Les météorologues n'avaient pas fait d'erreur, le préfet nous avait bien averti : une pluie diluvienne s'est abattu sur le camping, les orages étaient violents, les bourrasques de vent décrochaient les feuilles des arbres et les envoyaient virevolter, les aiguilles de pins s'arrachaient et s'écrasaient sur le sol. Notre maison secondaire baignait dans 10 centimes d'eau.
Ce matin, alors que le soleil pointait son nez, tous les vacanciers nettoyaient, brossaient, étendaient tapis et autres objets laissés çà et là. Heureusement Phil avait bien tout rangé, nos bicyclettes étaient à l'abri sous une bâche.
C'était la braderie à Vieux-Boucau, le soleil étant de retour, les flâneurs étaient nombreux. Après notre petit tour, alors que j'écris ces quelques lignes, Phil retrouve ses copains, et copines, pour un jeu de pétanque journalier.
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«Certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés.»
Henry Miller (1891 – 1980), romancier et essayiste américain
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| Nous irons faire un tour du lac, à vélo, cette semaine |
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| La braderie |
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| Un des parkings à vélos |
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| Les aiguilles de pins tapissent le sol |
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| Je ne voyais plus le goudron de la vélodyssée |
À demain, pour une nouvelle aventure et découverte !
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