lundi 4 avril 2022

Bol d’air tonifiant

Pendant que mon article d’hier était diffusé, nous étions partis à bicyclette, par la vélodyssée, errer dans Vieux-Boucau. Sur la piste cyclable, dans la forêt de pins, un courant d’air polaire nous saisissait.

Lorsque nous sommes arrivés, les marcheurs du dimanche se baladaient bien emmitouflés le long du port d’Albret. Il paraît que c’était la journée la plus froide de la semaine avec huit degrés au thermomètre et un ressenti de six. Ils avaient revêtu pelisse, bonnet, écharpe, gants… Même quelques chiens, tenus en laisse, ou pas, étaient recouverts d’un manteau.

Quand j’avais le vent en pleine face, je peux vous assurer que j’étais frigorifiée. Je regardais le compteur sur le guidon qui n’affichait parfois que neuf kilomètres à l’heure. Et pourtant, j’appuyais sur les pédales à perdre haleine ! J’avais remonté la capuche de ma polaire sur mon casque. De temps à autre, elle retombait en arrière lors d’une rafale. Je la relevais les doigts gelés malgré les gants de cycliste que je portais. Phil avait tantôt une main dans une poche, tantôt l’autre, les joues rosies, les larmes aux yeux. Il pédalait tête baissée, alors que je perdais de la distance après avoir évité un cabot aventurier d’un passant sans scrupules.

Nous avons tout de même fait le tour du lac marin dont la circonférence est d’environ dix kilomètres. De l’autre côté, sur la commune de Soustons, nous nous sommes arrêtés chez le réparateur des vélos : la béquille de la petite reine de Phil était cassée. C’est mieux pour laisser son véhicule à l’entrée des magasins dépourvus de garage.

«À bicyclette, vous respires, admirez, entendez la nature elle-même. C’est que le mouvement nous dote d’une sensibilité inconnue jusqu’ici

Maurice Leblanc (1864 – 1941), romancier français



Nous nous sommes arrêtés sur la passerelle contempler la mer comme j’aime tant le faire.
Il n’y avait personne sur la plage ou dans l’eau ce qui me laissait une belle perspective.

Au retour, sur la piste cyclable, entre la forêt de pins, le courant d’air polaire était omniprésent.

Nous avons pris un bon bol d’air tonifiant et, nous nous sommes rassérénés en dégustant une boisson fumante à notre arrivée...

Ce matin tout était gelé, sauf nous. Quoi que ! Le soleil est présent c'est toujours ça !

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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