées alimentaires, j'aurais voulu
faire quelques photographies, du troisième étage, derrière la belle
verrière, qui me fait penser au musée d'Orsay, de la ria, malheureusement les grandes vitres étaient
pleine de buée.
Nous sommes retournés,
trempés, en autobus, tout en haut de la ville, au camping-car. Au
passage, dans les rues, j'admirais les toits, en forme de mosaïque
de couleur brique et noire, je me croyais en Alsace, et principalement celui de l'hôpital
Basurto.
Ce matin il ne faisait
que quatorze degrés, il pleuvait des cordes. Nous avons pris la
route dans le brouillard qui a laissé place à une pluie torrentielle.
Nous devions nous arrêter à Donostia San Sebastian, nous avons
passé notre chemin, puis à Anglet, lassés, nous avons continué.
Puis la pluie a, enfin, cessé de tomber pour laisser place au soleil.
Nous sommes dans un
camping à Messanges, tout près du Vieux Boucau dans les Landes. Il
fait beau, vingt-quatre degrés, nous avons quitté nos chaussettes
et nos chaussures, trempés, et ressorti les shorts. Nous avons planté
la toile. Demain, une virée à vélo est prévue.
Il pleut des cordes |
La France |
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