jeudi 3 juin 2021

Pourquoi l’indice météo n’est pas fiable ?

Ce matin nous sommes allés acheter le pain. Nous en avons profité pour lécher les vitrines des boutiques et même faire quelques achats de souvenirs que nous offrirons. Au retour, nous avons ramassé une saucée sur la tête ! Heureusement que mes sacoches sont imperméables !

«Si tu pleures trop parce que tu as perdu ton soleil, tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles.»

Anonyme (Merci Evelyne)

À 16 heures, le ciel s’est légèrement découvert, nous en avons profité pour escalader la dune de sable et surplomber l’Océan.



Par ici, ou par là !

Est-ce le ciel qui rejoint l'Océan ou l'Atlantique que rejoint le firmament ?


Fermez les yeux, écoutez et respirez,.
Ressentez-vous ce sentiment de plénitude ?

À la fois majestueux et capricieux, doux et tumultueux, apaisant et vivifiant,
l’Océan se livre toujours sans réserve. Il ne laisse personne indifférent.
Terrain de jeux ou simple paysage, il se prête à toutes les envies.

Les services de la ville font de beaux châteaux de sable
(Ils préparent la descente vers la plage pour les estivants)

Vers la terre, le ciel est plus voilé



«Que le Soleil est beau quand tout frais il se lève, Comme une explosion nous lançant son bonjour !»

Charles Baudelaire

Lorsque la météo annonce de la pluie : il fait beau. Lorsqu’elle annonce du soleil : il pleut ! Mais qui sont ces mauvais météorologues ?

Pour enrichir leurs données sur l'état de l'atmosphère en altitude, les météorologistes ont recours, grâce aux capteurs embarqués sur des avions, aux mesures de pression, de température et de vent effectuées par les instruments de bord des appareils pour leur navigation. Depuis 2001, l'association des services météorologiques européens (Eumetnet) assure pour l'Europe, au sein du projet Amdar (Aircraft meteorological data relay) lancé en 1995 par l'OMM, la collecte et le contrôle des données des compagnies volontaires. En outre, depuis le confinement, moins d’avions volent !

Pourtant nos ancêtres étaient plus fiables que «météomédias» pour prévoir la météo. Il n’y avait pas d’instrument moderne à bord des engins de Louis Blériot, Henri Fabre, Antoine de Saint-Exupéry...

Voici quelques dictons basés sur l’observation empirique des éléments :

«Les vaches sont couchées, il va pleuvoir». En fait, les vaches sentiraient la pluie venir et se prépareraient à conserver leur chaleur en se couchant, les pattes regroupées sous elles…

«Abeilles agressives et mouches qui piquent plus annoncent l’orage». On dit ça des enfants qui s’énervent aussi et qui annonce la tempête…

Et comme nos aïeux le faisaient :

1- Observer le ciel. C’est sans doute une façon naturelle d’agir lorsque l’on souhaite prévoir le temps par ses propres moyens. Et c’est bien logique car les phénomènes météorologiques se créent dans l’atmosphère juste au-dessus de notre tête.

2- Analyser le comportement de la faune. Les animaux sont les premiers concernés par les phénomènes météorologiques. Ils se fient à leur instinct qui leur indique la conduite à tenir dès que le temps change. Ils ressentent des choses que nous les humains ne pouvons sentir.

3- Sentir le vent et l’air. On ne dirait pas comme ça au premier abord mais humer l’air peut être riche en enseignements. Les végétaux ont pour habitude d’ouvrir leurs stomates lorsque la pression atmosphérique diminue. Ces orifices permettent les échanges gazeux entre la plante et l’air et favorisent donc la diffusion de parfums et le rejet des déchets. Une odeur de compost qui se fait sentir est donc annonciatrice de l’arrivée de la pluie.

En conclusion, aujourd’hui comme hier, il est impossible de prédire exactement le temps qu’il fera demain. La seule certitude, c’est que demain est un autre jour…

À demain pour de nouvelles aventures et découvertes !

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