Nous avions une envie de nous faire servir et surtout de ne pas cuisiner. Nous avions été voir à l’entrée du restaurant qui se situe juste en face du camping. Le restaurateur nous avait reçu sur le trottoir, une carte de menu à la main, car il n’avait pas encore ouvert son établissement. «Pas de gambas, pas de crevettes, pas de… trop chers» nous avait-il dit. Tant pis, nous pensions, tout de même, trouver notre bonheur entre le peu de plats restants disponibles sur la carte. Donc nous avons réservé une table pour le lendemain midi.
Midi le lendemain : Pas un chat dans la boutique, une odeur de puanteur de serpillière mal lavée, de graisse, de renfermée, je ne sais même pas de quoi en fait assaillait mes narines. Oh non, merci, nous avons fait demi-tour. À peine avions-nous traversé la route, le restaurateur furieux, nous a interpellés. «J’avais réservé une table pour vous !». Ouais quelle table, elles sont toutes libres. Non merci. Content ou pas content nous sommes repartis vers la corniche, face à l’océan. Il est certain que nous allions trouver un autre restaurant et ce sans réservation.
«Port XIV» nous semblait le bon. La vitrine était irréprochable. Il était agréable de flairer un parfum de produit d’entretien. Les fauteuils en similicuir blanc entouraient les tables noires dispersées. Tout reluisait sur un sol soigné. Un disque vinyle tournait sur une platine. En sourdine, le son du jazz se dispersait. L’atmosphère était agréable. Des couverts, sans empreinte, des serviettes d’une blancheur immaculée, et des petits pots de plantes grasses étaient disposés sur chaque tablée. Le serveur nous a reçu comme des courtisans alors que nous étions seulement revêtus de short et tee-shirt. Je trouvais le contraste assez surprenant voire déplacé. Si Phil s’est régalé avec une belle assiette de gambas, je me suis sustentée de brochettes de sole avec des petits légumes. Une coupelle de frites accompagnait le tout. Nous avons terminé notre déjeuner en nous régalant d’un pudding surmonté d’une boule de glace à la vanille et arrosé d’un coulis de caramel. C’était merveilleux !
Aujourd’hui il fait toujours aussi chaud. Même si nous supportons le soleil, même si la mélanine de notre peau est bien remontée en surface, même si nous avons fait le plein de vitamines D, nous devons faire attention au UV. Aujourd’hui elles sont à un niveau 9, soit très élevé.
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«Le sourire est à l'humanité ce que les rayons du soleil sont aux fleurs. Ce ne sont que des broutilles bien sûr, mais dispersés le long du chemin de la vie, le bien qu'ils font est inimaginable.»
Joseph Addison (1672-1719), homme d'État, écrivain et poète anglais / The Spectator (1711)
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| Restaurant Port XIV |
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| Brochettes de lotte et ses petits légumes |
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| Pudding arrosé d'un coulis de caramel |
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| surmonté d'une boule de glace à la vanille |
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| Phil a terminé "Sahara" de Clive Cussler et commence "Ombres portées". Il avait mis ces livres de côté Pendant ce temps je continue avec "Vers des jours meilleurs" |
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