Pontevedra

Hier, il faisait beau mais le vent était frais (vingt degrés) vingt-cinq ressenti au soleil à l'abri du souffle.

C'était justement là que j'étais, assise sur le sable, adossée à un gros rocher, enduite de crème solaire car l'indice UV était de 8. C'était de cet endroit que j'ai pris les photos: d'un côté un ciel nuageux sur une mer déchaînée, pourtant descendante, de l'autre coté, un ciel bleu parsemé de nuages, non menaçants, sur une plage et une mer azur à perte de vue.

La pluie est tombée ponctuellement cette nuit, j'aime bien entendre le clapotis de l'eau sur le toit du camping-car lorsque je suis emmitouflée sous la couette.

Ce matin, le soleil était timide, il ne faisait que dix-huit degrés lorsque nous avons pris la route comme des gens du voyage. Toutefois, notre maison roulante ne tire ni de remorque pleine de lions derrière des barreaux, ne sachant même pas que de grands espaces, en Afrique du Sud, existent, ni de manèges désossés.

À la frontière espagnole, le soleil était de retour. Nous sommes à Pontevedra, en Espagne, tout près du cours d'eau, le Lérez, à 58 kilomètres de la frontière portugaise. Sur le même méridien que vous: heure française.

Le soleil est de retour