dimanche 26 avril 2020

Dans mon petit village près de Marrakech

En ce jour dominical, nous avons déjeuné avec 4 anciens voisins de notre précédent "quartier" et 2 autres, habitant en face de notre avenue. Tous les 8 nous nous sommes réunis, pour être à l'abri des regards, sous la toile d'un camping-cariste, celui qui habite le "quartier" le plus loin dans notre petit "village", là où nous étions avant d'être délogés par risque d'inondation. Surtout qu'à nous 8, nous faisons un peu de bruit. Chacun avait commandé une part de lapin à la moutarde. Chacun s'est régalé. Enfin, en ce qui me concerne, j'aurais préféré un plat de divers poissons dont du calamar, mais... la sauce est composé d'ail, de persils et de beurre ! Allergique à cette composition, ne mangeant pas de viande, j'avais réservé une pizza. C'est beaucoup plus simple. Vous me connaissez ? Chacun avait apporté ses couverts et son siège. Chacun avait été cherché, au restaurant, sa réservation. Malou et Christian, chez qui nous étions, avaient préparé une entrée de tomates, thon, œufs mayonnaise, Christiane avait, de son côté, cuisiné deux tartes aux pommes : une avec compote de pommes, l'autre sans, j'adore la dernière ! Gisèle et Richard avaient apporté du vin, tout comme nous.
Quel régal ! Non seulement de partager notre repas, mais surtout de partager nos rires ! "Une vie tranquille est une mer morte".
Il n'empêche pas que nous avons beaucoup échangé sur nos probables retours sans en connaître la date ? Nous reverrez-nous un jour en France ? Un couple habite près de Toulon, un autre en Alsace, un autre en Normandie et enfin le dernier en Bretagne ? On ne sait pas ! Les affinités ça rapprochent !
Maintenant, à 16 heures, ils sont 4 sur le groupe à jouer à la pétanque pendant que j'écris ces quelques lignes.
J'aime bien toutes ces personnes agréables, nous avons tous le même adage : quand allons-nous rentrer ? Quand ne serons-nous plus en rétention ?

"...Allant ou venant le monde n'a jamais été séparé de toi. Si tu ris, le monde est dans la joie, si tu pleures, le monde est triste... C'est l'état même où tu ne dépendras plus ni des mots, ni des pensées, ni des concepts, ni des émotions, ni des sensations. Tu as l'impression que sans tout cela tu auras tout perdu ? Et pourtant, c'est à ce moment précis que tu révéleras ta plénitude.
Ainsi, toutes ces questions existentielles -que suis-je ? Qu'est-ce la vie ? Qu'est ce que la mort ? Qu'est-ce que le bien ? Qu'est-ce que le mal?-, toutes tomberont d'elles-mêmes. Une rose, si vous l'appeliez autrement que "rose", exhalerait-elle le même parfum ?..."
Sandokai
Harmonieux contrastes
Merci Sylvie

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Le nombre d'infection au coronavirus grimpe de 3.758 à 4.047 en 24 heures. L'écart entre le nombre de décès qui passe de 158 à 160 et celui de personnes guéries passées de 486 à 557 se creuse encore.

Quelques gouttes de pluie sont tombées hier soir. Si peu ! Depuis ce matin, sur la toile bleu, quelques nuages blancs se promenant, cachent ponctuellement le soleil brûlant. Le thermomètre affiche :

À l'abri, à l'heure marocaine

Sous un cumulus voyageant sur le ciel bleu,
avant le passage de ce nuage, blanc éclatant, le thermomètre affichait 44 degrés !
Prenez soin de vous.

À demain pour de nouvelles aventures !

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