Orage, vent et... moustiques

Quelle nuit ! L’orage menaçait, grondait au loin et de plus en plus près. Il a fini par arriver au-dessus de nos têtes. Le vent s’était levé avant. J’entendais le bruissement des feuilles des arbres et suivait une rafale de vent secouant notre véhicule. Les oiseaux avaient arrêté de chanter. J’ai sauté du lit pour nous barricader en baissant fenêtres et lanterneaux. Phil a fait de même pour fermer la banne. À travers les fenêtres je voyais de forts éclairs, la foudre suivait, seules deux gouttes d’eau sont tombées. Pendant ce temps les moustiques me survolaient, je faisais la chasse. À notre levée, le tapis de sol était en chiffonnade le long du camping-car, les vélos, qui étaient sécurisés par l’anti-vol, étaient couchés l’un sur l’autre. Et, j’avais de belles plaques rouges qui me démangeaient à plusieurs endroits.

Nous avons été découvrir le centre-ville de Capbreton et son marché couvert où nous avons fait quelques achats de légumes principalement. Même si le poisson était très alléchant, nous devons terminer les restes accumulés dans le réfrigérateur.

Cet après-midi, pendant que Phil lisait, je suis allée par la piste cyclable repérer le chemin de nos prochaines sorties : le port, la plage…

À 16 heures, aujourd’hui, il fait encore 28 degrés, l’orage menace toujours. Je me suis badigeonnée de produit contre les moustiques et je vais recommencer ce soir. Phil pliera la banne et sécurisera les vélos contre une haie.

Nous voici arrivés au cœur de la ville

Le matin, en milieu de semaine, il n'y a presque personne.
Et, seulement en semaine, le masque n'est pas obligatoire !

Que préférez-vous ? La terrasse ou la fontaine ?

Il faut parfois être curieux et jeter un œil entre deux boutiques

Maison basque du centre-ville

Hôtel de ville

Mairie juste en face de l'hôtel de ville (la différence !)

Eglise Saint Nicolas

On dirait une tour de contrôle. En fait son clocher, en forme de haute tour souvent remaniée,
servait d’amer pour les navires. 

Un petit tour sur le marché

Nous ne sommes pas loin du centre-ville par la vélodyssée

Le Boudigau, mot gascon qui signifie “canal”, fut aménagé sur l'ancien lit de l'Adour,
Fleuve détourné en 1578 sur Bayonne par l'ingénieur Louis de Foix.

Pas loin, non plus, de la plage

À demain pour de nouvelles aventures et découvertes !