Après le petit-déjeuner, la douche et un peu de ménage : la
vie courante, nous avons enfourché nos petites reines et direction
Biscarrosse (16 kilomètres) par la piste cyclable.
Le long du lac de
Cazaux, la vue est toujours magnifique, en plus sous le ciel bleu
l’eau du bassin est limpide. C’est vraiment paisible le matin. Un
vent léger était rafraîchissant. Parfois, sans lâcher les mains
du guidon de mon vélo, je soulevais les coudes pour recevoir l’air
frais sous les bras. Puis nous sommes rentrés dans la forêt de
pins. Je disais à Phil : «S’il y a le feu, il va falloir
pédaler vite !» La voie serpentait à travers les pins, à
l’ombre du soleil, ou des immenses prairie de fougères à perte de
vue et à ciel découvert. La piste traversait quelques routes sans
grande circulation. Lorsque nous sommes arrivés plus près de notre
destination, nous longions le canal, sur lequel quelques bateaux
avançaient sans bruit, nous séparant du lac de Biscarrosse. Je
l’apercevais entre des troncs de sapins. Il était facile à s’y
méprendre : est-ce le lac ou le ciel que je vois ? J’ai
dû m’arrêter pour contempler l’étendue d’eau abritant
l’hydrobase de Biscarrosse, qui a marqué l’histoire de
l’aéropostale et des hydravions de Latécoère. C’est donc ici
que se trouve le musée de l’hydraviation que nous avions déjà
visité lorsque nous pérégrinions sur Arcachon.
J’ai été vraiment
déçue par le ville de Biscarrosse. Il y a peu d’activités dans
le village. Peu de commerces. Nous avons vite fait le tour. À midi,
nous nous sommes installés à la terrasse d’une brasserie, face à
plusieurs banques ou cabinets d’assurances, où nous avons dégusté
la salade du bistrot : salade verte, tomate, confit de canard,
croûtons de pain, œuf sur le plat, le tout arrosé de vinaigre de
framboise, c’était succulent.
Le retour a été très
difficile, il fallait pédaler sous la chaleur. Le thermomètre sur
mon vélo affichait 31 degrés. Lorsque nous roulions sur les lignes
droites, entièrement découvertes, entre les étendues de fougères, je
peux vous assurer qu’il nous était agréable de faire une pause
dès que nous avions pénétré dans une forêt. À l’ombre d’un
arbre, nous nous reposions quelques minutes. Mais pas trop
longtemps ! Nous ne voulions pas que nos muscles se
refroidissent.
Lorsque j’ai aperçu
les mâts des bateaux du port de Sanguinet, je ne sais pas pourquoi,
mais jamais plus de puissance dans les mollets.
Dès notre arrivée,
j’ai couru sous la douche. Que c’était bon de m’asperger d’eau
presque froide sur tout le corps !
Nous visages étaient
rouges comme des pivoines, nos jambes et nos bras sont bien bruns, je
ne pense pas que nous avons des coups de soleil. Nous verrons
demain ?
«Avec le temps, les
cicatrices finissent toujours par bronzer au soleil, mais elles ne
disparaissent jamais.»
Szczepan Yamenski
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Eglise St Martin de Biscarrosse |
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Mairie de Biscarrosse |
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Je ne sais pas ce que cela représente ! |
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La statue précédente est dans ce jardin |
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Le centre-ville |
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Il est parfois bien difficile de choisir LA photo Regardez bien entre les arbres, vous pourrez apercevoir le Lac de Biscarrosse |
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peut-être mieux ici |
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Nous entrons dans la forêt |
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De l'ombre enfin ! |
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C'est bien par ici |
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Une pause |
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Nous sommes à découvert |
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Une nouvelle petite pause |
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Juste le temps d'admirer la maison et... |
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... Ouf ! une autre pause ! |
Phil est déjà parti à un concours de pétanques, dès qu’il sera de retour j’irai à un cours d’étirement relaxation. Mes muscles en ont bien besoin. Et puis, ce cours est donné sur la plage face au lac...
À
demain pour de nouvelles aventures et découvertes !
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