jeudi 24 juin 2021

La vallée de la Dordogne

C’était vraiment désespérant ce matin car il pleuvait beaucoup. Nous sommes dans un camping de «vieux» me dit Phil. L’atmosphère donne l’impression d’un voyage organisé pour personnes âgées. Il est vrai que nous n’entendons pas les rires des enfants, qu’il n’y a pas d’équipes d’animations. Les touristes, retraités, pour la plupart, sont venus ensembles ou se rassemblent. Des groupes de boulistes se sont déjà formés et Phil, trop timide, ne s’invitera pas, il regarde. Nous n’avons pas les mêmes perceptions. Mon chéri ne peut pas marcher et l’inclination des routes ne nous donne pas l’espoir de remonter les côtes raides à vélo. Je vous rappelle que nos petites reines ne sont pas électriques ! Heureusement qu’un jeune couple se démarque. Nous avons pu échanger nos ressentis et nos connaissances de lectures. Et, merci à eux de nous avoir confirmé l’endroit du camping. Car d’où nous arrivions, par les petites routes montagneuses, nous avions bien dû mal à le trouver.

Cet après-midi le soleil est de retour, la petite lessive va sécher au vent qui chasse les nuages vers l’Est. Et, nous rangeons, nous allons continuer notre pérégrination.

Car, en effet, en venant jusqu’ici, je peux vous assurer que j’ai été époustouflée par les perspectives. Grâce aux virages, les panoramas étaient tellement différents. J’avais une vue plongeante sur la Dordogne, qui prend sa source au Nord du Puy de Sancy. Cette rivière, selon l’aspect géographique, court paisiblement ou par cascades sur des rochers, vers l’Océan. Je comprends pourquoi beaucoup de promenades en bateaux ou de balades en kayaks sont proposées selon les lieux. J’étais ébahie par les hautes falaises très boisées couvertes principalement de feuillus, de chênes ou de châtaigniers, d’une palette de couleur de dégradés de vert. J’ouvrais ma fenêtre pour humer les odeurs de la végétation humide et luxuriante. Enfin, j’étais médusée en contemplant les citées médiévales édifiées sur des éperons rocheux. J’ai préféré admirer le charme des forêts, contempler la richesse des vieilles pierres, écouter le chant de la rivière qui se déverse continuellement et «en prendre plein les yeux», que de mitrailler avec mon appareil photos. D’ailleurs, jamais je n’aurais pu faire rentrer sur un cliché, à travers le pare-brise, toutes les vues en 360° !

«Nous croyons regarder la nature et c’est la nature qui nous regarde et nous imprègne»

- Christian Charrière, journaliste écrivain (1940-2005) «Le maître d’âme»

Voici quelques unes de mes photos, prisent parmi la foule, des bâtiments de la belle cité médiévale de Sarlat.




Les rues tentaculaires de Sarlat

Nous sommes bien dans une cité médiévale 

Balcon d'un restaurant


Les lampes à l'huile fonctionnent toujours le soir

Dans la cour des fontaines


Le palais de Justice

On aperçoit la cathédrale Saint-Sacerdos de Sarlat

Le temps est à l'orage, heureusement il n'a pas plu

Toujours sur la cathédrale

C'est une cathédrale française catholique romaine

L'intérieur




Je ne connais vraiment pas ses personnes !


Ici, on aperçoit le toit du manoir de Gisson - l'univers de la bourgeoisie sarladaise au XVIIe siècle

Point de vue



À demain pour de nouvelles aventures et découvertes !

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