Quelle chance d'avoir le temps de nous balader
à vélo sous le soleil. Découvrir des lieux insolites, observer la
nature, rencontrer des gens et partager des souvenirs.
Nous sommes toujours au nord du bassin
d'Arcachon. Nous avons diriger les guidons de nos petites reines vers
la réserve naturelle nationale des Prés Salés d’Arès-Lège en
passant par le port ostréicole où nous avons déposé nos
bicyclettes afin de pénétrer, à pied, dans un site où la
biodiversité est protégée.
À marée basse l'allure de savane était calme
et désertique. Nous sommes partis à la découverte des nombreuses
espèces d’oiseaux, mais aussi de toute la faune et la flore de ce
site naturel dans ce joli coin de nature totalement préservé.
À cette époque de l'année, les lumières se
jouent de la végétation, un vrai plaisir pour les yeux.
En revenant vers le site ostréicole, il aurait
déjà dommage de ne pas s'arrêter pour déguster des huîtres
parfaitement fraîches et délicieuses. Mais Que serait un séjour
sur le Bassin d'Arcachon sans la dégustation d'huîtres ?
Depuis plusieurs siècles, le Bassin d’Arcachon
est connu et reconnu pour ses huîtres. L’activité ostréicole s’y
est déployée au fil du temps, transformant progressivement ce
territoire en terroir ostréicole. La salinité de l’eau du Bassin
est idéale, grâce notamment aux apports d’eau douce de la Leyre.
Au cœur de cette lagune à marée, les parcs à huîtres font
pousser ce coquillage au sein d’une nature généreuse.
C'est pourquoi j'ai appris qu'il y avait 23
ports ostréicoles et des milliers de cabanes. Plus de 80 proposent
de la vente en direct et de la dégustation. Une seule nous suffisait
pour nous rendre heureux : l'huîtrerie «Cabanes 30-31» chez
Coralie et Mairon Martin.
Nous savourons cette journée ensoleillée car
il semblerait que l'orage va arriver demain ou après-demain.
Aujourd'hui, le thermomètre affiche 26 degrés à l'abri.
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«Il
me semble que le monde naturel est la principale source
d'excitation ; la plus grande source de beauté visuelle ;
la plus grande source d'intérêt intellectuel. C'est la plus grande
source de tellement dans la vie qui rend la vie digne d'être vécue.»
David
Attenborough, rédacteur scientifique, écrivain et naturaliste
britannique
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Les cabanes des pêcheurs s'alignent |
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Streat Art |
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Une bonne dégustation |
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La marée monte et le port s'anime.
Ostréiculteurs et plaisanciers se pressent vers leurs embarcations.
Au centre et au Sud de la ville, les plages connaissent également
leurs heures d'affluence. Tous tiennent à profiter du moment. |
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La biodiversité |
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Le chenal d’Arès ne venant pas au bord du
rivage, il faut permettre l’accès de ce dernier aux bateaux des
nombreux pêcheurs, puis des ostréiculteurs, soit plus de 500
pinasses à la fin du XIXème siècle, sans compter les chalands
chargés de poteaux de mine. La construction de cette "longue
bande pierreuse" (comme l’appelle Jean Balde dans le Goéland)
s’impose. Arès est le seul village des bords du bassin à avoir
une jetée aussi simple. Depuis le XVIIIème siècle, elle a été un
peu élargie et allongée. |
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Une petite balade dans le parc où des photos sont exposées comme à La Gacilly dans le Morbihan cependant en modèle un peu plus réduits
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Le port lui-même se révèle enfin très
agréable, notamment en raison des nombreuses touches de couleurs
vives dont les ostréiculteurs ont su avec justesse agrémenter leurs
cabanes, qui sont ici aux "normes européennes"
(construites en dur et non pas en bois). |
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Après notre balade dans le site naturelle nous avons repris nos vélos |
À demain, pour une nouvelle aventure et découverte !