C’était
vraiment désespérant ce matin car il pleuvait beaucoup. Nous sommes
dans un camping de «vieux» me dit Phil. L’atmosphère donne
l’impression d’un voyage organisé pour personnes âgées. Il est
vrai que nous n’entendons pas les rires des enfants, qu’il n’y
a pas d’équipes
d’animations.
Les touristes, retraités, pour la plupart, sont venus ensembles
ou se rassemblent. Des
groupes de boulistes se sont déjà formés et Phil, trop timide, ne s’invitera
pas, il regarde.
Nous n’avons pas les mêmes perceptions.
Mon chéri ne peut pas marcher et l’inclination des routes ne nous
donne pas l’espoir de
remonter les côtes raides à
vélo. Je vous rappelle que nos petites reines ne sont pas
électriques ! Heureusement
qu’un jeune couple se démarque. Nous avons pu échanger nos
ressentis et nos connaissances de lectures. Et, merci à eux de nous
avoir confirmé l’endroit du camping. Car d’où nous arrivions,
par les petites routes montagneuses, nous avions bien dû mal à le
trouver.
Cet
après-midi le soleil est de retour, la petite lessive va sécher au
vent qui chasse les nuages vers l’Est. Et, nous rangeons, nous
allons continuer notre pérégrination.
Car,
en effet, en venant
jusqu’ici, je
peux vous assurer que j’ai
été époustouflée par les
perspectives.
Grâce aux virages, les
panoramas étaient tellement différents. J’avais une vue
plongeante sur la Dordogne,
qui prend sa source au Nord du Puy de Sancy. Cette
rivière, selon
l’aspect géographique, court
paisiblement ou par cascades
sur des
rochers, vers l’Océan. Je
comprends pourquoi beaucoup
de promenades en bateaux
ou de balades
en kayaks
sont proposées selon les
lieux. J’étais ébahie par
les hautes falaises très
boisées couvertes principalement de feuillus, de chênes
ou de châtaigniers, d’une
palette de couleur de
dégradés de
vert. J’ouvrais
ma fenêtre pour humer les odeurs de la végétation humide et
luxuriante. Enfin, j’étais
médusée en contemplant les citées
médiévales édifiées sur des éperons rocheux. J’ai
préféré admirer le charme
des
forêts, contempler la
richesse des vieilles
pierres, écouter le chant de la rivière qui
se déverse continuellement et
«en prendre plein les yeux», que de mitrailler avec mon appareil
photos. D’ailleurs, jamais je n’aurais pu faire rentrer sur un
cliché, à travers le pare-brise, toutes les vues en 360° !
«Nous
croyons regarder la nature et c’est la nature qui nous regarde et
nous imprègne»
-
Christian Charrière,
journaliste écrivain
(1940-2005) «Le maître d’âme»
Voici quelques unes de mes photos, prisent parmi la foule, des bâtiments de la belle cité médiévale
de Sarlat.
|
Les rues tentaculaires de Sarlat |
|
Nous sommes bien dans une cité médiévale |
|
Balcon d'un restaurant |
|
Les lampes à l'huile fonctionnent toujours le soir |
|
Dans la cour des fontaines |
|
Le palais de Justice |
|
On aperçoit la cathédrale Saint-Sacerdos de Sarlat |
|
Le temps est à l'orage, heureusement il n'a pas plu |
|
Toujours sur la cathédrale |
|
C'est une cathédrale française catholique romaine |
|
L'intérieur |
|
Je ne connais vraiment pas ses personnes ! |
|
Ici, on aperçoit le toit du manoir de Gisson - l'univers de la bourgeoisie sarladaise au XVIIe siècle |
|
Point de vue |
À
demain pour de nouvelles aventures et découvertes !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire