En 1984, l’oued avait fait de
nombreux dégâts sur la commune de Sidi-Ifni et ses alentours,
emportant notamment le zoo et
ses animaux. Puis il avait
récidivé en 2014 charriant
le camping près d’où nous sommes.
J’ai déjà décrit ses désolations dans mes articles précédents.
En 2023, le ciel s’est
déchaîné
à nouveau. Alors que j’avais vu les photos après les débordements
des oueds, j’avais peur, surtout lorsque nous avons évacué de la
région et découvrant la
désolation des habitants. Nous sommes bien impuissants devant Dame
Nature !
Nous
sommes de retour à Sidi-Ifni
sous le soleil avec une
température moyenne de 25 degrés.
Tandis
que mon chauffeur conduisait attentivement en évitant des gravas ou
des brèches sur la chaussée,
je
constatais, par la vitre de ma fenêtre, les dégâts laissés par les coulées de boue.
Néanmoins, la
Nature a vite repris ses droits : la végétation a poussé
pendant les trois jours que nous étions à Tiznit, elle a reverdi.
Les agents des communes ont creusé des
tranchées
pour permettre l’écoulement
des érosions en ravines. Les
lits des oueds sont seulement humides, les nappes se sont déjà
infiltrées.
Je
vous laisse lire l’article de
«lesiteinfo.com/maroc»
«Les
fortes pluies orageuses qu’ont connues plusieurs régions du
Royaume, pendant ces dernières 24 heures, ont causé des crues dans
plusieurs zones.
Et dans la commune
rurale de Tioughza, province de Sidi Ifni, Région de Guelmim-Oued
Noun, de nombreuses têtes de bétail ont été emportées par les
eaux. Plusieurs éleveurs de la région ont été ainsi
désagréablement surpris et attristés par la perte d’une partie
de leur bétail, emportée par de fortes inondations qui ont aussi
causé de graves dégâts dans les cultures.
La perte de
nombreuses têtes de bétail a mobilisé les autorités locales de
Sidi Ifni qui sont intervenues pour mener l’opération de ramassage
et d’évacuation des carcasses des bêtes piégées par la montée
des eaux.
Opérations
menées en présence des éleveurs ayant subi ces graves pertes de
bétail et de cultures.»
***
«Le voyage
est un retour vers l'essentiel.»
Proverbe tibétain
***
Un
nouveau quiz se prépare, le premier indice sera en ligne le 1er
mars.
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| La terre est chaude sous le soleil, une brume s'élève dans le ciel |
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| la nature a reverdi |
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Lorsque nous avons traversé la montagne il y a trois jours
le sol était aride |
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| Ce n'est pas le Texas, c'est le Sud-Ouest du Maroc |
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| Derrière le village, c'est l'Océan |
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| Les arbustes se sont redressés |
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| Par ici, comme ailleurs, il y avait des coulées de boue |
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| Les agents de la commune ont creusé une tranchée ici |
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| Il n'y a pas un nuage |
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| C'est ici que la route était coupée par un torrent.. |
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| Et là aussi ! |
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Il y a trois jours, le lit de l'oued était plein,
aujourd'hui, il ne reste qu'un petit ruisseau figé |
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| La terre est humide, mais pour combien de temps ? |
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Encore des travaux en réalisation par les services de la commune
suite aux dégâts |
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| Ce ne sont pas des marées salants, juste un peu d'eau dans l'oued |
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| Cette terre rouge ravinait |
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| Il reste encore quelques traces |
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| Ah ! l'Océan |
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| Les débris étaient emportés jusqu'ici, vers la mer |
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| Peut-on faire la différence entre le ciel et l'océan ? |
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| Encore quelques montagnes à traverser |
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| Des travaux sont rapidement mis en place |
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| Vous pouvez voir les traces de coulées |
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| Les murs s'effondrent |
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| De nouvelles traces de coulées de boue |
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| La brume s'élève de l'Océan |
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| Ah ! Sidi-Ifni... |
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| ...nous voilà arrivés |
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Le village de Sidi-Ifni est perché sur l'autre colline
entre : c'est le camping |
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| Les palmiers vont se redresser |
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| Retour à la case départ sous le soleil |
À
demain,
pour de nouvelles aventures et découvertes !
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