Je vous avais promis, hier, des
photos de la mer Méditerranée près de Valencia. Les voici :
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Que du bleu |
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Un calme et une merveille |
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Avec du soleil |
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Des résidences désertées |
Nous avons repris la route ce matin en direction du Sud.
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Direction Alicante |
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Puis Murcia |
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Oh ! Le carburant est si cher, que les camions repartent à l'envers... |
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Sur l'Autovia (autoroute gratuite) la vue est dégagée |
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Passerons-nous dessous ? |
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L'Espagne est vraiment un pays montagneux |
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Et si beau |
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Regardez bien en haut du rocher : se dresse un château |
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Qui ne connaît pas les vaches espagnoles dans les nuages ? |
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Splendide, non ? |
Après
1.732 kilomètres depuis notre départ, nous voici à Carthagène
(Carthagèna en Espagnol) où le soleil nous attendait (20 degrés à l'abri) et où nous allons nous poser quelques jours.
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Comme la carte routière en recto/verso j'ai pris la photo en deux fois : Ici la partie 1 |
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Et là, la suite, la partie 2 |
Carthagène
est en bordure de la
Méditerranée. Depuis sa fondation par les Carthaginois au troisième
siècle avant notre ère, son histoire a été caractérisée par
deux éléments. Premièrement, par la fonction militaire, due à de
magnifiques conditions stratégiques : une baie d’eaux
profondes, fermée par une ceinture de montagnes qui l´enveloppent
presque complètement et présentes dans la ville par les cinq
collines. Le résultat est un port naturel facile à défendre qui
justifie son rôle militaire à toutes les époques. Depuis le
dix-huitième siècle, c’est l’une des trois bases navales de la
flotte espagnole.
Le
deuxième élément justifiant l’originalité de cette ville est
une industrialisation précoce, fondée depuis les colonisations
carthaginoise et romaine sur l’extraction de minéraux, de l’argent
en particulier, et la proximité d’une fertile campagne. Les
chantiers navals et l’installation d´industries chimiques dérivées
de la raffinerie du pétrole firent de Carthagène une ville très
industrielle dans les années 1960, qui commença à décliner à la
fin des années 1970. Le démantèlement d’une partie de cette
industrie au cours de la décennie suivante, la fermeture des mines
et la réduction de l´activité du chantier naval aboutirent à une
période de décadence, avec de hauts taux de chômage et la
détérioration de beaucoup de ses bâtiments. Tout cela fut
accompagné d’un processus de déclin démographique du
centre-ville, de vieillissement de sa population et de l’arrivée
massive de populations pauvres, en particulier d’immigrés
étrangers.
«On n'a pas
bâti Rome en un jour.»
Don
Quichotte (1605-1615) de Miguel de Cervantès
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Je ne pouvais pas oublier celle-ci ! |
À
demain,
pour de nouvelles aventures
et découvertes !
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