Nous avons deux jours d’avance sur notre programme, ainsi Phil préfère faire une pause à Monesterio. Demain, nous aurons une longue étape de 430 kilomètres, il faudra que nous soyons en forme l’un pour nous conduire, l’autre pour le guider.
Monesterio (Badajoz) est la région de l’élevage des porcs ibériques. La ville organise, chaque année, au mois de septembre, une fête d’intérêt touristique, la journée gastronomique à laquelle participent plus de 10.000 personnes venues de toute l’Espagne. Les visiteurs sont invités, à partir de 11 heures, à se rendre aux différents stands pour déguster des produits charcutiers typiques comme le jambon, le lomo, la paletilla ibérica... Mis à part l’organisation de nombreuses activités ludiques, les moments forts de l’événement sont le concours de coupeurs de jambon et les journées techniques sur ce délicieux aliment. Comme nous sommes au mois de mai, nous n’assisterons pas à cette foire au cochon. Il existe dans cette ville un musée du porc. Pourquoi franchir les portes de ce site ? Alors que nous avons suffisamment visité des tuyés dans le Doubs, des enclos dans les Pyrénées pour connaître l’élevage du cochon et sa transformation. Et puis, cette journée est pour nous relaxer.
Hier après-midi, la pluie s’était invitée, le thermomètre n’affichait que 14 degrés. Aujourd’hui, à 14 heures, le soleil est de retour après une matinée fraîche. Le mercure monte à 17 degrés.
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«Le cœur a besoin d’un répit pour devenir capable de battre la chamade ; de l’immobilité au galop effréné, il faut des pauses pour retrouver sa respiration et laisser ainsi son cœur prendre de la vitesse.»
Natasha Illum Berg, auteure / Un thé sur le divan bleu
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| En Espagne, les prix ne sont pas les mêmes qu'au Maroc. Et, ils sont en euros... |
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| Le cochon ibérique |
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| Demain, nous reprendrons la route toujours vers le Nord |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
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