mardi 5 avril 2022

Un froid polaire

Il faut remonter à l’année 1947 pour retrouver ce même froid polaire. Mais là, je ne peux pas m’en souvenir, puisque je n’existais pas. De plus, en recherchant dans les archives de cette année là, sur la toile, il s’agissait du mois d’octobre. J’ai repéré dans les chroniques de météo.paris.com, cet article : «Après un été exceptionnel, le froid venu d’Europe centrale arrive précocement -de fortes gelées se produisent un peu partout et l’on mesure -6 à Alençon et -5 à Rennes- le 26 octobre 1947, il tombe 2 cm de neige à Beauvais...».

Hier, par la route principale, nous sommes allés à bicyclette faire quelques emplettes au supermarché, il faisait bon au soleil. Toutefois nous n’avons pas osé nous aventurer sur la piste cyclable, bien à l’ombre et surtout en plein courant d’air. Nous sommes restés bouquiner quelques heures sous l’astre solaire et surtout à l’abri du vent.

C’est vraiment difficile de supporter ce climat après avoir goûter aux températures printanières du mois de mars. J’aurai dû emporter des doudounes, des pull-overs, des bottes fourrées et non des shorts, des maillots à manches courtes et des sandalettes. Nous les avons portés si peu de temps ! Mais soyons patients, peut-être que le printemps, le vrai cette fois, va revenir. Après tout, nous sommes début avril, nous ne sommes pas encore sur le chemin du retour, même si nous y pensons fortement.

«On voudrait avoir ce courage des oiseaux en hiver»

Françoise Lefèvre, femme de lettre française

Ce matin, toute la végétation en bourgeons étaient recouvertes de givres. C’était beau à regarder au chaud sous la couette, à travers la vitre du camping-car. Cet après-midi, le thermomètre affiche quelques degrés de plus qu’hier (15 à l’abri). Après nous avoir rassasié de poisson du marché : dos de cabillaud pour Phil et tranche de thon albacore pour moi, (parce que nous ne mangeons jamais la même chose) accompagnés de pommes de terre à l’eau, nous avons lézardé au soleil et surtout à l’abri du vent frais. C’est seulement vers 16 heures que nous avons dû nous réfugier dans notre habitacle. C’est à partir de ce moment là que j’ai écrit cet article.

Les météorologues annoncent de la pluie. Nous aviserons alors sur notre emploi du temps.

Phil est toujours dans son thriller,
alors que je commence un nouveau livre (Ah, Nora Roberts !)

Bleu comme le froid polaire

Des contrails en direction de la lumière dans un ciel azur

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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