dimanche 21 mai 2023

Vers le cœur de l’Espagne

Hier, était une journée bien difficile. Nous étions partis sereins vers 8 heures 30 en pensant prendre le bateau qui appareillerait à 13 heures 30 (heure marocaine). Or, nous avons été très bousculé car nous sommes arrivés à 11 heures 00 sur le port en pensant déjeuner (j’avais tout prévu!). Un agent du port nous a demandé nos billets. Après avoir vérifié la compagnie maritime, il m’a envoyé vers le guichet de Tansméditerranea afin de retirer nos cartes d’embarquement. Au guichet l’homme était sympa mais me semblait soucieux. Il avait quelques problèmes, semblait-il, avec nos prolongations de visas. «Ce n’est pas toi, c’est l’ordinateur». Ouf ! Un autre agent du port nous a envoyé vers le poste de police : vérification des passeports, puis direction la douane : re-vérification des passeports, le scanner, la fouille… Oh mais le temps passait et je voyais que nous approchions d’un embarquement. Pourtant le bateau de 10 heures 30 devait déjà être en mer. Eh non, les rampes d’embarquement remontaient, se pliaient, sauf une, celle au même niveau que le quai, celle au fond de la cale. On faisait signe à Phil d’avancer et de se garer. Tout ceci n’était pas prévu. Le navire était loin d’être complet. Au niveau où le camping-car était garé, il n’y avait que deux camions et nous. Dans les étages, des restaurants étaient fermés, des salles aussi. Dans la précipitation je n’ai pas eu le temps d’attraper mon appareil-photos, j’ai vite coupé mon téléphone pour ne pas avoir de dépassement de forfait. J’ai surtout pensé à couper le frigidaire ; le plus important.

À la sortie du navire, près de la pancarte «Salida» (sortie), j’ai changé la carte sim de mon téléphone, il n’y avait pas de réseau. Et zut ! Il fallait que nous allions près de Carrefour à Los Barrios près de Algésiras. Mais avec toutes ces routes qui serpentent, qui se s’entrecroisent, qui se chevauchent et la circulation il m’était bien difficile de renseigner mon chauffeur. J’ai cherché sur l’écran de mon i phone et enfin trouvé le bouton sur lequel je devais appuyer pour retrouver du réseau. Après nous avoir ravitailler, nous avions l’intention de coucher sur place. Nous avions le choix entre le parking des magasins Carrefour, Leroy-Merlin ou Mercadona. Toutefois ils étaient tous en plein soleil, l'atmosphère était lourde, il faisait terriblement chaud. Je croyais que j'aillais m'effondrer, et je voyais Phil bien fatigué. Il a eu la très bonne idée de nous conduire dans une petite rue, à l’ombre de bâtiments, que nous connaissons tous, les camping-caristes, où nous sommes restés pour la nuit.

Ce matin nous étions plus calmes, surtout reposés, même si l’orage menaçait toujours, même si l’atmosphère était aussi lourde que la veille. Tranquilles nous avons repris la route en direction du Nord. Il pleuvait quelques gouttes d’eau et le soleil est revenu très vite. Il a été facile de traverser la ville de Séville un dimanche. Nous voici à Monesterio, un endroit que nous connaissons très bien. Nous reprendrons la route demain ou après-demain. Nous nous déciderons ce soir et pourquoi pas demain matin !

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«Voyager n'est pas toujours joli, pas toujours confortable. Parfois, il te fait mal, il te brise même le cœur. Mais ça va... Le voyage te change, il doit te changer. Il laisse des traces sur ta mémoire, sur ta conscience, dans ton cœur, et sur ton corps. Tu prends quelque chose avec toi. Espérons que tu laisses quelque chose de bon derrière.»

Anthony Bourdain, (1956-2018), écrivain et romancier américain

***

Voici mes clichés en vrac :

Nous voici à Monesterio

La route depuis Algeciras

Des cultures à perte de vue

La vue sur les paysages espagnoles nous change

La nature est luxuriante


On peut voir la pancarte Séville 
ou le champs de tournesols...

Le tournesol, le tournesol...

Comme au Maroc, les autoroutes sont fleuries



Dans cette région il y a de nombreuses éoliennes



Des tunnels aussi, celui-ci n'est pas bien long


Ah les vaches andalousiennes !

Des oliviers, aussi, à perte de vue
Je n'ai pas oublié d'acheter l'huile d'olive
à ceux ou celles qui en ont commandée

Le tunnel ? On y va



Nous allons y passer à Jerez de la Frontera


En partant, ce matin, il pleuvait

Le premier rond-point à Monesterio

Nous y arrivons, presque



Des oliviers encore


Tournez ici, tournez là...

Même si je ne lis pas l'espagnol,
j'ai compris

Entre les roches

Tout là bas, on y va (ou plutôt, nous y sommes passés)

En Espagne, il n'y a pas de relief plat

Dans un tunnel


Nous n'irons pas au Portugal
Nous le laissons à l'Ouest, nous continuons vers le Nord

Des champs de tournesols à perte de vue



Le pont de Séville


Toujours le pont de Séville (de loin)

Ah des vaches !

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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