lundi 21 juin 2021

Un nouveau bivouac

Nous avons terminé notre séjour dans les Landes, c’étaient… des vacances ! Comme vous le savez, lecteurs qui me connaissez, je ne peux pas rester éternellement au même endroit. Lorsque j’ai vu et compris les traditions, que j’ai appris son histoire et sa formation géographique, je suis avide de découvrir une autre région. Suis-je curieuse ? Ou ai-je soif d’apprendre ? En tout cas cette activité me stimule.

Nous avons donc plié nos bagages et repris nos pérégrinations. Nous voici à Langon, au Sud-Est de Bordeaux, dans la région Nouvelle-Aquitaine. Ouf ! Pour une fois que nous ne passons pas sur le périphérique de cette ville ! Car, comme vous l’avez déjà lu précédemment, nous prenons la direction du Périgord.

Nous avons laissé les immenses forêts de sapins résineux pour traverser les vignobles. De chaque côté de la route je voyais des alignements de ceps rangés comme les dents d’un peigne. Nous sommes dans la région viticole bordelaise : Deux mille ans d'histoire partagée ont fait de Bordeaux la capitale mondiale du vin. Gâtés par une géologie et un climat favorable mais soumis aux aléas de l'histoire et de la nature, les Bordelais ont, à chaque époque, su saisir la chance qui allait les guider sur le chemin de la réussite : politique, économique, commerciale ou technologique. De Burdigala à Bordeaux, chaque Bordelais a, à sa façon, écrit une page de cette aventure exceptionnelle : depuis le poète Ausone jusqu'aux grands financiers d'aujourd'hui en passant par les seigneurs, les abbés, les négociants, les armateurs, les chimistes, les biologistes, les jurats de la ville et les hommes de l'art vitivinicole. Modèle de qualité exporté dans le monde entier, le vin de Bordeaux reste à jamais lié à l'histoire de sa ville.

Et, Langon est une commune française ayant l'autorisation de produire certains vins d'appellations comme le Crémant de Bordeaux, le Bordeaux supérieur, le Bordeaux, le Graves ou le Graves supérieures.

Nous sommes au Château le Maine Perrin tout près du ruisseau de Grusson.  C'est une propriété familiale exploitant 8 hectares de vignoble dans le respect des traditions. C’est ici que nous avons installé notre bivouac.

«Lorsqu'on quitte un lieu de bivouac, prendre soin de laisser deux choses. Premièrement: rien. Deuxièmement: ses remerciements..»

- Extrait : dans les forêts de Sibérie (2011) de Sylvain Tesson, écrivain voyageur français-


 






À demain pour de nouvelles aventures et découvertes !

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