samedi 6 mai 2023

Immonde

Nous avons l’habitude de sanitaires parfois inexistants, insalubres, sans eau chaude et même sans eau tout court. Mais là c’était le comble ! L’aire de service de Larache était infectée de saloperies en tout genre. Il y a un gardien le jour mais pas la nuit. Les sanitaires étaient dans un état lamentable et écœurant, la vidange des eaux usées était bouchée. Un groupe de marocains a fait la fête jusqu’à deux heures du matin, tambours et chants mêlés. Une meute de chiens, aboyant et hurlant, a pris le relais… Un vrai cauchemar. Nous qui souhaitions y rester trois ou quatre jours, nous avons fui cet endroit malsain. Nous aurions bien aimé aller nous balader sur la corniche, toutefois des jeunes en revenaient effrayés : ils ont été assaillis par une meute de quarante chiens.

Sur la côte ouest du Maroc, au dessus d’Agadir, il n’y a pas beaucoup de campings : Mohammédia, nous avons vu. Kénitra, on a vu. Larache on a vu aussi… Vous avez vu également. Si bien que nous sommes arrivés à Asilah. Nous connaissons bien ce lieu comme beaucoup de camping-caristes. C’est le premier arrêt en arrivant au Maroc ou le dernier en quittant le territoire. Asilah et la médina, Asilah et la plage…

Il est vrai qu’au Maroc, je préfère sincèrement le sud en dessous d’Agadir et tout l’Est. Où sont les jolis villages que nous avons contemplés ? Où sont les beaux paysages parfois infertiles que nous avons admirés ? Nous en avons encore plein les yeux et notre cerveau est rempli de richesse que nous ont offert les régions du haut Atlas, de l’anti Atlas, du moyen Atlas et des oasis du sud. Nous avons foulé le quai de Tanger le 2 décembre 2022 et avons pérégriné sur 3.445 kilomètres. À 90 kilomètres de l’embarcadère, j’ai bien l’intention de savourer encore les rayons du soleil africain et traîner dans les ruelles de la médina en dépensant les derniers dirhams en poche.

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«Lorsque tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l’acte de renaissance. Tu te trouves devant des situations complètement nouvelles. Le jour passe plus lentement et, la plupart du temps, tu ne comprends pas la langue que parlent les gens. Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère. Dans ces conditions, tu te mets à accorder beaucoup plus d’importance à ce qui t’entoure parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens, car ils pourront t’aider dans des situations difficiles. Et tu reçois la moindre faveur des Dieux avec une grande allégresse, comme s’il s’agissait d’un épisode dont on doit se souvenir sa vie restante.»

Paulo Coelho, romancier, journaliste et un interprète brésilien. Il a acquis une renommée internationale avec la publication de L'Alchimiste

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Un dernier mini quizz :

Énigme : attention il y a une subtilité !

Il n’y a seulement que deux indices. Je me tairais sur vos réponses. Vous pouvez indiquer autant de solution que vous souhaitez, elles ne sont pas limitées ! Le résultat sera en ligne le 10 mai. Avez-vous trouvé ? Il vous reste plus que quatre jours.

  • Avec un seul thé.
  • Elle serait sur le calendrier.

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Un peu plus vers le Nord


Phil a trouvé un autre livre "Sahara" au fond de notre bibliothèque
Alors que j'ai terminé "Les enfants de l'Exil",
je vais commencer "Un cœur solitaire dans une maison trop grande"

Le premier rond point en arrivant à Asilah ou Assilah


Les bas côtés de l'autoroute sont très fleuris


????



Nous voici à Asilah

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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