Comme ça !

Ceux et celles qui me connaissent savent que j’aime évoquer les reliefs et raconter ou plutôt retranscrire l’histoire des lieux que je visite ou que je traverse tout simplement. Depuis notre départ de Asilah (Maroc), je n’ai que relaté notre aventure sans m’attarder sur la description des sites espagnols. Nous avons déjà fait de nombreuses fois la même traversée en Espagne pour aller ou revenir du Maroc, de l’Algarve au Portugal, ou de l’Andalousie en Espagne. Nous avons bivouaqué sur les mêmes aires. C’est pourquoi je ne me suis pas étendue sur les régions, je ne voulais pas remâcher des phrases déjà écrites dans mes ouvrages ou dans les articles de ce blog, comme sur un disque rayé.

Il est vrai aussi que mon quotidien était un peu bousculé, j’étais un peu fatiguée, un peu tourmentée. Je préfère toujours préparer l’aventure du lendemain. C’est tellement plus reposant, il suffit de suivre l’enchaînement projeté. Le voyage en bateau n’a pas été si simple, je n’étais tout simplement pas prête. Aussi, certains savent que Phil a perdu beaucoup de kilos et était très fatigué. Il ne mangeait surtout pas à sa faim. Les petits plats, le pain de l’artisan boulanger français lui manquaient. Il est vrai qu’aucun pays ne peut égaler la France sur l’art culinaire. La cuisine française est bien reconnue dans le monde. Au Maroc, nous avons trouvé des commerçants qui vendaient des baguettes «françaises». La cuisson de ce pain est à peu près la même que celui vendu industriellement en France. Rien à voir avec celui du bon artisan boulanger. Mais pour cela il faut le connaître et l’avoir goûté ! Si Phil était en manque de nutrition ce n’était pas mon cas, j’étais vraiment gâtée puisque je me nourris essentiellement de fruits et légumes qui sont savoureux en Afrique du Nord.

En Espagne, il a repris des forces et a retrouvé une nourriture qui convient à son corps. Il récupère enfin. Désormais, je suis d’un calme olympien.

Si parfois, mon curseur clignote sur une page blanche et que je ne sais pas quel premier mot va noircir la feuille, cette fois ils se sont alignés comme ça.

Nous avons parcouru 490 kilomètres aujourd’hui, c’est la dernière très grande étape. Nous avons traversé l’Espagne pour rejoindre la France. Nous sommes dans les Landes. Une région que nous aimons, et arpentons à vélo, bien souvent. D’ailleurs vous pourrez me suivre en septembre prochain.

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«Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne, mais dans la façon de la gravir.»

Confucius

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Je partage seulement un de mes clichés, demain, je vais faire le tri et je vous promets que vous allez avoir le choix.

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !