Aujourd’hui, je regarde bien la liste de documents que nous devons présenter demain à la police. Je n’aime pas cette démarche qui me semble rompt mon séjour. Et pourtant, il faut bien passer par là car notre visa se termine bientôt et nous devrions sortir du territoire marocain avant le 5 mars. Alors je coche sur la liste, je classe et je fais l’inventaire.
Il n’y a pas de souk. Néanmoins le calme est revenu, il fait même chaud. Le thermomètre, à l’abri, affiche 27 degrés. Dès ce matin le mercure était déjà à la hauteur du chiffre 16. À 15 heures il fait 33 dans le camping-car.
Ce matin, lorsque j'ai examiné les alentours en faisant un tour sur moi même, j’ai découvert un bâtiment désaffecté et abandonné. «Mais qu’est-ce ?» ai-je demandé. Il s’agit d’une ancienne usine de harengs. Lorsque les espagnols sont partis elle est devenue celle de la fabrication de l’huile d’argan. Dès que l’oued a tout emporté, avec lui, en 2014, l’usine est restée telle quelle. La commune ne veut pas que cet endroit soit réhabilité. Des drôles de personnes, peut-être des sans abri, y demeurent. Ali qui m’avait si gentiment renseignée m’a accompagnée.
Il fallait bien que j’aille faire un tour sur le bord de mer, c'est si près ! J’aime vraiment cet endroit,. Je sais, je me répète !
L’intérieur de mes baskets étaient fichues, en France je les aurais jetées mais ici tout se répare. Je les ai déposées chez le cordonnier, il va refaire tout l’intérieur pour quelques dirhams. J’irais les récupérer mardi.
Oui en effet mardi, car maintenant le temps est beau nous allons nettoyer en grand, intérieur et extérieur, notre maison roulante. Aussi je vois le fond du congélateur, ce n’est pas bon ! Il va falloir faire quelques courses avant de prendre la route. Nous allons aller nous ravitailler demain sur le marché. Les pêcheurs ont dû ressortir et il paraît qu’il y a un très bon boucher. Phil va manger du bœuf. Toutefois, après que les morceaux soient passés quelques jours au congélateur avant. Car ici, au Maroc, la viande n’est pas reposée comme en France. Dès que la bête est tuée, la viande est vendue…
Pour résumer, nous allons nous préparer à partir certainement mercredi.
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«Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur n’est pas la clé du succès. Si vous aimez ce que vous faites, vos réussirez.»
Albert Schweitzer (1875-1965), médecin, pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien
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Quiz : Pour cette énigme seulement, ne répondez pas sur le commentaire, mais envoyez moi votre réponse par mail ou whatsApp. Elles seront toutes en ligne le 15 février. Et, surtout le résultat !
Indices :
- «Il» sera «Elle» lors de la solution.
- On le rencontre en Afrique du Nord, dans le sud de l’Espagne, en Sicile et en Sardaigne, dans des paysages souvent désertiques et au climat très chaud.
- Il est originaire du Mexique.
- Il a été ramené par Christophe Colomb.
- Il mesure 3 à 5 mètres.
- Ses tiges sont constituées de «raquettes» arrondies et plates, appelées cladodes.
- Sur les cladodes fleurissent de belles fleurs jaunes.
- En juillet-août, les fleurs cèdent la place à des fruits «Elle» en forme d’œuf, d’environ 6 cm de longueur.
- Les fruits sont décrochés, d’août à octobre, à l’aide d’un bâton dont l’extrémité est fendue en croix.
- Les fruits ont une peau variant du jaune clair au rouge prononcé, voire violacé.
- La peau des fruits est pourvue de petits aiguillons, les glochides, qui rendent la récolte des fruits longue et difficile.
- En Italie, on l’appelle fico d’india.
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L'usine est à l'abandon |
L'oued a tout emporté |
C'est ici que les femmes triaient le hareng |
Il reste des noix d'argan |
De légères rafales soufflent sur les vagues |
Je ne pourrais jamais me passer de voir cette étendue d'eau salée |
Ou de ressentir cet air iodé |
À demain, pour de nouvelles aventures et découvertes !
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