mardi 8 juin 2021

Bronzage ou coups de soleil ?

Après le petit-déjeuner, la douche et un peu de ménage : la vie courante, nous avons enfourché nos petites reines et direction Biscarrosse (16 kilomètres) par la piste cyclable.

Le long du lac de Cazaux, la vue est toujours magnifique, en plus sous le ciel bleu l’eau du bassin est limpide. C’est vraiment paisible le matin. Un vent léger était rafraîchissant. Parfois, sans lâcher les mains du guidon de mon vélo, je soulevais les coudes pour recevoir l’air frais sous les bras. Puis nous sommes rentrés dans la forêt de pins. Je disais à Phil : «S’il y a le feu, il va falloir pédaler vite !» La voie serpentait à travers les pins, à l’ombre du soleil, ou des immenses prairie de fougères à perte de vue et à ciel découvert. La piste traversait quelques routes sans grande circulation. Lorsque nous sommes arrivés plus près de notre destination, nous longions le canal, sur lequel quelques bateaux avançaient sans bruit, nous séparant du lac de Biscarrosse. Je l’apercevais entre des troncs de sapins. Il était facile à s’y méprendre : est-ce le lac ou le ciel que je vois ? J’ai dû m’arrêter pour contempler l’étendue d’eau abritant l’hydrobase de Biscarrosse, qui a marqué l’histoire de l’aéropostale et des hydravions de Latécoère. C’est donc ici que se trouve le musée de l’hydraviation que nous avions déjà visité lorsque nous pérégrinions sur Arcachon.

J’ai été vraiment déçue par le ville de Biscarrosse. Il y a peu d’activités dans le village. Peu de commerces. Nous avons vite fait le tour. À midi, nous nous sommes installés à la terrasse d’une brasserie, face à plusieurs banques ou cabinets d’assurances, où nous avons dégusté la salade du bistrot : salade verte, tomate, confit de canard, croûtons de pain, œuf sur le plat, le tout arrosé de vinaigre de framboise, c’était succulent.

Le retour a été très difficile, il fallait pédaler sous la chaleur. Le thermomètre sur mon vélo affichait 31 degrés. Lorsque nous roulions sur les lignes droites, entièrement découvertes, entre les étendues de fougères, je peux vous assurer qu’il nous était agréable de faire une pause dès que nous avions pénétré dans une forêt. À l’ombre d’un arbre, nous nous reposions quelques minutes. Mais pas trop longtemps ! Nous ne voulions pas que nos muscles se refroidissent.

Lorsque j’ai aperçu les mâts des bateaux du port de Sanguinet, je ne sais pas pourquoi, mais jamais plus de puissance dans les mollets.

Dès notre arrivée, j’ai couru sous la douche. Que c’était bon de m’asperger d’eau presque froide sur tout le corps !

Nous visages étaient rouges comme des pivoines, nos jambes et nos bras sont bien bruns, je ne pense pas que nous avons des coups de soleil. Nous verrons demain ?

«Avec le temps, les cicatrices finissent toujours par bronzer au soleil, mais elles ne disparaissent jamais.»

Szczepan Yamenski


Eglise St Martin de Biscarrosse




Mairie de Biscarrosse

Je ne sais pas ce que cela représente !

La statue précédente est dans ce jardin

Le centre-ville

Il est parfois bien difficile de choisir LA photo 
Regardez bien entre les arbres, vous pourrez apercevoir le Lac de Biscarrosse

peut-être mieux ici



Nous entrons dans la forêt


De l'ombre enfin !

C'est bien par ici

Une pause


Nous sommes à découvert

Une nouvelle petite pause

Juste le temps d'admirer la maison et...

... Ouf ! une autre pause !

Phil est déjà parti à un concours de pétanques, dès qu’il sera de retour j’irai à un cours d’étirement relaxation. Mes muscles en ont bien besoin. Et puis, ce cours est donné sur la plage face au lac...

À demain pour de nouvelles aventures et découvertes !

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