Le Grand Tournant: P comme…

P comme Pluie. Depuis cette nuit et jusqu’à la fin de matinée, il pleuvait. Le vent souffle encore un peu, environ 30 kilomètres à l’heure, avec des rafales jusqu’à 65. les rayons du soleil essaient de percer la couche nuageuse, en vain. Les météorologues annoncent des averses jusqu’à demain soir et peut-être jeudi avec des orages. Le soleil sera de retour vendredi. En attendant les marocains sont heureux, ils n’avaient pas vu de pluie comme celle-ci depuis quatre ans.

Le panneau de signalisation désarticulé, aux pieds vrillés par le vent, est à terre. Des hommes sont venus le chercher, ils l’ont transporté, peut-être dans une décharge, dans un camion benne plus petit que l’affiche qui dépassait de toutes parts.

P comme Police. Nous avons déposé notre dossier de demande de prolongation de nos visas. Il faut attendre la date d’expiration de nos passeports pour obtenir un récépissé, ce qui ne nous empêche pas d’aller nous balader, puis revenir pour obtenir le reçu.

Nous sommes passés chez le cordonnier récupérer mes baskets, elles sont comme neuves. Chez le boucher Phil a acheté trois beaux beefsteak pour 80 dirhams, je les ai placés au congélateur. Les pêcheurs ne sont pas sortis, la mer était trop mauvaise. Tant qu’à la grille de la gazinière, je n’ai pas trouvé l’artisan. Ce n’est pas grave, elle n’est pas si abîmée que ça.

Nous prendrons la route samedi ou dimanche, nous ferons une boucle pour revenir ici. Juste le temps de vous faire découvrir une région que nous connaissons déjà et, aller acheter les babouches promises à certaines. Nous irons alors, peut-être, mais peut-être, samedi nous balader au souk...

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«Nous passons notre vie à semer des petits cailloux, des empreintes qui parsèment notre chemin. Il peut s’agir de galets ronds et doux ou de pierres anguleuses, cela dépend des événements qui jalonnent notre existence. Chacun espère qu’il y aura, quelque part, quelqu’un qui devinera les traces que nous déposons et osera se saisir de nos petits cailloux. À cet instant, la rencontre pourra exister.»

Bruno Combes (Je ne cours plus après mes rêves)

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Quiz : Pour cette énigme seulement, il ne reste plus qu’aujourd’hui pour donner votre réponse, pas sur le commentaire, mais envoyez moi la par mail ou whatsApp. Elles seront toutes en ligne demain. Et, surtout le résultat !

Indices :

«Il» sera «Elle» lors de la solution.
On le rencontre en Afrique du Nord, dans le sud de l’Espagne, en Sicile et en Sardaigne, dans des paysages souvent désertiques et au climat très chaud.
Il est originaire du Mexique.
Il a été ramené par Christophe Colomb.
Il mesure 3 à 5 mètres.
Ses tiges sont constituées de «raquettes» arrondies et plates, appelées cladodes.
Sur les cladodes fleurissent de belles fleurs jaunes.
En juillet-août, les fleurs cèdent la place à des fruits «Elle» en forme d’œuf, d’environ 6 cm de longueur.
Les fruits sont décrochés, d’août à octobre, à l’aide d’un bâton dont l’extrémité est fendue en croix.
Les fruits ont une peau variant du jaune clair au rouge prononcé, voire violacé.
La peau des fruits est pourvue de petits aiguillons, les glochides, qui rendent la récolte des fruits longue et difficile.
En Italie, on l’appelle fico d’india.
Fruit d’un cactus, elle est nommée «tunas» dans le désert du Mexique.
Riches en sucres, les fruits, sont aussi utilisés pour élaborer des boissons fermentées ou des alcools, dont la fameuse tequila.