mardi 30 avril 2024

Polaires et pantalons

12 degrés à 16 h 20 avec un peu de pluie ! Lorsque nous étions dans notre maison roulante, nous nous n'étions pas aperçus qu'il faisait si froid dehors puisque le thermomètre affichait 24 degrés. Mais, lorsque nous sommes descendus, à la station service à Monestério, nous étions frigorifiés en short et maillot à manches courtes. Nous étions sortis tous les deux ; Phil pour remplir le réservoir de gasoil, moi pour aller payer à la caisse, parce qu'ici en Espagne, comme en France, il n'y a pas de pompiste pour vous servir. Cela n'empêche pas le prix du carburant d'être plus élevé qu'au Maroc (1,63 euros).

Dès que Phil a stationné le véhicule, sur l'aire de service, j'ai vite été cherché, dans les armoires, des pantalons et des tee-shirts à manches longues. Peut-être que demain, peut-être, allons-nous enfiler des chaussettes ? Quoique, il ne fait pas froid dans l'habitacle. Le tissu de nos pantalons sur nos jambes bronzées nous gêne un peu car nous avons perdu l'habitude. Je peux vous assurer que ça surprend.

Il faisait beau à Algéciras puis, le temps s'est couvert et quelques gouttes de pluie ont arrosé le pare-brise. Le ciel bleu est passé à un joli tableau légèrement teinté de bleu et de gris. On aurait dit qu'un peintre ne s'était servi que de trois couleurs : le bleu, le blanc et le noir. Puis, le ciel s'est paré d'une couverture grise.

Le Pont d'Espagne à Séville est en travaux et interdit à tous les véhicules de plus de 20 tonnes. Nous avons de la chance, le nôtre est un peu plus léger. Cependant, la circulation était dense puisque nous devions passer de 3 files à 2. Des automobilistes bifurquaient vers le centre de Séville. La route est devenue pratiquement fluide. Certes nous avons retrouvé les poids lourds qui remontaient l'Espagne, toutefois, ils ne gênaient pas la circulation sur l'Autovia à 2 voies. Certains, même, nous doublaient.

Nous voici installés à Monestério. Une étape que nous connaissons. D'ailleurs si vous m'avez suivi en février en direction du Maroc, vous avez dû constater que nous nous y étions arrêtés.

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«Le temps chaud d’une année est effacé par la pluie d’un seul jour.»

Proverbe malais

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L'autovia serpente entre oliviers et montagnes

Un très grand parc éolien

Il y a des éoliennes un peu partout, à droite, à gauche
celle que vous voyez et aussi après la colline

Séville, c'est bien notre route

Toujours les éoliennes

Et encore

Nous arrivons sur le pont d'Espagne

Quelques infos si cela vous intéresse :  Le pont situé le plus au sud de Séville, en Espagne, reçoit de nouveaux haubans et accueille une voie de circulation supplémentaire. Le levage des éléments est assuré par deux grues Liebherr 420 EC-H 16 Litronic.
Deux grues à tour Liebherr 420 EC-H 16 Litronic se trouvent actuellement à Séville, la quatrième plus grande ville d’Espagne, où elles participent à la rénovation du pont routier Puente Quinto Centenario. Le pont, point de passage à fort trafic à Séville, enjambe le fleuve Gualdalquivir sur trois voies. Une voie supplémentaire sera ajoutée dans le cadre des travaux de rénovation afin que la circulation puisse s’étaler sur deux voies dans les deux sens aux heures de pointe. Jusqu’à présent, la troisième voie était ouverte soit à la circulation en direction de Séville, soit à la circulation en sens inverse hors de la ville,
en fonction du volume de trafic.
Ouverte en 1991, la chaussée du pont est suspendue par un total de 80 haubans à deux pylônes érigés sur des rives opposées. Les deux grues surélevées se trouvent à côté des pylônes du pont et y sont fixées en deux points par des entretoises. Les entretoises en caisson soudées (0,5 x 0,5 mètres) sécurisent les grues et atteignent les pylônes du pont à travers les haubans de la chaussée. Ce scénario a posé un certain nombre de défis lors de la planification et du montage. Les entretoises de fixation des grues devaient rester à tout moment à l’écart des câbles, ce pourquoi des entretoises en caisson ont été choisies et fixées à deux sections de tour avec un cadre externe. Lors du montage, les traverses inférieures des deux grues 420 EC-H 16 Litronic ont dû être guidées à travers les haubans tendus de la structure du pont.
Le département de projet Tower Crane Solutions (TCS) de Liebherr, responsable de la planification et de l’assistance pour les projets spéciaux, a été présent dès le début pour soutenir le partenaire de location de Liebherr, Sancho Toro Sur, dans la planification du site et du montage. Une grue mobile a été utilisée pour assembler le 420 EC-H 16 Litronics directement à sa hauteur finale. Les traverses ont d’abord été installées, puis les pièces pivotantes ont été montées sur les grues. Comme le montage a eu lieu alors que le pont restait ouvert à la circulation, les exigences de sécurité étaient donc élevées.
Dernière révision il y a 33 ans
Une inspection du pont a révélé que les câbles vieillissants reliant la chaussée aux pylônes devaient être remplacés. Les grues permettent de soulever des renforts métalliques de pylônes pesant jusqu’à 7,5 tonnes à une hauteur de 110 mètres. Dix de ces renforts permettront au pont, construit en 1991, d’être prêt pour l’agrandissement de la chaussée. 

De 3 files nous passons sur 2

Un tableau ?

Non la Nature

Le ciel se couvre

Un peu plus de couleur grise sur le plafond

Les routes sont sinueuses à travers la montagne

Allons-nous jusqu'au pont ?

Sinueuses et vallonnées 

Hier de Asilah à Tanger Med
Puis en bateau de Tanger Med à Algéciras

Nous voici à Monestério

À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !

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