Bien sûr à Vieux-Boucau, là où nous sommes arrivés hier, toujours dans les Landes, il ne neige pas, les routes ne sont pas verglacées, le thermomètre n’est pas passé sous la barre de zéro degré. Vous aviez bien deviné qu’il ne s’agissait que d’un poisson d’avril.
Oh, il ne fait très chaud quand même car le mercure descend à quatre degrés la nuit, et ne monte pas plus haut que neuf degrés l’après-midi. Hier il pleuvait des averses. C’était parfois apaisant pendant que nous lisions, alors que la pluie tambourinait la tôle du camping-car. Un peu moins lorsque nous regardions la table et les chaises, réparties sur le tapis de sol, à l’abri de la banne, ou les vélos blottis contre une haie sous la housse de protection. Les allées et les emplacements du camping, bien entretenus, étaient bien tristes sous un ciel couvert.
Nous avons, quand même, pu tout installer lorsqu’un rayon de soleil a daigné se montrer entre deux giboulées. Pendant que Phil déroulait la banne, dépliait le tapis, installait table et chaises ou descendait nos bicyclettes, je posais les protections isothermes sur le pare-brise et les vitres avant, je fixais les sacoches sur mon vélo. J’ai bien dit mon vélo !
Aujourd’hui, malgré la basse température, les rayons du soleil nous réchauffaient. C’était jour du marché et ici à Vieux-Boucau, les étals sont toujours nombreux : alimentaire, vêtements, bazar, souvenirs… Et pour ne pas nous déplaire, des bouquinistes !
Nous y sommes allés à vélo, le vent était glacial. Heureusement que nous avions nos polaires. J’avais même enroulé un foulard autour de mon cou. Un mouchoir dans une main, j’essuyais des larmes qui coulaient sur mes joues, je me mouchais. Pour me satisfaire, je présumais que le vent nettoyait mes sinus.
«La vie est une aventure audacieuse ou rien du tout. Faire face au changement et se comporter comme un esprit libre en présence du destin est une force invincible.»
Helen Keller (1880 – 1968), autrice conférencière américaine, première handicapée, sourd-aveugle, à obtenir un diplôme universitaire.
Je ne vous détaillerai pas la ville de Vieux-Boucau. Nous y sommes déjà venus de nombreuses fois et j’ai écrit une chronique sur son histoire et sa géographie. Il suffit de revenir sur des articles précédents, en mai 2021, et je suis certaine que vous trouverez.
Nous allons y rester quelques jours en espérant que la météo soit plus clémente.
Nous voici à Vieux-Boucau |
Sur le marché, les badauds sont frigorifiés |
Phil aussi |
Nos nouvelles lectures ! Évidemment, le thriller est à Phil, le roman est pour moi (merci Francine) |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
Nous pensions à vous ce matin avec ce froid.. En ce demandant si ce n'était pas un peu difficile. Nous sommes rentrés sur Niort. Mais nous avons eu très froid à vélo également.
RépondreSupprimerBelle continuation et bonne lecture.. 🌈😘📖
Merci Émilie. À bientôt !
SupprimerOups j'ai oublié de signer. Seb, Émilie et Sallie..
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