Le Grand Tournant: La Perrière

Avant de repartir un peu plus vers le Nord, nous avons poursuivi notre route un peu plus vers l’Ouest jusqu’à La Perrière.

C’est grâce à un documentaire télévisé que j’ai souhaité m’arrêter dans ce village.

En traversant les bois, j’ai découvert le paysage bocager du Pays bellêmois et la forêt domaniale de Bellême, l’une des plus belles de France, remarquable pour ses chênes séculaires. Si je prenais le temps de me balader dans ses bois, au tout début de cet automne, les journées mycologiques me feraient découvrir de très nombreuses espèces de champignons. Toutefois, comme je n’y connais rien et suis, surtout allergique, j’ai passé mon chemin juste en admirant la belle forêt.

«Quand un arbre tombe, on l'entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit.»

Proverbe Africain

La Perrière est un village pittoresque campé sur un éperon rocheux en lisère de la forêt de Bellême. Dans les rues de ce village millénaire, j’ai découvert à chaque pas des maisons aux façades colorées auxquelles la pierre de roussard donne un charme particulier qui m’a enchanté. Dominant le village, le site de l’Éperon m’a fait découvrir un large panorama à couper le souffle sur la campagne percheronne et la plaine du Saosnois jusqu’à la forêt de Perseigne. Ce site naturel de caractère est classé depuis 1932.

À partir du milieu du XIXème siècle, la Perrière devient un haut lieu de fabrication du filet brodé, mais surtout du filet perlé, spécificité locale, qui de 1895 à 1914 alimentait les grandes maisons de couture parisienne, notamment celle de Paul Poiret.

Si l’activité du filet a disparu, l’office de tourisme présente une exposition permanente sur le filet brodé et perlé qui permet au voyageur d’admirer ce savoir-faire unique.

Suivez moi dans les ruelles de cette cité de caractère :